Un peu de fun en ces temps troublés (et parce qu'il faut bien s'occuper).
Après le parodique Viens à la maison y'a le printemps qui chante (Yann Lambiel). Un futur tube, Le lundi confiné ! (voir post ci-dessous)
Paroles : Ma pomme
Chanson : Malheureusement pour vos oreilles, ma pomme
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- 79, France
- Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.
21 mars 2020
6 mars 2020
FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2019 - Rétrospective
J –
X semaines (ECHAUFFEMENTS)
Pour
le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte
permettent de confirmer notre déplacement.
Pour
les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en
temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), je peux
les récupérer dès le samedi 18 janvier. La grande nouveauté est
que le badge est "indissociable"
du bracelet. En effet, il est nécessaire de présenter à la fois le
badge et le bracelet lors des contrôles aux entrées.
Pour
l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des
auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans
mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il
y a tout d’abord des connexions régulières sur le "web"
afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des
éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie
généralement les noms des auteurs présents avant les sites des
éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours
avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des
différentes bulles. Plans qui ne seront en lignes que très
tardivement puisque le site à droit à une mise à jour le 22/01.
Pour 2019, la disposition de certains éditeurs a changé (notamment
Paquet
qui se retrouve dès l’entrée principale ou même l’absence
d’Akiléos).
Cette année, en consultant les plans, on peut constater la mise en
place d’un espace Manga au niveau du CNBDI. Heureusement, la
présence de navettes gratuites facilitera les trajets.
Enfin,
il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou
facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de
dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications).
D’ailleurs, Le Lombard ne mettra à disposition son planning qu’à
partir de 10h00, le mercredi 23/01. Autre source non négligeable de
partage d’informations sur la mise à disposition et la publication
des plannings ou bien horaires des séances de dédicaces : le
forum Bd’Gest.
Une
fois que j’ai glané et "affiné"
mes projets, tout comme l’an passé, je me réalise un
planning/programme récapitulatif qui doit faciliter mon organisation
mais également "optimiser"
mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du
festival, tout comme mon cahier de note.
En
revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings
affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car
il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon
les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à
l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une
file d’attente peut imposer un plan B.
MARDI
22 JANVIER 2019 (les derniers préparatifs)
C’est
la dernière ligne droite puisque le moment le plus « opportun »
pour préparer mon sac et me faciliter le départ après le boulot.
Je passe donc en revue selon une checklist l’ensemble des éléments
dont je vais avoir besoin pour mon séjour. Elément indispensable à
prendre en compte, la météo. En effet, selon les conditions
météorologiques prévisionnelles, il est nécessaire d’adapter
ses tenues. Autre point important, les affaires de toilette puisqu’il
m’est déjà arrivé d’oublier ma brosse à dents.
MERCREDI
23 JANVIER 2019 (LE BASSIN SE RAPPROCHE)
Le
matin, après la parution du planning du Lombard,
j’édite la version "définitive"
(qui en réalité ne l’est jamais puisqu’il peut y avoir des
imprévus ou rajouts sur place, tel Félix
DELEP pour cette édition 2019)
de mon programme prévisionnel (cf ci-dessus) de
rencontres/dédicaces.
Après
la débauche, retour au bercail puis dernier contrôle des affaires à
emporter en fonction de ma checklist. J'attends mon comparse avec
lequel, cette année, nous faisons voiture commune. Nous quittons mon
domicile aux alentours de 20h15 pour une arrivée au logement vers
22h20. Sophie qui est arrivée près d'une demi-heure avant nous
s'est déjà installée. Nous déchargeons donc le véhicule de
Guillaume et prenons "possession"
de nos espaces respectifs. S'ensuit un long moment d'échanges BD et
para-BD avant que nous allions nous coucher.
JEUDI
24 JANVIER 2019 (LA MISE A L’EAU)
Réveillé
à 7h30, je me lève pour prendre mon petit-déjeuner.
Aux
alentours de 8h00/8h15, notre hôte est de passage. C’est
l’occasion de prendre des nouvelles.
Nous
décidons de partir vers 9h15 mais notre départ est retardé de
quelques minutes puisque Guillaume ne remet plus la main sur son
badge. Ce matin, les chauffeurs ont également l’occasion de
dégivrer leur véhicule.
Il
est 9h30 quand nous pouvons enfin nous stationner Bd de la République
puisque le Bd Thiers est complet.
Après
une dizaine de minutes de marche, nous arrivons au champ de mars.
Tandis que j’y reste pour intégrer la file de l’accès
Professionnel, Guillaume et Sophie préfèrent s’orienter vers
d’autres bulles moins sollicitées au niveau des entrées (et non
pas de la fréquentation).
A
l’ouverture du salon (10h00), le "zèle"
de l’équipe de sécurité au niveau de l’entrée Professionnel
retarde grandement l’accès et l’entrée dans la bulle. En
revanche, tout comme les années passées, la "temporisation"
du public au niveau de l’entrée principale fait que dès 10h00,
l’accès est possible et bon nombre de personnes se ruent vers les
stands souhaités (le brouhaha des pas de course est
caractéristique).
Une
fois entrée (aux alentours de 10h20), je jette un premier coup d’œil
dans la bulle en guise de repérage. Ensuite, direction le stand
Urban Comics pour le
tirage au sort de JOCK ou
une file importante est déjà constituée. Au moment du tirage (ou
plutôt de la distribution), à une quinzaine de personnes devant
moi, il n’y a déjà plus de tickets.
