Membres

comicofyl


Qui êtes-vous ?

79, France
Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

21 mars 2020

Un peu de fun en ces temps troublés (et parce qu'il faut bien s'occuper).
Après le parodique Viens à la maison y'a le printemps qui chante (Yann Lambiel). Un futur tube, Le lundi confiné ! (voir post ci-dessous)

Paroles : Ma pomme
Chanson : Malheureusement pour vos oreilles, ma pomme

Un peu de fun en ces temps troublés

6 mars 2020

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2019 - Rétrospective







J – X semaines (ECHAUFFEMENTS)

Pour le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte permettent de confirmer notre déplacement.
Pour les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), je peux les récupérer dès le samedi 18 janvier. La grande nouveauté est que le badge est "indissociable" du bracelet. En effet, il est nécessaire de présenter à la fois le badge et le bracelet lors des contrôles aux entrées.
Pour l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il y a tout d’abord des connexions régulières sur le "web" afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie généralement les noms des auteurs présents avant les sites des éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des différentes bulles. Plans qui ne seront en lignes que très tardivement puisque le site à droit à une mise à jour le 22/01. Pour 2019, la disposition de certains éditeurs a changé (notamment Paquet qui se retrouve dès l’entrée principale ou même l’absence d’Akiléos). Cette année, en consultant les plans, on peut constater la mise en place d’un espace Manga au niveau du CNBDI. Heureusement, la présence de navettes gratuites facilitera les trajets.
Enfin, il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). D’ailleurs, Le Lombard ne mettra à disposition son planning qu’à partir de 10h00, le mercredi 23/01. Autre source non négligeable de partage d’informations sur la mise à disposition et la publication des plannings ou bien horaires des séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une fois que j’ai glané et "affiné" mes projets, tout comme l’an passé, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui doit faciliter mon organisation mais également "optimiser" mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du festival, tout comme mon cahier de note.


En revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une file d’attente peut imposer un plan B.

MARDI 22 JANVIER 2019 (les derniers préparatifs)

C’est la dernière ligne droite puisque le moment le plus « opportun » pour préparer mon sac et me faciliter le départ après le boulot. Je passe donc en revue selon une checklist l’ensemble des éléments dont je vais avoir besoin pour mon séjour. Elément indispensable à prendre en compte, la météo. En effet, selon les conditions météorologiques prévisionnelles, il est nécessaire d’adapter ses tenues. Autre point important, les affaires de toilette puisqu’il m’est déjà arrivé d’oublier ma brosse à dents.

MERCREDI 23 JANVIER 2019 (LE BASSIN SE RAPPROCHE)

Le matin, après la parution du planning du Lombard, j’édite la version "définitive" (qui en réalité ne l’est jamais puisqu’il peut y avoir des imprévus ou rajouts sur place, tel Félix DELEP pour cette édition 2019) de mon programme prévisionnel (cf ci-dessus) de rencontres/dédicaces.
Après la débauche, retour au bercail puis dernier contrôle des affaires à emporter en fonction de ma checklist. J'attends mon comparse avec lequel, cette année, nous faisons voiture commune. Nous quittons mon domicile aux alentours de 20h15 pour une arrivée au logement vers 22h20. Sophie qui est arrivée près d'une demi-heure avant nous s'est déjà installée. Nous déchargeons donc le véhicule de Guillaume et prenons "possession" de nos espaces respectifs. S'ensuit un long moment d'échanges BD et para-BD avant que nous allions nous coucher.

JEUDI 24 JANVIER 2019 (LA MISE A L’EAU)

Réveillé à 7h30, je me lève pour prendre mon petit-déjeuner.
Aux alentours de 8h00/8h15, notre hôte est de passage. C’est l’occasion de prendre des nouvelles.
Nous décidons de partir vers 9h15 mais notre départ est retardé de quelques minutes puisque Guillaume ne remet plus la main sur son badge. Ce matin, les chauffeurs ont également l’occasion de dégivrer leur véhicule.
Il est 9h30 quand nous pouvons enfin nous stationner Bd de la République puisque le Bd Thiers est complet.
Après une dizaine de minutes de marche, nous arrivons au champ de mars. Tandis que j’y reste pour intégrer la file de l’accès Professionnel, Guillaume et Sophie préfèrent s’orienter vers d’autres bulles moins sollicitées au niveau des entrées (et non pas de la fréquentation).
A l’ouverture du salon (10h00), le "zèle" de l’équipe de sécurité au niveau de l’entrée Professionnel retarde grandement l’accès et l’entrée dans la bulle. En revanche, tout comme les années passées, la "temporisation" du public au niveau de l’entrée principale fait que dès 10h00, l’accès est possible et bon nombre de personnes se ruent vers les stands souhaités (le brouhaha des pas de course est caractéristique).
Une fois entrée (aux alentours de 10h20), je jette un premier coup d’œil dans la bulle en guise de repérage. Ensuite, direction le stand Urban Comics pour le tirage au sort de JOCK ou une file importante est déjà constituée. Au moment du tirage (ou plutôt de la distribution), à une quinzaine de personnes devant moi, il n’y a déjà plus de tickets.
Je prends ensuite la direction du stand Dupuis afin d’acquérir plusieurs albums : 2 nouveautés/avant-première avec Kid Noize et Télémaque T. 2 ainsi que l’album Champignac.
Ces achats me donnent droit à 3 jetons dédicaces (identiques à ceux du jeudi de l’an passé) ainsi qu’un joli Tote Bag (très "tendance" en ce moment avec la disparition des sacs  plastiques).

Je poursuis alors ma découverte de la bulle et en allant sur la stand Paquet, je découvre Patrick HITTE en pleine séance de dédicace. Ayant eu l’occasion de feuilleter l’album en librairie, j’avais décidé d’acheter son ouvrage consacré aux Pinups et avait retenu la séance du jour mais de l’après midi chez Cosmopolite (qui hébergera bon nombre de séance de dédicaces des auteurs Paquet en raison d’un emplacement de l’éditeur dans le Monde des Bulles qui n’est pas des plus opportun).
J’achète donc l’album et obtient le dessin que voici :


Pour l’anecdote, Patrick HITTE à rajouter l’étoile quand je lui ai annoncé mon prénom.
Un échange très intéressant avec l’artiste qui me permet d’apprendre qu’il est prévu d’autres albums consacrés à son travail.