Je
prends ensuite la direction du stand Dupuis
afin d’acquérir plusieurs albums : 2
nouveautés/avant-première avec Kid
Noize et Télémaque
T. 2 ainsi que l’album Champignac.
Ces
achats me donnent droit à 3 jetons dédicaces (identiques à ceux du
jeudi de l’an passé) ainsi qu’un joli Tote Bag (très "tendance"
en ce moment avec la disparition des sacs plastiques).
Je
poursuis alors ma découverte de la bulle et en allant sur la stand
Paquet, je découvre
Patrick HITTE en pleine
séance de dédicace. Ayant eu l’occasion de feuilleter l’album
en librairie, j’avais décidé d’acheter son ouvrage consacré
aux Pinups et avait retenu la séance du jour mais de l’après midi
chez Cosmopolite (qui
hébergera bon nombre de séance de dédicaces des auteurs Paquet
en raison d’un emplacement de l’éditeur dans le Monde des Bulles
qui n’est pas des plus opportun).
J’achète
donc l’album et obtient le dessin que voici :
Pour
l’anecdote, Patrick HITTE
à rajouter l’étoile quand je lui ai annoncé mon prénom.
Un
échange très intéressant avec l’artiste qui me permet
d’apprendre qu’il est prévu d’autres albums consacrés à son
travail.
Comme
je n’ai rien d’autre de prévu avant quelques heures dans cette
bulle, je me dirige vers l’espace Para-BD et plus précisément sur
le stand Comix-Buro. Quand
j’y arrive, je découvre que des tickets ont été distribués pour
la séance d’Alberto
VARANDA (tickets à
l’effigie du personnage de ? de la Mort Vivante) et qu’il ne
reste qu’une place sur la liste. Je fais donc l’acquisition d’un
sketchbook de l’auteur (le tome ? que je n’avais pas) pour
pouvoir intégrer la liste des "élus"
du jour (qui ne seront que 10). Il est alors à peine plus de 11h30
et comme sa dédicace n’est qu’à 14h00, j’ai le temps de
retourner champ de mars et notamment d’aller faire un passage à la
librairie Cosmopolite ou
il faut présenter ses albums pour y faire apposer un autocollant
Cosmopolite Rouge (enfin bref !!!).
Etant
tout proche du cinéma CGR, je vais prendre des infos pour la séance
de l’avant première du soir : Dragon Ball Super Broly (et
oui, mon coté geek et nostalgique est bien là, ce qui fait souvent
dire à ma femme qu’elle est la seule adulte de la maison).
J’appelle
mon comparse pour lui signaler que la séance est à 20h15 en salle
2. Celui-ci est donc OK pour que je puisse retirer 2 tickets aux
bornes de réservation (et il est aux alentours de 12h00).
Pour
ne pas être en retard et être même dans les premiers à la
dédicace de VARANDA (mon
planning prévisionnel étant plutôt chargé ),
je repars vers l’espace Para-BD.
Sur
le chemin, j’en profite pour m’arrêter à l’espace Franquin
pour admirer l’exposition consacrée à Milo
MANARA ainsi que celle dédiée à Tsutomu
NIHEI. Heureusement pour moi, ce n’est pas encore la
foule des "grands
jours". L’accès
est aisé et fluide et il est possible de prendre son temps devant
chaque planche.
Deux
expositions d’univers totalement différents mais à la richesse
graphique et visuelle indéniable.
Je
quitte les expos aux alentours de 12h50 et me retrouve sur le stand
Comix-Buro pour 13h00. Je
suis le premier arrivé. J’en profite pour discuter avec le staff
qui est très sympa et qui en profite pour prendre sa pause déjeuner
(au menu, ce sont des sushis). Progressivement, les autres personnes
de la liste arrivent. Nombreux sont ceux qui disposent de l’album
grand format en noir et blanc que je n’ai pas osé apporter de peur
de "l’écorner"
dans mon sac et les transports. Je me suis donc "contenté"
de la version Canal BD qui rentrait plus facilement dans ma sacoche.
Alberto
VARANDA est annoncé pour 14h00 mais n’arrivera qu’à
14h30. Il est très rare que ce dessinateur soit en retard à ses
séances mais là, il était en pause déjeuner avec d’autres
auteurs.
Une
fois installé, Alberto en véritable "virtuose"
me réalise la Martha que voici.
Je
prends un peu de temps pour discuter avec lui et le féliciter pour
ce magnifique album. La qualité est d’autant plus appréciable et
"apprécié"
lorsqu’on a pu avoir la version Noir et Blanc.
Il
est alors un peu plus de 14h45 et je reprends la direction la
direction du champ de mars avec pour objectif Le
lombard et sa nouveauté qui a bénéficié d’une
mise en avant des plus conséquente : Green
Class.
A
mon arrivée sur la boutique, il y a déjà une petite file
constituée à attendre l’heure de distribution des tickets (chez
Le Lombard, c’est 1
heure avant le début des séances).
Une
fois l’heure atteinte, nous pouvons acheter notre album et obtenir
un ticket pour ensuite intégrer la file "prédéfinie"
dans l’espace dédicaces.
L’ordre
de passage est celui des achats, je suis donc 5ème
dans la file. L’auteur annoncé pour 16h00 se présente dès 15h45
devant son public. J’attends patiemment et sagement (pour preuve
cette photo qui m’immortalise en pleine lecture).
Soudain,
alors que la personne devant moi est en train de se faire dédicacer
son album, l’alarme retentit invitant les festivaliers à quitter
la bulle dans le calme. Nous nous exécutons avec une certaine
amertume (mais sans véritable crainte). Tout le monde ne jouera
malheureusement pas le jeu confirmant à l’occasion que pour
certains, la passion est plus forte que la raison. Une fois que j’ai
mis les pieds dehors, il ne me faut pas attendre 30 secondes avant
d’apprendre que c’est une erreur et qu’il est possible de
regagner la bulle (sans fouille de sécurité). Cet "incident"
aura duré moins de 10 minutes. A notre retour, nous pouvons
reprendre nos places normalement en respectant l’ordre de passage
où il en était.
Quand
arrive mon tour, c’est un réel plaisir de discuter avec David
TAKO, jeune dessinateur dont c’est la première BD
intégrale (il avait réalisé une histoire courte dans un album
Marsupilami). Il est très soucieux des retours des lecteurs.
Comme
je l’ai vu dessiner une bonne partie des protagonistes de l’album,
je lui demande le personnage de Noah mais dans sa version
"transformé".
Voici
le résultat :
Prochaine
étape après cet échange des plus sympathique : l’une de mes
missions de cette année à savoir une dédicace d’un album de la
série Mortelle Adèle
pour ma nièce.
Je
me dirige donc vers le stand BD Kidz.
Pour les auteurs de Mortelle Adèle,
le succès est tel que les dédicaces sont sur ticket et le nombre
limité à 50. Je fais donc l’acquisition d’un album et obtient
le ticket suivant :
J’intègre
ensuite la file qui est déjà conséquente et qui ne va cesser de
grossir.
Qu’elle
n’est pas ma surprise de constater que les dédicaces se font à
« quatre » mains puisque le scénariste réalise
également des dessins alternant avec sa dessinatrice. Quand la
personne devant moi se présente aux auteurs, il dispose de deux
albums qu’il présente à chacun des artistes. Les deux auteurs
terminent leurs dédicaces de « concert » ce qui me
permet de tendre mon album à Diane LE
FEYER qui réalise la dédicace que voici :
Je
me rends ensuite sur le stand Dupuis
afin d’intégrer la file d’OTOCTO
pour l’album Kid Noize.
Il y a énormément de monde chez Dupuis
(notamment pour Emile BRAVO)
mais très peu pour OTOCTO.
A mon arrivée, il n’y a que deux personnes dans la file. Lorsque
se présente mon tour, le dessinateur débute de suite sans me
demander ce que je souhaite. Quel importance puisque j’ai le
plaisir de constater qu’il dessine le Chien.
OTOCTO
semble être quelqu’un de discret voir même timide. Comme ce doit
être sa première séance de dédicaces, il est "hésitant",
usant de sa gomme pour corriger ce qui ne lui plait pas ce qui me
conforte dans l'idée que le dessin n’est pas chose "facile".
Cela me rappelle également par la même occasion une
session de dédicace de MALFIN
lors de sa présence à Angoulême pour la sortie du premier tome de
Golden City (janvier 1999,
20 ans déjà et date ou le champ de mars, qui était encore une gare
routière, disposait de deux grandes bulles).
18h00
approchant, je décide de retourner sur le stand Comix-Buro.
En passant devant le stand Casterman, je découvre que Félix
DELEP est en dédicace pour Le
Châteaux des animaux, je prends des renseignements
auprès de la dernière personne de la file qui m’annonce que cette
dernière est close. Je poursuis donc ma route avec le désir de
rencontrer ADRIAN pour
l’album l’orphelin de Perdide.
Quand j’arrive sur le stand Comix-Buro,
à ma grande surprise, il n’y a que deux personnes à attendre. Je
souhaite donc acquérir l’album mais le staff m’indique qu’une
liste a été établie, que toutes les personnes inscrites ne sont
pas présentes et qu’Adrian prend 20 mn par dédicace. Le staff me
demande d’attendre 18h45 pour voir si les inscrits ne reviennent
pas et dans le cas où il n’y aurait personne, je pourrais
"prétendre"
à me faire dédicacer un album. J’attends donc patiemment en
contemplant ADRIAN
réaliser 2 dédicaces en près d’une heure puisque l’une des
personnes à demander le vaisseau du Héros qu’ADRIAN
à très peu dessiné celui-ci étant généralement réalisé en 3D
(sur un concept d’O. VATINE)
puis intégré aux cases. Cela n’empêchera pas Adrian de réaliser
un magnifique dessin qu’il finalisera à l’aquarelle.
Il
est alors un peu plus de 18h45 et personne n’est revenu. Je demande
donc à ADRIAN s’il peut
me réaliser une dédicace et celui-ci à la gentillesse d’accepter
[le "je suis
d’accord" en
français (pour un dessinateur espagnol) résonne encore].
Voici
ce qu’il me réalise :
Il
est déjà aux alentours de 19h05 lorsque je quitte l’espace
Para-BD pour retrouver Guillaume (à Carrefour City, une des
nouveautés découverte cette année). Nous poursuivons par le bar de
l’Esplanade pour notre Monaco « annuel » ou notre halte
perdure pour le diner (salade Biquette et coupe Ardéchoise en ce qui
me concerne).