Comme je n’ai rien d’autre de prévu avant quelques heures dans cette bulle, je me dirige vers l’espace Para-BD et plus précisément sur le stand Comix-Buro. Quand j’y arrive, je découvre que des tickets ont été distribués pour la séance d’Alberto VARANDA (tickets à l’effigie du personnage de ? de la Mort Vivante) et qu’il ne reste qu’une place sur la liste. Je fais donc l’acquisition d’un sketchbook de l’auteur (le tome ? que je n’avais pas) pour pouvoir intégrer la liste des "élus" du jour (qui ne seront que 10). Il est alors à peine plus de 11h30 et comme sa dédicace n’est qu’à 14h00, j’ai le temps de retourner champ de mars et notamment d’aller faire un passage à la librairie Cosmopolite ou il faut présenter ses albums pour y faire apposer un autocollant Cosmopolite Rouge (enfin bref !!!).
Etant tout proche du cinéma CGR, je vais prendre des infos pour la séance de l’avant première du soir : Dragon Ball Super Broly (et oui, mon coté geek et nostalgique est bien là, ce qui fait souvent dire à ma femme qu’elle est la seule adulte de la maison).
J’appelle mon comparse pour lui signaler que la séance est à 20h15 en salle 2. Celui-ci est donc OK pour que je puisse retirer 2 tickets aux bornes de réservation (et il est aux alentours de 12h00).

Pour ne pas être en retard et être même dans les premiers à la dédicace de VARANDA (mon planning prévisionnel étant plutôt chargé ), je repars vers l’espace Para-BD.
Sur le chemin, j’en profite pour m’arrêter à l’espace Franquin pour admirer l’exposition consacrée à Milo MANARA ainsi que celle dédiée à Tsutomu NIHEI. Heureusement pour moi, ce n’est pas encore la foule des "grands jours". L’accès est aisé et fluide et il est possible de prendre son temps devant chaque planche.
Deux expositions d’univers totalement différents mais à la richesse graphique et visuelle indéniable.























Je quitte les expos aux alentours de 12h50 et me retrouve sur le stand Comix-Buro pour 13h00. Je suis le premier arrivé. J’en profite pour discuter avec le staff qui est très sympa et qui en profite pour prendre sa pause déjeuner (au menu, ce sont des sushis). Progressivement, les autres personnes de la liste arrivent. Nombreux sont ceux qui disposent de l’album grand format en noir et blanc que je n’ai pas osé apporter de peur de "l’écorner" dans mon sac et les transports. Je me suis donc "contenté" de la version Canal BD qui rentrait plus facilement dans ma sacoche.
Alberto VARANDA est annoncé pour 14h00 mais n’arrivera qu’à 14h30. Il est très rare que ce dessinateur soit en retard à ses séances mais là, il était en pause déjeuner avec d’autres auteurs.
Une fois installé, Alberto en véritable "virtuose" me réalise la Martha que voici.


Je prends un peu de temps pour discuter avec lui et le féliciter pour ce magnifique album. La qualité est d’autant plus appréciable et "apprécié" lorsqu’on a pu avoir la version Noir et Blanc.
Il est alors un peu plus de 14h45 et je reprends la direction la direction du champ de mars avec pour objectif Le lombard et sa nouveauté qui a bénéficié d’une mise en avant des plus conséquente : Green Class.
A mon arrivée sur la boutique, il y a déjà une petite file constituée à attendre l’heure de distribution des tickets (chez Le Lombard, c’est 1 heure avant le début des séances).
Une fois l’heure atteinte, nous pouvons acheter notre album et obtenir un ticket pour ensuite intégrer la file "prédéfinie" dans l’espace dédicaces.
L’ordre de passage est celui des achats, je suis donc 5ème dans la file. L’auteur annoncé pour 16h00 se présente dès 15h45 devant son public. J’attends patiemment et sagement (pour preuve cette photo qui m’immortalise en pleine lecture).



Soudain, alors que la personne devant moi est en train de se faire dédicacer son album, l’alarme retentit invitant les festivaliers à quitter la bulle dans le calme. Nous nous exécutons avec une certaine amertume (mais sans véritable crainte). Tout le monde ne jouera malheureusement pas le jeu confirmant à l’occasion que pour certains, la passion est plus forte que la raison. Une fois que j’ai mis les pieds dehors, il ne me faut pas attendre 30 secondes avant d’apprendre que c’est une erreur et qu’il est possible de regagner la bulle (sans fouille de sécurité). Cet "incident" aura duré moins de 10 minutes. A notre retour, nous pouvons reprendre nos places normalement en respectant l’ordre de passage où il en était.
Quand arrive mon tour, c’est un réel plaisir de discuter avec David TAKO, jeune dessinateur dont c’est la première BD intégrale (il avait réalisé une histoire courte dans un album Marsupilami). Il est très soucieux des retours des lecteurs.
Comme je l’ai vu dessiner une bonne partie des protagonistes de l’album, je lui demande le personnage de Noah mais dans sa version "transformé".
Voici le résultat :

Prochaine étape après cet échange des plus sympathique : l’une de mes missions de cette année à savoir une dédicace d’un album de la série Mortelle Adèle pour ma nièce.
Je me dirige donc vers le stand BD Kidz. Pour les auteurs de Mortelle Adèle, le succès est tel que les dédicaces sont sur ticket et le nombre limité à 50. Je fais donc l’acquisition d’un album et obtient le ticket suivant :


J’intègre ensuite la file qui est déjà conséquente et qui ne va cesser de grossir.
Qu’elle n’est pas ma surprise de constater que les dédicaces se font à « quatre » mains puisque le scénariste réalise également des dessins alternant avec sa dessinatrice. Quand la personne devant moi se présente aux auteurs, il dispose de deux albums qu’il présente à chacun des artistes. Les deux auteurs terminent leurs dédicaces de « concert » ce qui me permet de tendre mon album à Diane LE FEYER qui réalise la dédicace que voici :


Je me rends ensuite sur le stand Dupuis afin d’intégrer la file d’OTOCTO pour l’album Kid Noize. Il y a énormément de monde chez Dupuis (notamment pour Emile BRAVO) mais très peu pour OTOCTO. A mon arrivée, il n’y a que deux personnes dans la file. Lorsque se présente mon tour, le dessinateur débute de suite sans me demander ce que je souhaite. Quel importance puisque j’ai le plaisir de constater qu’il dessine le Chien. 