Le
service ayant été rapide, nous pouvons quitter le bar à 20h00 pour
prendre la direction du CGR et profiter de l’avant première de
Dragon Ball Super Broly.
Qu’elle
n’est pas ma surprise de constater que le film était également
programmé en salle 1 et que je n’ai pu avoir des places que pour
la salle 2, ce qui laisse supposer d’un nombre important de
réservations par anticipation. Deuxième surprise lorsque nous
entrons dans la salle puisqu’il ne reste pas beaucoup de places. Le
film était donc attendu par bon nombre "d’aficionados".
Au
bout d’1h20 de film, que dire !!! Il y avait bien longtemps
qu’il n’y avait pas eu un film Dragon Ball de cette trempe. C’est
une véritable claque visuelle et sonore. La résurrection de "F"
était de qualité mais là, la barre est un cran en dessus et,
cerise sur le gâteau, Broly devient canon dans la "chronologie"
Dragon Ball. Je ne sais pas si c’est un critère de qualité ou
bien de satisfaction mais à la fin de la séance, il y a eu de
nombreux applaudissements (il faut tout de même relativiser et
raison, savoir garder).
Il
est près de 22h00 lorsque nous regagnons la voiture pour rentrer au
logement où nous ne tardons pas à nous coucher après cette journée
plutôt "intense".
VENDREDI
25 JANVIER 2019 (MOUVEMENTS DE BRASSE)
J’anticipe
la sonnerie du réveil et me lève dès 7h00. Après les divers
préparatifs de rigueur, nous pouvons quitter le logement aux
environs de 9h15. Ce matin, pas besoin de gratter les vitres du
véhicule puisque les températures sont bien remontées (7° ce qui
fait un sacré différentiel avec la température de la veille).
Nous
arrivons place Victor Hugo et il n’y a déjà plus de places de
stationnement gratuites aussi bien aux alentours (en raison notamment
du marché) que le long du Bd Thiers. Après une "errance"
de près de 10 mn en quête d’une place, c’est finalement le
long du Bd Denfert-Rochereau que nous pouvons nous garer, avec, par
conséquent, un peu de marche à pied à la clé pour rejoindre le
Champs de Mars.
Nous
intégrons la file d’accès Professionnels qui est déjà bien
"garnie".
Nous n’avons pas à patienter longtemps avant l’ouverture mais
comme la veille, le "zèle"
ou le manque de personnel de la sécurité ralenti considérablement
les entrées qui se font au compte-goutte et c’est aux alentours de
10h20 que les espaces de la bulle nous sont "autorisés".
Le
jeudi soir la file de dédicaces pour Félix
DELEP avait été arrêtée, je n’avais donc pas pu
y participer. Le dessinateur n’était pas à mon "planning"
mais comme j’avais particulièrement apprécié la première
gazette et que la seconde vient de paraître, je retourne sur le
stand Casterman pour
tenter le coup. Quelle n’est pas ma surprise de constater à mon
arrivée que la file est quasiment vide (il n’y a que deux
personnes devant moi). L’homme qui me précède me raconte que la
veille Félix DELEP
s’était fait rappeler à l’ordre par le staff Casterman
car il avait dédicacé sur feuille "volante".
En conséquence, il dessine sur les exemplaires des gazettes ce qui
n’est pas chose aisée puisque les espaces disponibles sont
réduits.
Lorsque
je me présente à lui, je lui demande le rat et voici le résultat :
Là
encore, je découvre un jeune dessinateur réservé et
plutôt« timide » mais dont le trait est sur et avec
lequel il est très intéressant d’échanger.
Je
me dirige ensuite vers le stand Dupuis
puisque je souhaite rencontrer Kenny
RUIZ pour le volume 2 de Télémaque.
A mon arrivée, il y a déjà énormément de monde. Les files des
auteurs présents sont biens remplies et plusieurs autres se sont
mises en place pour les auteurs à venir (notamment MUNUERA
et PEDROSA). Après
échange avec une personne du staff Dupuis,
celle-ci m’annonce que Kenny RUIZ
n’arrivera qu’à 14h30 au lieu de 13h00 (problème lié à son
transport en avion). Comme il n’est qu’aux alentours de 11h00, je
décide de bouger un peu et me dit que c’est l’occasion d’aller
voir l’exposition CORBEN.
Je
prends donc la direction du musée d’Angoulême. A mon arrivée, il
faut faire la queue, signe que l’exposition a du succès. Il faut
grimper jusqu’au troisième étage du musée afin de contempler les
œuvres du créateur de Den. Cette magnifique expo consacrée aux
divers univers traités par CORBEN
me rappelle l’époque où j’achetai mes comics aux Nageurs de
Sables à Tours car Olivier, le vendeur (mais également l’un des
gérants), était un adepte et il m’avait fait découvrir
différents travaux de l’artiste dont, bien évidemment, DEN.
Les
planches "originales"
sont superbes et les tableaux présents attestent du talent de
l’auteur aussi bien sur le trait que sur la couleur. L’expo qui
s’étale sur deux étages permet d’apprécier l’étendu de ses
réalisations qui vont de l’horrifique au fantastique (les deux
étant parfois "entremêlés")
en passant par le comics puisque quelque planches consacrées à
Banner ou Luke Cage sont présentées.