 OTOCTO semble être quelqu’un de discret voir même timide. Comme ce doit être sa première séance de dédicaces, il est "hésitant", usant de sa gomme pour corriger ce qui ne lui plait pas ce qui me conforte dans l'idée que le dessin n’est pas chose "facile". Cela me rappelle également par la même occasion une session de dédicace de MALFIN lors de sa présence à Angoulême pour la sortie du premier tome de Golden City (janvier 1999, 20 ans déjà et date ou le champ de mars, qui était encore une gare routière, disposait de deux grandes bulles).
18h00 approchant, je décide de retourner sur le stand Comix-Buro. En passant devant le stand Casterman, je découvre que Félix DELEP est en dédicace pour Le Châteaux des animaux, je prends des renseignements auprès de la dernière personne de la file qui m’annonce que cette dernière est close. Je poursuis donc ma route avec le désir de rencontrer ADRIAN pour l’album l’orphelin de Perdide. Quand j’arrive sur le stand Comix-Buro, à ma grande surprise, il n’y a que deux personnes à attendre. Je souhaite donc acquérir l’album mais le staff m’indique qu’une liste a été établie, que toutes les personnes inscrites ne sont pas présentes et qu’Adrian prend 20 mn par dédicace. Le staff me demande d’attendre 18h45 pour voir si les inscrits ne reviennent pas et dans le cas où il n’y aurait personne, je pourrais "prétendre" à me faire dédicacer un album. J’attends donc patiemment en contemplant ADRIAN réaliser 2 dédicaces en près d’une heure puisque l’une des personnes à demander le vaisseau du Héros qu’ADRIAN à très peu dessiné celui-ci étant généralement réalisé en 3D (sur un concept d’O. VATINE) puis intégré aux cases. Cela n’empêchera pas Adrian de réaliser un magnifique dessin qu’il finalisera à l’aquarelle.
Il est alors un peu plus de 18h45 et personne n’est revenu. Je demande donc à ADRIAN s’il peut me réaliser une dédicace et celui-ci à la gentillesse d’accepter [le "je suis d’accord" en français (pour un dessinateur espagnol) résonne encore].
Voici ce qu’il me réalise :



Il est déjà aux alentours de 19h05 lorsque je quitte l’espace Para-BD pour retrouver Guillaume (à Carrefour City, une des nouveautés découverte cette année). Nous poursuivons par le bar de l’Esplanade pour notre Monaco « annuel » ou notre halte perdure pour le diner (salade Biquette et coupe Ardéchoise en ce qui me concerne).
Le service ayant été rapide, nous pouvons quitter le bar à 20h00 pour prendre la direction du CGR et profiter de l’avant première de Dragon Ball Super Broly.




Qu’elle n’est pas ma surprise de constater que le film était également programmé en salle 1 et que je n’ai pu avoir des places que pour la salle 2, ce qui laisse supposer d’un nombre important de réservations par anticipation. Deuxième surprise lorsque nous entrons dans la salle puisqu’il ne reste pas beaucoup de places. Le film était donc attendu par bon nombre "d’aficionados".
Au bout d’1h20 de film, que dire !!! Il y avait bien longtemps qu’il n’y avait pas eu un film Dragon Ball de cette trempe. C’est une véritable claque visuelle et sonore. La résurrection de "F" était de qualité mais là, la barre est un cran en dessus et, cerise sur le gâteau, Broly devient canon dans la "chronologie" Dragon Ball. Je ne sais pas si c’est un critère de qualité ou bien de satisfaction mais à la fin de la séance, il y a eu de nombreux applaudissements (il faut tout de même relativiser et raison, savoir garder).
Il est près de 22h00 lorsque nous regagnons la voiture pour rentrer au logement où nous ne tardons pas à nous coucher après cette journée plutôt "intense".


VENDREDI 25 JANVIER 2019 (MOUVEMENTS DE BRASSE)

J’anticipe la sonnerie du réveil et me lève dès 7h00. Après les divers préparatifs de rigueur, nous pouvons quitter le logement aux environs de 9h15. Ce matin, pas besoin de gratter les vitres du véhicule puisque les températures sont bien remontées (7° ce qui fait un sacré différentiel avec la température de la veille).
Nous arrivons place Victor Hugo et il n’y a déjà plus de places de stationnement gratuites aussi bien aux alentours (en raison notamment du marché) que le long du Bd Thiers. Après une "errance"  de près de 10 mn en quête d’une place, c’est finalement le long du Bd Denfert-Rochereau que nous pouvons nous garer, avec, par conséquent, un peu de marche à pied à la clé pour rejoindre le Champs de Mars.
Nous intégrons la file d’accès Professionnels qui est déjà bien "garnie". Nous n’avons pas à patienter longtemps avant l’ouverture mais comme la veille, le "zèle" ou le manque de personnel de la sécurité ralenti considérablement les entrées qui se font au compte-goutte et c’est aux alentours de 10h20 que les espaces de la bulle nous sont "autorisés".
Le jeudi soir la file de dédicaces pour Félix DELEP avait été arrêtée, je n’avais donc pas pu y participer. Le dessinateur n’était pas à mon "planning" mais comme j’avais particulièrement apprécié la première gazette et que la seconde vient de paraître, je retourne sur le stand Casterman pour tenter le coup. Quelle n’est pas ma surprise de constater à mon arrivée que la file est quasiment vide (il n’y a que deux personnes devant moi). L’homme qui me précède me raconte que la veille Félix DELEP s’était fait rappeler à l’ordre par le staff Casterman car il avait dédicacé sur feuille "volante". En conséquence, il dessine sur les exemplaires des gazettes ce qui n’est pas chose aisée puisque les espaces disponibles sont réduits.
Lorsque je me présente à lui, je lui demande le rat et voici le résultat :


Là encore, je découvre un jeune dessinateur réservé et plutôt« timide » mais dont le trait est sur et avec lequel il est très intéressant d’échanger.