Bon
nombre de planches ou tableaux sont de véritables "chocs"
visuels. Le traitement des corps et de l’anatomie dans le travail
de CORBEN est souvent
"outrancier",
ce qui est à la fois déroutant et peut paraître, pour bien des
regards, choquant. Cependant, on ne peut lui retirer le coté
"percutant"
de son œuvre, telle la violence qui se dégage de certains de ses
personnages.
Après
trois quart d’heure consacré à cette expo, je reprends le chemin
du champs de mars.
Une
fois arrivée sur le stand Dupuis
(aux alentours de 12h45), j’observe afin de voir si une file pour
Kenny RUIZ est déjà
constituée et, à première vue, il n’en est rien. J’attends
donc patiemment et lorsque les files "tampons"
qui attendaient pour les auteurs de 13h00 gagnent les emplacements de
dédicace désignés par le staff, un vide se crée et comme l’espace
ne supporte pas le vide, je me lance pour créer une file. Je demande
donc à une responsable de la gestion des dédicaces si je peux créer
une file et celle-ci me répond par l’affirmative et m’invite
même à m’installer au niveau de l’espace déjà défini pour
les auteurs. Je rejoins donc l’emplacement désigné et, alors que
je pense être le premier, je constate que la file à coté de celle
ou je me trouve est pour Kenny RUIZ.
Je l’intègre alors et me retrouve être le 9ème, ne reste plus
maintenant qu’à attendre l'arrivée du dessinateur pour 14h30.
L’attente
me permet de "dévorer"
l’album que je trouve un cran au dessus du premier dans le schéma
narratif et l’action, ce qui peu paraître normal puisque les
auteurs n’ont plus à reposer la trame de départ (la constitution
de l’équipe) et ce, même si de nouveaux personnages font leur
apparition dont un qui va tenir une place importante dans le groupe.
L’attente
est également agrémenter de discussions avec les personnes qui
composent la file comme cette jeune femme dont la mère semble tout
aussi passionnée que la fille (ce qui se confirmera lorsqu’elle
reviendra voir sa fille pour lui montrer le bracelet de dédicace
obtenu pour J.-L. MOURRIER).
Il
est près de 14h40 quand les auteurs s’installent dans une bonne
humeur communicative. Le dynamisme de Kenny
RUIZ se retrouve dans ses dédicaces dont le trait
affirmé est net et rapide.
Lorsque
je me présente à eux, je les félicite pour cet album et précise à
Kid TOUSSAINT l’avoir
trouvé un cran au dessus du premier. Je leur dit que j’apprécie
énormément les pages "prologue"
de départ de chaque album ainsi que pour ce tome 2 l’orientation
choisie pour traiter l’Hadès.
Kid
TOUSSAINT traduit à Kenny
RUIZ qui apprécie énormément ces retours (notamment
le traitement visuel en Hadès puisque c’est de son initiative).
Kid TOUSSAINT annonce
qu’il aimerait que le tome 3 puisse sortir en septembre (ce qui
fait dire à Kenny RUIZ en
plaisantant qu’il travaille comme un esclave).
C’est
un agréable moment passé en compagnie de cette équipe créative de
la série Télémaque, et
cerise sur le gâteau, Kenny me réalise le superbe Achille que
voici :
Je
les remercie vivement et laisse la place au suivant car la file n’a
cessé d’enfler au fur et à mesure de l’attente.
Prochaine
étape, la seconde "mission"
qui m’a été confiée pour ce festival, à savoir une dédicace
sur un album jeunesse pour le fils d’une amie.
Je
m’oriente donc en direction du stand BD
KIDZ que j’avais fréquenté la veille pour Mortelle
Adèle.
Arrivé
sur place, je prends la "température"
de la file d’attente face à Vincent
CAUT et il n’y a que deux ou trois personnes
présentes. Je vais donc faire l’acquisition d’albums de la série
AVNI pour ensuite intégrer
la file.
Vincent
CAUT aime échanger et prendre le temps avec son
public.
Voici
la dédicace qu’il réalise :
Je
retrouve alors mon comparse avec lequel nous décidons de boire un
café dans le coffee-shop français du coin à savoir Columbus. Ayant
pris un grand café et celui-ci étant très chaud, notre pause est
assez longue.
Nous
prenons ensuite la direction de la galerie en dessous du champ de
mars. L’occasion de faire un tour dans le Micromania qui dispose du
rayon produit dérivé le plus fourni et aéré de ce que j’ai pu
voir jusqu’à maintenant dans un Micromania (mais mon expérience
se limite à Niort et Cholet).
Nous
poursuivons jusqu’à la librairie Cosmopolite
ou Guillaume fait l’acquisition de l’Album Ces
jours qui disparaissent de Timothé
LE BOUCHER chez Glénat
afin de se le faire dédicacer. Ce passage à Cosmopolite
me permet de trouver la BOF du film Spider-Man : New Generation.
Je
laisse alors mon comparse et retourne au sein du Monde des Bulles du
Champ de Mars ou je me promène d’éditeurs en éditeurs afin de
regarder l’affluence auprès des différents auteurs en dédicaces.
Il
est près de 18h30 lorsque je rejoins Guillaume qui a terminé à
Cosmopolite. Comme nous ne comptons pas aller au cinéma ce soir et
que nous souhaitons pouvoir nous reposer le plus tôt possible, nous
optons pour acheter à manger à emporter et le consommer au
logement. Nous quittons donc le centre d’Angoulême pour nous
diriger vers une grande surface dans l’espoir d’y trouver un
Pizzaiolo. Manque de chance, dans le Leclerc ou nous nous trouvons,
il n’y en a pas et comme nous avons la flemme d’aller voir
ailleurs, nous nous rabattons sur des plats à emporter du rayon fast
food.