Je me dirige ensuite vers le stand Dupuis puisque je souhaite rencontrer Kenny RUIZ pour le volume 2 de Télémaque. A mon arrivée, il y a déjà énormément de monde. Les files des auteurs présents sont biens remplies et plusieurs autres se sont mises en place pour les auteurs à venir (notamment MUNUERA et PEDROSA). Après échange avec une personne du staff Dupuis, celle-ci m’annonce que Kenny RUIZ n’arrivera qu’à 14h30 au lieu de 13h00 (problème lié à son transport en avion). Comme il n’est qu’aux alentours de 11h00, je décide de bouger un peu et me dit que c’est l’occasion d’aller voir l’exposition CORBEN.
Je prends donc la direction du musée d’Angoulême. A mon arrivée, il faut faire la queue, signe que l’exposition a du succès. Il faut grimper jusqu’au troisième étage du musée afin de contempler les œuvres du créateur de Den. Cette magnifique expo consacrée aux divers univers traités par CORBEN me rappelle l’époque où j’achetai mes comics aux Nageurs de Sables à Tours car Olivier, le vendeur (mais également l’un des gérants), était un adepte et il m’avait fait découvrir différents travaux de l’artiste dont, bien évidemment, DEN.
Les planches "originales" sont superbes et les tableaux présents attestent du talent de l’auteur aussi bien sur le trait que sur la couleur. L’expo qui s’étale sur deux étages permet d’apprécier l’étendu de ses réalisations qui vont de l’horrifique au fantastique (les deux étant parfois "entremêlés") en passant par le comics puisque quelque planches consacrées à Banner ou Luke Cage sont présentées.


 







Bon nombre de planches ou tableaux sont de véritables "chocs" visuels. Le traitement des corps et de l’anatomie dans le travail de CORBEN est souvent "outrancier", ce qui est à la fois déroutant et peut paraître, pour bien des regards, choquant. Cependant, on ne peut lui retirer le coté "percutant" de son œuvre, telle la violence qui se dégage de certains de ses personnages.
Après trois quart d’heure consacré à cette expo, je reprends le chemin du champs de mars.
Une fois arrivée sur le stand Dupuis (aux alentours de 12h45), j’observe afin de voir si une file pour Kenny RUIZ est déjà constituée et, à première vue, il n’en est rien. J’attends donc patiemment et lorsque les files "tampons" qui attendaient pour les auteurs de 13h00 gagnent les emplacements de dédicace désignés par le staff, un vide se crée et comme l’espace ne supporte pas le vide, je me lance pour créer une file. Je demande donc à une responsable de la gestion des dédicaces si je peux créer une file et celle-ci me répond par l’affirmative et m’invite même à m’installer au niveau de l’espace déjà défini pour les auteurs. Je rejoins donc l’emplacement désigné et, alors que je pense être le premier, je constate que la file à coté de celle ou je me trouve est pour Kenny RUIZ. Je l’intègre alors et me retrouve être le 9ème, ne reste plus maintenant qu’à attendre l'arrivée du dessinateur pour 14h30.
L’attente me permet de "dévorer" l’album que je trouve un cran au dessus du premier dans le schéma narratif et l’action, ce qui peu paraître normal puisque les auteurs n’ont plus à reposer la trame de départ (la constitution de l’équipe) et ce, même si de nouveaux personnages font leur apparition dont un qui va tenir une place importante dans le groupe.
L’attente est également agrémenter de discussions avec les personnes qui composent la file comme cette jeune femme dont la mère semble tout aussi passionnée que la fille (ce qui se confirmera lorsqu’elle reviendra voir sa fille pour lui montrer le bracelet de dédicace obtenu pour J.-L. MOURRIER).
Il est près de 14h40 quand les auteurs s’installent dans une bonne humeur communicative. Le dynamisme de Kenny RUIZ se retrouve dans ses dédicaces dont le trait affirmé est net et rapide.
Lorsque je me présente à eux, je les félicite pour cet album et précise à Kid TOUSSAINT l’avoir trouvé un cran au dessus du premier. Je leur dit que j’apprécie énormément les pages "prologue" de départ de chaque album ainsi que pour ce tome 2 l’orientation choisie pour traiter l’Hadès.
Kid TOUSSAINT traduit à Kenny RUIZ qui apprécie énormément ces retours (notamment le traitement visuel en Hadès puisque c’est de son initiative). Kid TOUSSAINT annonce qu’il aimerait que le tome 3 puisse sortir en septembre (ce qui fait dire à Kenny RUIZ en plaisantant qu’il travaille comme un esclave).
C’est un agréable moment passé en compagnie de cette équipe créative de la série Télémaque, et cerise sur le gâteau, Kenny me réalise le superbe Achille que voici :


Je les remercie vivement et laisse la place au suivant car la file n’a cessé d’enfler au fur et à mesure de l’attente.

Prochaine étape, la seconde "mission" qui m’a été confiée pour ce festival, à savoir une dédicace sur un album jeunesse pour le fils d’une amie.
Je m’oriente donc en direction du stand BD KIDZ que j’avais fréquenté la veille pour Mortelle Adèle.
Arrivé sur place, je prends la "température" de la file d’attente face à Vincent CAUT et il n’y a que deux ou trois personnes présentes. Je vais donc faire l’acquisition d’albums de la série AVNI pour ensuite intégrer la file.
Vincent CAUT aime échanger et prendre le temps avec son public.
Voici la dédicace qu’il réalise :


Je retrouve alors mon comparse avec lequel nous décidons de boire un café dans le coffee-shop français du coin à savoir Columbus. Ayant pris un grand café et celui-ci étant très chaud, notre pause est assez longue.

Nous prenons ensuite la direction de la galerie en dessous du champ de mars. L’occasion de faire un tour dans le Micromania qui dispose du rayon produit dérivé le plus fourni et aéré de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant dans un Micromania (mais mon expérience se limite à Niort et Cholet).
Nous poursuivons jusqu’à la librairie Cosmopolite ou Guillaume fait l’acquisition de l’Album Ces jours qui disparaissent de Timothé LE BOUCHER chez Glénat afin de se le faire dédicacer. Ce passage à Cosmopolite me permet de trouver la BOF du film Spider-Man : New Generation.

Je laisse alors mon comparse et retourne au sein du Monde des Bulles du Champ de Mars ou je me promène d’éditeurs en éditeurs afin de regarder l’affluence auprès des différents auteurs en dédicaces.

Il est près de 18h30 lorsque je rejoins Guillaume qui a terminé à Cosmopolite. Comme nous ne comptons pas aller au cinéma ce soir et que nous souhaitons pouvoir nous reposer le plus tôt possible, nous optons pour acheter à manger à emporter et le consommer au logement. Nous quittons donc le centre d’Angoulême pour nous diriger vers une grande surface dans l’espoir d’y trouver un Pizzaiolo. Manque de chance, dans le Leclerc ou nous nous trouvons, il n’y en a pas et comme nous avons la flemme d’aller voir ailleurs, nous nous rabattons sur des plats à emporter du rayon fast food.