Une
fois arrivé au logement, nous passons à table (sans oublier de
boire une petite bière en guise d’apéro) et prenons le temps de
diner tout en échangeant nos impressions concernant cette édition
du festival. C’est également l’occasion de confirmer notre
départ dès le lendemain matin car le jeudi et le vendredi ayant été
riches, prospères et ayant satisfaits à nos souhaits, nous ne
voyons pas l’utilité de retourner au sein des bulles uniquement
pour profiter d’un bain de foule et subir une attente interminable
du fait des conditions de sécurité.
Il
est alors près de 20h30 lorsque nous gagnons nos chambrées afin de
bouquiner et/ou regarder des séries télévisés
SAMEDI
26 JANVIER 2019 (SORTIE DE BASSIN)
Levé
dès 7h00. Préparatifs habituels et rangements afin de préparer
notre retour au bercail.
A
8h15, notre hôte passe nous faire un petit "coucou". Nous
échangeons un peu puis, après voir chargé le véhicule, quittons
le logement aux alentours de 8h45 après avoir vivement remercié
Jean-Claude pour son accueil et sans qui nous ne pourrions profiter
de ce périple de passion.
Sur
le chemin du retour, Guillaume souhaite s’arrêter à Saint-Maixent
(il est alors près de 10h15) pour voir si le Camion à Pizza de son
enfance est toujours présent sur le marché (A chacun ses
"madeleines de
Proust").
Malheureusement après avoir fait le tour des stands et exposants,
pas de traces dudit pizzaiolo. Nous reprenons la route avec une
arrivée au domicile pour ce qui me concerne aux alentours de 11h30.
BILAN
= L’édition 2018 avait été riche de rencontres et découvertes
(GIJE, K. RUIZ …).
L’édition
2019 restera mémorable en raison de la découverte de nouveaux
artistes mais aussi parce que j’ai pu accéder à l’ensemble des
objectifs fixés (les artistes OTOCTO,
D. TAKO, A.
VARANDA, ADRIAN,
P. HITTE, K.
RUIZ et les séries AVNI
et Mortelle Adèle). Cette
édition est également marquée par l’imprévu/"opportunisme"
(F. DELEP) mais aussi par
les expositions CORBEN &
MANARA. Là encore, mon
plaisir n’en a été que plus Grand grâce, une nouvelle fois, à
la gentillesse et la disponibilité des "artistes"
qui nous remercient et nous comblent à leur manière, à savoir en
nous réalisant des dédicaces.
Je
remercie tout particulièrement notre hôte sans qui nous ne
pourrions vivre et partager cette passion et aventure bédéphile.
FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2018 - Rétrospective
J
– X semaines
Pour
le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte
permettent de confirmer notre déplacement.
Pour
les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en
temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), Guillaume
à pu les récupérer en amont.
Pour
l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des
auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans
mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il y
a tout d’abord des connexions régulières sur le "web"
afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des
éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie
généralement les noms des auteurs présents avant les sites des
éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours
avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des
différentes bulles.
Enfin,
il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou
facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de
dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre
source non négligeable de partage d’informations sur la mise à
disposition et la publication des plannings ou bien horaires des
séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une
fois que j’ai glané et "affiné"
mes projets, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui
doit faciliter mon organisation mais également "optimiser"
mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du
festival, tout comme mon cahier de note.
En
revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings
affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car
il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon
les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à
l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une
file d’attente peut imposer un plan B.
MARDI
23 JANVIER 2018
J’édite
mon planning prévisionnel et commence à anticiper la préparation
de mes affaires pour le "grand"
départ du lendemain.
MERCREDI
24 JANVIER 2018
Je
termine au boulot aux alentours de 14h45.
Une
fois de retour à la maison, je prends le temps de préparer mes
affaires entre 15h30 et 17h30 (sans ma checklist, ce qui fera que
j’en oublierai ma brosse à dent).
18h30,
arrivée de mon "acolyte".
Nous chargeons mon véhicule et prenons la route à partir de 18h50.
Il
est aux alentours de 21h00 lorsque nous arrivons au logement. Nous
déchargeons nos affaires et voilà que Sophie arrive une dizaine de
minutes plus tard. Nous prenons chacun le temps de nous installer
puis quittons le logement en direction du centre ville d’Angoulême
pour dîner.
Nous
stationnons Bd Thiers et prenons la direction de l’Hôtel de
ville. C’est l’occasion de situer les différentes bulles à
Sophie qui n’est pas venue au festival depuis plus de quinze ans.
Vu
l’heure, le dîner se déroulera à Quick. Le repas est l’occasion
d’échanges sur la BD (coups de cœur, blockbusters, débat animé
sur la primeur de l’histoire par rapport au dessin ou bien
l’inverse sans oublié la complémentarité selon les avis …).
Aux
alentours de 23h00, nous prolongeons notre visite du centre
d’Angoulême afin de montrer à Sophie les emplacements des bulles
New-York et para-BD. Une fois cela fait, nous reprenons la direction
de la voiture pour rentrer au logement et nous coucher aux alentours
de 0h00.
JEUDI
25 JANVIER 2018
Après
une nuit "saccadée"
(liée au changement d’environnement), je me réveille une première
fois aux alentours de 5h30 (le rythme des jours de boulot a
certainement un impact sur mon horloge biologique). Je me rendors
pour me réveiller pleinement vers 6h30. Je fais durer l’attente de
l’éveil total à 7h00 puis, estimant qu’il ne me sera plus
possible de "somnoler",
attrape mon petit cahier pour débuter mon compte-rendu habituel.
Je
me lève à 7h30 et réalise les "nécessités"
d’usage.
Le
temps que tout le monde soit prêt, il est 9h10 lorsque nous quittons
le logement en direction du centre-ville d’Angoulême.
La
nuit a été pluvieuse mais le matin semble "serein".
Arrivé
Bd Thiers, impossible de se garer. Nous retournons donc place Victor
Hugo pour finalement nous garer Bd de la République et tout cela,
sans perdre Sophie a également pris son véhicule.
Il
est près de 9h20 lorsque nous prenons la direction du champ de Mars.
Une fois arrivée sur place, Sophie va retirer son bracelet d’entrée
et Guillaume l’accompagne. Quant à moi, j’intègre la file
d’attente de l’entrée Professionnel du monde des bulles.
Alors
que 10h00 s’annonce et que les portes du festival s’ouvrent, il
est déjà possible d’entendre les festivaliers de l’entrée
principale se ruer au pas de course vers les différends stands.
Nouveauté de cette année d’un point de vue de la sécurité, la
mise en place de "portiques"
qui ne dispensent pas de devoir ouvrir les sacs et de déposer ses
clefs dans des bacs plastiques.
Une
fois les contrôles réalisés, je me dirige directement vers le
stand Dupuis ou je saisie
trois albums : Télémaque
(dont les previews et le thème m’ont "alléché"),
La Boite à Musique (dont
les couleurs ont su attirer mon intérêt) et le troisième album de
la série Frnck découverte
l’an passée. J’intègre alors la file d’attente –
conséquente – pour les caisses ou l’on nous distribue des jetons
de dédicace (un jeton par album acheté).
Une
fois mes achats réalisés, je jette un œil à l’organisation des
zones de dédicaces avoisinantes. La nouvelle disposition des
éditeurs laisse augurer quelques moments "difficiles"
quand la fréquentation sera à son comble.
Je
vagabonde un peu, observe les stands et constate au niveau du Lombard
la présence de Benoit ERS
et DUGOMIER pour les
Enfants de la Résistance.
Je profite qu’il n’y ait pas grand monde mais également de la
sortie du tome 4 pour l’acquérir et obtenir un ticket de dédicace.
Chez Le Lombard, les
tickets sont donnés contre achat de la BD de l’auteur une heure
avant que celui-ci ne dédicace. Il est donc inutile d’acquérir
trop en avance les BD que l’on souhaite faire dédicacer. Une fois
en possession de l’album, je rejoins la file d’attente qui est
organisée de la manière suivante : dédicace du scénariste
avant celle du dessinateur.
Je
passe un très bon moment en compagnie du duo des Enfants
de la Résistance qui réalise de sympathiques et
belles dédicaces.
L’ingéniosité
est présente dans la dédicace de DUGOMMIER
sous la forme d’un laisser passer (ausweiss) pour coller
parfaitement à l’esprit et au thème de cette série à mettre
entre toutes les mains.
D’ailleurs
le succès de la série est au rendez-vous puisque la file d’attente
ne fait qu’enfler.
Une
fois mon passage effectué (aux alentours d’11h10), j’arpente de
nouveau la bulle car les auteurs que je me suis "assigné"
ne sont présents qu’à partir de 14h00.
Toujours
chez Le Lombard, voyant
que le dessinateur de l’album The
Regiment est annoncé pour 13h00, je me décide à
revenir aux alentours de 12h00 pour faire mon achat et obtenir un
ticket.
En
attendant je vaque, allant de stands en stands, regardant les
nouveautés chez Paquet, les files d’attente chez Glénat
et en allant me renseigner des conditions de dédicace pour les
auteurs chez Panini :
achat d’un album dans une liste prédéfinie donnant droit à
participer à un tirage au sort. Ces conditions "rédhibitoires"
me découragent. Le passage chez Panini
me permet de constater que de nouvelles figurines vont être éditées
dont la plupart reprennent les moules de la collection en plomb d’il
y a quelques années chez Eaglemoss. Cette collection en "résine"
et aux couleurs plus vives semble comporter de nouveaux personnages
(ceux mis en avant par les dernières productions cinématographiques
Marvel qui n’avait pas trouvés leur place dans la collection
précédente tels des persos des Gardiens de la Galaxy).
Aux
alentours de 12h00, je retourne sur le stand Le Lombard et découvre
qu’il y a déjà une personne avec un album The
Regiment en position d’attente. Je prends un album,
le rejoins et nous débutons une file d’attente qui enfle
rapidement.
Peu
après 12h00, une jeune femme apporte les tickets en caisse. L’achat
nous donne droit au fameux ticket).
Une
fois en possession dudit ticket, nous gagnons l’espace dédicace ou
la première personne a déjà pris position pour de nouveau former
une file. L’attente jusqu’à 13h00 est l’occasion de lire
l’album.