Une fois arrivé au logement, nous passons à table (sans oublier de boire une petite bière en guise d’apéro) et prenons le temps de diner tout en échangeant nos impressions concernant cette édition du festival. C’est également l’occasion de confirmer notre départ dès le lendemain matin car le jeudi et le vendredi ayant été riches, prospères et ayant satisfaits à nos souhaits, nous ne voyons pas l’utilité de retourner au sein des bulles uniquement pour profiter d’un bain de foule et subir une attente interminable du fait des conditions de sécurité.

Il est alors près de 20h30 lorsque nous gagnons nos chambrées afin de bouquiner et/ou regarder des séries télévisés

SAMEDI 26 JANVIER 2019 (SORTIE DE BASSIN)

Levé dès 7h00. Préparatifs habituels et rangements afin de préparer notre retour au bercail.
A 8h15, notre hôte passe nous faire un petit "coucou". Nous échangeons un peu puis, après voir chargé le véhicule, quittons le logement aux alentours de 8h45 après avoir vivement remercié Jean-Claude pour son accueil et sans qui nous ne pourrions profiter de ce périple de passion.

Sur le chemin du retour, Guillaume souhaite s’arrêter à Saint-Maixent (il est alors près de 10h15) pour voir si le Camion à Pizza de son enfance est toujours présent sur le marché (A chacun ses "madeleines de Proust"). Malheureusement après avoir fait le tour des stands et exposants, pas de traces dudit pizzaiolo. Nous reprenons la route avec une arrivée au domicile pour ce qui me concerne aux alentours de 11h30.



BILAN = L’édition 2018 avait été riche de rencontres et découvertes (GIJE, K. RUIZ …).
L’édition 2019 restera mémorable en raison de la découverte de nouveaux artistes mais aussi parce que j’ai pu accéder à l’ensemble des objectifs fixés (les artistes OTOCTO, D. TAKO, A. VARANDA, ADRIAN, P. HITTE, K. RUIZ et les séries AVNI et Mortelle Adèle). Cette édition est également marquée par l’imprévu/"opportunisme" (F. DELEP) mais aussi par les expositions CORBEN & MANARA. Là encore, mon plaisir n’en a été que plus Grand grâce, une nouvelle fois, à la gentillesse et la disponibilité des "artistes" qui nous remercient et nous comblent à leur manière, à savoir en nous réalisant des dédicaces.
Je remercie tout particulièrement notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et aventure bédéphile.




FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2018 - Rétrospective




J – X semaines

Pour le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte permettent de confirmer notre déplacement.
Pour les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), Guillaume à pu les récupérer en amont.
Pour l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il y a tout d’abord des connexions régulières sur le "web" afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie généralement les noms des auteurs présents avant les sites des éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des différentes bulles.
Enfin, il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre source non négligeable de partage d’informations sur la mise à disposition et la publication des plannings ou bien horaires des séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une fois que j’ai glané et "affiné" mes projets, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui doit faciliter mon organisation mais également "optimiser" mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du festival, tout comme mon cahier de note.



En revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une file d’attente peut imposer un plan B.


MARDI 23 JANVIER 2018

J’édite mon planning prévisionnel et commence à anticiper la préparation de mes affaires pour le "grand" départ du lendemain.

MERCREDI 24 JANVIER 2018

Je termine au boulot aux alentours de 14h45.
Une fois de retour à la maison, je prends le temps de préparer mes affaires entre 15h30 et 17h30 (sans ma checklist, ce qui fera que j’en oublierai ma brosse à dent).
18h30, arrivée de mon "acolyte". Nous chargeons mon véhicule et prenons la route à partir de 18h50.
Il est aux alentours de 21h00 lorsque nous arrivons au logement. Nous déchargeons nos affaires et voilà que Sophie arrive une dizaine de minutes plus tard. Nous prenons chacun le temps de nous installer puis quittons le logement en direction du centre ville d’Angoulême pour dîner.
Nous stationnons Bd Thiers et prenons la direction de l’Hôtel de ville. C’est l’occasion de situer les différentes bulles à Sophie qui n’est pas venue au festival depuis plus de quinze ans.
Vu l’heure, le dîner se déroulera à Quick. Le repas est l’occasion d’échanges sur la BD (coups de cœur, blockbusters, débat animé sur la primeur de l’histoire par rapport au dessin ou bien l’inverse sans oublié la complémentarité selon les avis …).
Aux alentours de 23h00, nous prolongeons notre visite du centre d’Angoulême afin de montrer à Sophie les emplacements des bulles New-York et para-BD. Une fois cela fait, nous reprenons la direction de la voiture pour rentrer au logement et nous coucher aux alentours de 0h00.


JEUDI 25 JANVIER 2018

Après une nuit "saccadée" (liée au changement d’environnement), je me réveille une première fois aux alentours de 5h30 (le rythme des jours de boulot a certainement un impact sur mon horloge biologique). Je me rendors pour me réveiller pleinement vers 6h30. Je fais durer l’attente de l’éveil total à 7h00 puis, estimant qu’il ne me sera plus possible de "somnoler", attrape mon petit cahier pour débuter mon compte-rendu habituel.
Je me lève à 7h30 et réalise les "nécessités" d’usage.
Le temps que tout le monde soit prêt, il est 9h10 lorsque nous quittons le logement en direction du centre-ville d’Angoulême.
La nuit a été pluvieuse mais le matin semble "serein".
Arrivé Bd Thiers, impossible de se garer. Nous retournons donc place Victor Hugo pour finalement nous garer Bd de la République et tout cela, sans perdre Sophie a également pris son véhicule.
Il est près de 9h20 lorsque nous prenons la direction du champ de Mars. Une fois arrivée sur place, Sophie va retirer son bracelet d’entrée et Guillaume l’accompagne. Quant à moi, j’intègre la file d’attente de l’entrée Professionnel du monde des bulles.
Alors que 10h00 s’annonce et que les portes du festival s’ouvrent, il est déjà possible d’entendre les festivaliers de l’entrée principale se ruer au pas de course vers les différends stands. Nouveauté de cette année d’un point de vue de la sécurité, la mise en place de "portiques" qui ne dispensent pas de devoir ouvrir les sacs et de déposer ses clefs dans des bacs plastiques.
Une fois les contrôles réalisés, je me dirige directement vers le stand Dupuis ou je saisie trois albums : Télémaque (dont les previews et le thème m’ont "alléché"), La Boite à Musique (dont les couleurs ont su attirer mon intérêt) et le troisième album de la série Frnck découverte l’an passée. J’intègre alors la file d’attente – conséquente – pour les caisses ou l’on nous distribue des jetons de dédicace (un jeton par album acheté).


Une fois mes achats réalisés, je jette un œil à l’organisation des zones de dédicaces avoisinantes. La nouvelle disposition des éditeurs laisse augurer quelques moments "difficiles" quand la fréquentation sera à son comble.
Je vagabonde un peu, observe les stands et constate au niveau du Lombard la présence de Benoit ERS et DUGOMIER pour les Enfants de la Résistance. Je profite qu’il n’y ait pas grand monde mais également de la sortie du tome 4 pour l’acquérir et obtenir un ticket de dédicace. Chez Le Lombard, les tickets sont donnés contre achat de la BD de l’auteur une heure avant que celui-ci ne dédicace. Il est donc inutile d’acquérir trop en avance les BD que l’on souhaite faire dédicacer. Une fois en possession de l’album, je rejoins la file d’attente qui est organisée de la manière suivante : dédicace du scénariste avant celle du dessinateur.
Je passe un très bon moment en compagnie du duo des Enfants de la Résistance qui réalise de sympathiques et belles dédicaces.



L’ingéniosité est présente dans la dédicace de DUGOMMIER sous la forme d’un laisser passer (ausweiss) pour coller parfaitement à l’esprit et au thème de cette série à mettre entre toutes les mains.
D’ailleurs le succès de la série est au rendez-vous puisque la file d’attente ne fait qu’enfler.
Une fois mon passage effectué (aux alentours d’11h10), j’arpente de nouveau la bulle car les auteurs que je me suis "assigné" ne sont présents qu’à partir de 14h00.
Toujours chez Le Lombard, voyant que le dessinateur de l’album The Regiment est annoncé pour 13h00, je me décide à revenir aux alentours de 12h00 pour faire mon achat et obtenir un ticket.
En attendant je vaque, allant de stands en stands, regardant les nouveautés chez Paquet, les files d’attente chez Glénat et en allant me renseigner des conditions de dédicace pour les auteurs chez Panini : achat d’un album dans une liste prédéfinie donnant droit à participer à un tirage au sort. Ces conditions "rédhibitoires" me découragent. Le passage chez Panini me permet de constater que de nouvelles figurines vont être éditées dont la plupart reprennent les moules de la collection en plomb d’il y a quelques années chez Eaglemoss. Cette collection en "résine" et aux couleurs plus vives semble comporter de nouveaux personnages (ceux mis en avant par les dernières productions cinématographiques Marvel qui n’avait pas trouvés leur place dans la collection précédente tels des persos des Gardiens de la Galaxy).
Aux alentours de 12h00, je retourne sur le stand Le Lombard et découvre qu’il y a déjà une personne avec un album The Regiment en position d’attente. Je prends un album, le rejoins et nous débutons une file d’attente qui enfle rapidement.
Peu après 12h00, une jeune femme apporte les tickets en caisse. L’achat nous donne droit au fameux ticket).


Une fois en possession dudit ticket, nous gagnons l’espace dédicace ou la première personne a déjà pris position pour de nouveau former une file. L’attente jusqu’à 13h00 est l’occasion de lire l’album.
Quand T. LEGRAIN arrive, il discute aisément avec le premier de la file. Lorsque arrive mon tour, je lui demande le personnage de dont voici le rendu.


Tout en dessinant, T. LEGRAIN m’explique que le cycle est prévu en trois tomes avec la possibilité d’un autre cycle mais qu’il doit d’abord terminer son autre série en cours (Sisco). T. LEGRAIN est vraiment attentif à son lectorat.
Il est près de 13h20 quand je quitte le stand Le Lombard pour rejoindre mes objectifs suivants : Télémaque et/ou La Boite à Musique. Les auteurs et dessinateurs étant annoncés à partir pour 14h00, je file directement sur le stand Dupuis ou des files d’attente sont déjà composées. Au regard du nombre, j’intègre celle pour Télémaque et je n’ai pas à attendre longtemps avant que K. RUIZ et KID TOUSSAINT n’arrivent. La question en suspend : à quelle place le staff va-t-il les disposer ?
Un quart d’heure avant l’heure "fatidique", le staff défini les emplacements en disposant un album de la série dans un support PVC.
Je dois être le 3ème ou bien 4ème dans la file.
Lorsque les auteurs arrivent, ils dédicacent aussi bien du Télémaque que du Magic 7. C’est leur première séance de dédicace sur Télémaque puisque l’album est une "avant-première" de Dupuis pour le festival.
Quand je me présente face à K. RUIZ, je demande le personnage de Zéphyr.


A la suite KID TOUSSAINT réalise ses dédicaces et en réalisant la mienne, il trouve sa « phrase d’accroche » (bonne lecture mythique), c’est pour cette raison qu’il ajoutera n° 1 à ma dédicace.
C’est très sympa de discuter avec le scénariste et, tout comme pour la série Frnck l’an passé, on sent que Dupuis mise sur cet album jeunesse (mais pas que).
Une fois mon passage effectué, j’intègre la file pour La Boite à Musique où il y a près de 5 à 6 personnes déjà présentes. La motivation de CARBONE, la scénariste, est communicative. Elle est en verve et met parfois autant de temps que le dessinateur GIJE dans la réalisation de ses dédicaces. CARBONE qui est professeur des écoles à temps partiel explique qu’avec la charge et la passion qui l’animent dans son travail de scénariste elle va très prochainement quitter l’Education Nationale. Quand je me retrouve face à GIJE, je lui demande le personnage d’Igor.



Là encore, je passe un agréable moment en compagnie de cette équipe dont la série est très prometteuse.

Mon périple sur le stand Dupuis n’en est pas terminé pour autant puisque je gagne la file d’attente pour A. HENRIET. Celle-ci est déjà composée de 6 à 7 personnes, le premier se trouvant même être là depuis 13h00 pour une séance annoncé à 16h30. La question en suspend, à quel endroit va-t-il être installé ?
Une fois en place, A. HENRIET réalise de nombreuses Hannah mais c’est agréable de le voir dessiner tout en échangeant avec lui d’autant qu’il explique qu’il y a près de quinze ans qu’il n’est pas venu au FIBD. Lorsque je me présente face à lui, je lui demande "fatalement" une Hannah.
Au premier abord, A. HENRIET ne semble pas loquace mais au final, il s’avère qu’il est désireux de faire partager son travail en racontant des anecdotes sur la conception et la réalisation des albums de la série Dent d’Ours.
C’est un véritable plaisir et une réelle satisfaction d’avoir enfin pu le rencontrer et obtenir la superbe dédicace que voilà :


Lorsque je cède mon tour, il est un peu plus de 17h15. J’en profite alors pour arpenter de nouveau la bulle du Champ de Mars en attendant de retrouver Guillaume qui quant à lui aura navigué de bulles en bulles sous un ciel peu clément. Sophie qui l’a accompagné une bonne partie de la journée à quant à elle prit le chemin du retour.
Nous nous retrouvons aux alentours de 17h50 et décidons d’aller boire un verre au bar de l’Esplanade. Une fois installés, il nous paraît évident de commander un Monaco (Angoulême doit être le seul endroit ou je vais dans un bar et commande un Monaco). Un rituel en quelque sorte.
Après échanges sur nos plannings respectifs de la journée et découverte des dédicaces obtenues par l’un et l’autre nous décidons de demander la carte pour dîner avant de terminer la soirée au cinéma. Le service étant rapide, nous pouvons prendre le temps de déguster notre salade (une biquette agrémentée de miel et éclats de marrons).
Nous quittons le bar de l’Esplanade aux alentours de 19h35 pour rejoindre le Méga CGR tout proche.
Séance du soir : séance sans prise de tête, à savoir The Passenger avec Liam Nesson. Il semble que dernièrement et ce depuis Takken, Liam Nesson soit abonné à ce genre de films d’action qui reposent sur un cumul d’improbabilités. Heureusement, le film est bien rythmé pour ne pas décevoir mais laisse tout de même un arrière goût de "facilités".
Il est presque 22h00 quand la séance se termine et que nous optons pour rentrer au logement.
Une fois installé dans le lit, j’ambitionne de lire mes achats et poursuivre mon compte rendu mais malheureusement pour moi, dame fatigue en décide autrement et me "brise" dans mon élan en me projetant dans les bras de Morphée.

VENDREDI 26 JANVIER 2018

Réveillé à 7h20, j’en profite pour rattraper le retard de la veille concernant mon compte rendu. Après une demi-heure passée à composer des lignes, je me stoppe afin de réaliser les rites matinaux (ablutions, petit déjeuner …).
Aux alentours de 8h00, notre hôte arrive pour nous saluer et échanger avec nous.
Quand nous décidons de partir, il est déjà près de 9h20 et se profile la difficulté à trouver un emplacement de parking. Après un tour Bd Thiers et place Victor Hugo, nous redescendons par le Bd de la République où se présente à moi une belle place en créneau. Heureusement que je dispose d’une petite Twingo car sinon, nous étions repartis pour un tour de piste.
Vu l’heure à laquelle nous arrivons au champ de mars et n’ayant aucun objectif pour la matinée, nous décidons de débuter par la librairie Cosmopolite qui, à partir du vendredi, ouvre ses portes dès 9h30.
Il n’y a pas foule au sein de la librairie et constate qu’une file pour Olivier DAUGER est déjà constituée. Je décide de l’intégrer mais avant cela, je dois acquérir un album de l’auteur et je décide de prendre celui qu’il a réalisé dans la collection Agatha Christie chez Paquet. Cependant, il me faut attendre car la librairie ne dispose plus d’albums en stock et doit se réalimenter par un autre biais. Après une dizaine de minutes, une pile d’albums est apportée. Je m’enquiers donc d’un exemplaire, obtient mon ticket et attend mon tour.


Je suis le cinquième juste derrière un couple venu se faire dédicacer des albums de Ciel de Guerre. Olivier DAUGER est à l’image de la dernière fois ou je l’ai rencontré : discret, serein, attentif (il semble se souvenir de moi) et avide d’évoquer ses futurs projets (notamment un album sur la pilote Hélène BOUCHER à sortir en mai) tout en n’en dévoilant pas trop (une future série d’aviation qui se déroulera en 1940 mais traitée différemment que Ciel de Guerre et qu’il doit commencer en mars).
Olivier DAUGER me réalise Josie, personnage clé de l’album.


Il est alors aux environs de 10h30 lorsque je quitte la librairie Cosmopolite pour prendre la direction de l’espace Para-BD. Chemin faisant, qu’elle n’est pas ma surprise au coin de la place des Halles de croiser Antoine de Caunes et une partie de son équipe de France Inter puisque leur émission POPOPOP du jour est en direct de l’espace Franquin.
Mon passage au sein de l’Espace Para-BD est des plus rapide. En effet, très peu d’auteurs chez Comix-Buro et le vendeur de comics de l’an passé n’est pas présent. Seule hésitation, la présence d’Oscar MARTIN. En effet, le dessinateur de la série SOLO publiée chez Delcourt est en dédicace sur le stand OMINIKY EDICIONES à l’achat d’un sketchbook. La raison étant plus forte que la tentation, je passe mon chemin.
Je m’oriente alors vers la place New-York. C’est l’occasion en passant rue de Genève de découvrir un magasin de BD (éphémère ?) dans lequel dédicacent plusieurs auteurs dont Isabelle DETHAN.
Une fois entré dans le Nouveau Monde, c’est une foule du week-end qui est présente alors que nous ne sommes que le vendredi. Je scrute l’ensemble des exposants jusqu’au bout de l’espace BD Alternative. C’est l’effervescence dans cette bulle des "indépendants".
11h15, c’est l’heure ou je retrouve mon comparse avec lequel nous décidons de nous consacrer aux expositions du centre ville sachant que mon prochain et dernier objectif, Bruno DEQUIER, est annoncé pour 17h00 chez DUPUIS.
Nous débutons notre tournée par l’exposition Sonny LIEW puisque le théâtre se trouve à coté de la place New-York. Nous découvrons de superbes planches mais également de magnifiques portraits.




Etape suivante, le musée d’Angoulême qui héberge l’exposition consacrée au Maître Ozamu TEZUKA. La notoriété de l’artiste n’est pas à démontrer au regard de la foule qui s’empresse pour profiter des œuvres exposées. C’est à la fois un "enchantement" visuel mais également nostalgique. Quel bonheur de retrouver des personnages ayant accompagné mes jeunes années : Princesse Séphyr, Léo le roi lion, Astro le petit robot (et la non moins fameuse et mémorable chanson du dessin animé). Le "geekomètre" est à son comble avec l’attraction permettant de découvrir l’intérieur d’Astro grâce à une lampe à UV.















 




  
A la sortie, mon comparse craque pour le « goodies » qui est une transposition au format A4 de l’attraction avec lampe à UV. Il en profite également pour acquérir le catalogue de l’exposition, un ouvrage superbe qui permet d’apprécier pleinement les planches exposées.
Le public est tellement nombreux que l’organisation est obligée de restreindre l’accès en régulant les entrées des groupes.
Terminus dans notre circuit des expositions, l’espace Franquin et l’Art de Naoki URASAWA (il est près de 12h50). C’est un artiste que je ne connaissais pas mais dont la production est riche et foisonnante.

 




Nous quittons la salle d’exposition aux alentours de 13h30 et avons la surprise de découvrir, dans une salle jouxtant la boutique, une bonne partie de l’équipe de l’émission Par Jupiter. Les membres sont en pleins travaux préparatoires pour l’émission de 17h00. Chacun est "affairer" devant un ordinateur portable que ce soit le "troublion" Guillaume MEURICE, la "caustique" Charline VANHOUENECKER, le "troubadour" Frédéric FROMET et j’en passe (ceux-là voudront bien m’en excuser).
Vu l’heure, nous décidons d’aller déjeuner et nous poser un peu. Nous optons pour la Mie Caline qui nous rapproche du Monde des Bulles.
Après avoir bien pris le temps d’avaler notre sandwich, nous prenons des chemins différents puisque je m’oriente vers le stand Dupuis alors que Guillaume prend la direction du pavillon Manga.

En effet, pour être certain d’obtenir une dédicace de Bruno DEQUIER sur la série Louca, je décide d’arriver assez tôt, voir même très tôt. Il n’est que 14h30 (alors que le dessinateur est annoncé à 17h00) et j’observe si au niveau de l’espace dédicace Dupuis, une file a déjà été constituée. Il n’en ait rien. Je créé donc la file puis constate qu’un jeune homme attend également devant le stand ce qui permet de nous associer. Après une bonne dizaine de minutes, nous décidons de nous installer au sein de l’espace dédicace. Alors que nous attendons sagement, les files pour Arthur DE PIN et MUNUERA ne cessent d’enfler. L’heure tourne et aux alentours de 16h45/16h50, le staff Dupuis positionne les différents auteurs ce qui permet aux personnes dans les files "provisoires" de gagner les emplacements "définitifs".
Je laisse passer devant moi le jeune homme qui attendait également depuis 14h45.
Il est près de 17h10 quand Bruno DEQUIER s’installe et 17h20 quand mon tour arrive. Lorsque je me présente à lui, je lui demande le personnage de Nathan pour mon fils qui est un adepte de cette série centrée sur le football mais pas que. C’est l’occasion d’un échange très sympathique avec ce créateur/illustrateur ayant officié dans l’animation, ce qui se retrouve d’ailleurs dans son dessin.


Il est à peine 17h30 quand je quitte le stand Dupuis.
Nous nous retrouvons alors avec mon comparse afin de nous désaltérer au bar de l’Esplanade (Monaco à la clef, forcément !!!).
C’est l’occasion d’une pause avant de regagner de nouveau le Monde des Bulles et découvrir la fresque complète réalisée par Kenny RUIZ pour la série Télémaque.






En passant sur le stand Urban Comics, je découvre une édition exclusive de l’Album JLA vs Suicide Squad. J’en prends une photo afin de l’envoyer à une connaissance pour savoir s’il est intéressé. Alors que je me trouve dans le pavillon Manga, j’ai une réponse concernant l’album Urban. Je reprends donc la direction du Hall 1 pour acquérir cet album avec une couverture "spéciale" Angoulême.
Nous nous rejoignons de nouveau avec Guillaume et regagnons de nouveau notre bar habituel et reboire un verre avant de nous diriger vers le cinéma pour la séance "The Greatest Showman" avec Hugh Jackman.
La bande annonce de cette comédie musicale m’avait "aguiché" mais au-delà du divertissement, je n’en attendais pas grand-chose. Bien loin s’en faut car interprétations de qualités, casting hétéroclite et messages d’humanisme et tolérance composent cette fresque haute en couleur dont la cadence rythmée et rythmique vous emporte dans un vertige visuel et sonore.
Un seul mot à la fin de la séance : Ouah !!!
Avec mon comparse lorsque les lumières se sont rallumées nous étions en "phase" pour louer les qualités de ce divertissement.
C’est donc avec des images et des mélodies plein la tête que nous regagnons le logement. Sur le chemin, au détour des conversations, une évidence se dessine : ce vendredi sera notre dernière journée de festival. Le programme ayant été riche, nous ne voyons pas l’intérêt de rester une journée de plus.
Comme il n’est pas encore trop tard, j’en profite pour lire une partie des albums acquis ces derniers jours avant que le sommeil ne m’impose à poser les ouvrages.


SAMEDI 27 JANVIER 2018

Malgré notre décision de ne pas retourner sous les bulles du festival, il n’en demeure pas moins que l’heure du réveil n’en est pas pour autant tardive. Après les usages de rigueur et un bon petit déjeuner, nous avons le plaisir d’accueillir notre hôte. C’est l’occasion d’échanger avec lui sur de nombreux thèmes dont, bien évidemment, les actualités au sujet d’Angoulême et sa périphérie. Il est presque 9h30 lorsque nous quittons le logement pour le chemin du retour et il est aux alentours de 11h45 quand j’arrive au bercail.


BILAN = Une nouvelle fois, une édition riche en évènements (notamment les expositions et ce même en en ayant fait qu’une infime partie), en découvertes BD (Miss Marple, Télémaque, la Boite à Musique …) et en rencontres d’auteurs aussi bien ceux abordés pour la première fois (A. HENRIET, K. RUIZ, GIJE, B. DEQUIER, T. LEGRAIN) que ceux avec lesquels j’avais déjà eu l’occasion d’échanger (B. ERS et O. DAUGER).
Le plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité et la gentillesse des « artistes » qui nous "comblent" via leurs dédicaces.
Comme tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et aventure bédéphile.


Libellés