Quand
T. LEGRAIN arrive, il
discute aisément avec le premier de la file. Lorsque arrive mon
tour, je lui demande le personnage de dont voici le rendu.
Tout
en dessinant, T. LEGRAIN
m’explique que le cycle est prévu en trois tomes avec la
possibilité d’un autre cycle mais qu’il doit d’abord terminer
son autre série en cours (Sisco).
T. LEGRAIN est vraiment
attentif à son lectorat.
Il
est près de 13h20 quand je quitte le stand Le
Lombard pour rejoindre mes objectifs suivants :
Télémaque et/ou La
Boite à Musique. Les auteurs et dessinateurs étant
annoncés à partir pour 14h00, je file directement sur le stand
Dupuis ou des files
d’attente sont déjà composées. Au regard du nombre, j’intègre
celle pour Télémaque et
je n’ai pas à attendre longtemps avant que K.
RUIZ et KID TOUSSAINT
n’arrivent. La question en suspend : à quelle place le staff
va-t-il les disposer ?
Un
quart d’heure avant l’heure "fatidique",
le staff défini les emplacements en disposant un album de la série
dans un support PVC.
Je
dois être le 3ème ou bien 4ème
dans la file.
Lorsque
les auteurs arrivent, ils dédicacent aussi bien du Télémaque
que du Magic 7. C’est
leur première séance de dédicace sur Télémaque
puisque l’album est une "avant-première"
de Dupuis pour le
festival.
Quand
je me présente face à K. RUIZ,
je demande le personnage de Zéphyr.
A la
suite KID TOUSSAINT
réalise ses dédicaces et en réalisant la mienne, il trouve sa
« phrase d’accroche » (bonne lecture mythique), c’est
pour cette raison qu’il ajoutera n° 1 à ma dédicace.
C’est
très sympa de discuter avec le scénariste et, tout comme pour la
série Frnck l’an passé,
on sent que Dupuis mise
sur cet album jeunesse (mais pas que).
Une
fois mon passage effectué, j’intègre la file pour La
Boite à Musique où il y a près de 5 à 6 personnes
déjà présentes. La motivation de CARBONE,
la scénariste, est communicative. Elle est en verve et met parfois
autant de temps que le dessinateur GIJE
dans la réalisation de ses dédicaces. CARBONE
qui est professeur des écoles à temps partiel explique qu’avec la
charge et la passion qui l’animent dans son travail de scénariste
elle va très prochainement quitter l’Education Nationale. Quand je
me retrouve face à GIJE,
je lui demande le personnage d’Igor.
Là
encore, je passe un agréable moment en compagnie de cette équipe
dont la série est très prometteuse.
Mon
périple sur le stand Dupuis n’en est pas terminé pour autant
puisque je gagne la file d’attente pour A.
HENRIET. Celle-ci est déjà composée de 6 à 7
personnes, le premier se trouvant même être là depuis 13h00 pour
une séance annoncé à 16h30. La question en suspend, à quel
endroit va-t-il être installé ?
Une
fois en place, A. HENRIET
réalise de nombreuses Hannah mais c’est agréable de le voir
dessiner tout en échangeant avec lui d’autant qu’il explique
qu’il y a près de quinze ans qu’il n’est pas venu au FIBD.
Lorsque je me présente face à lui, je lui demande "fatalement"
une Hannah.
Au
premier abord, A. HENRIET
ne semble pas loquace mais au final, il s’avère qu’il est
désireux de faire partager son travail en racontant des anecdotes
sur la conception et la réalisation des albums de la série Dent
d’Ours.
C’est
un véritable plaisir et une réelle satisfaction d’avoir enfin pu
le rencontrer et obtenir la superbe dédicace que voilà :
Lorsque
je cède mon tour, il est un peu plus de 17h15. J’en profite alors
pour arpenter de nouveau la bulle du Champ de Mars en attendant de
retrouver Guillaume qui quant à lui aura navigué de bulles en
bulles sous un ciel peu clément. Sophie qui l’a accompagné une
bonne partie de la journée à quant à elle prit le chemin du
retour.
Nous
nous retrouvons aux alentours de 17h50 et décidons d’aller boire
un verre au bar de l’Esplanade. Une fois installés, il nous paraît
évident de commander un Monaco (Angoulême doit être le seul
endroit ou je vais dans un bar et commande un Monaco). Un rituel en
quelque sorte.
Après
échanges sur nos plannings respectifs de la journée et découverte
des dédicaces obtenues par l’un et l’autre nous décidons de
demander la carte pour dîner avant de terminer la soirée au cinéma.
Le service étant rapide, nous pouvons prendre le temps de déguster
notre salade (une biquette agrémentée de miel et éclats de
marrons).
Nous
quittons le bar de l’Esplanade aux alentours de 19h35 pour
rejoindre le Méga CGR tout proche.
Séance
du soir : séance sans prise de tête, à savoir The Passenger
avec Liam Nesson. Il semble que dernièrement et ce depuis Takken,
Liam Nesson soit abonné à ce genre de films d’action qui reposent
sur un cumul d’improbabilités. Heureusement, le film est bien
rythmé pour ne pas décevoir mais laisse tout de même un arrière
goût de "facilités".
Il
est presque 22h00 quand la séance se termine et que nous optons pour
rentrer au logement.
Une
fois installé dans le lit, j’ambitionne de lire mes achats et
poursuivre mon compte rendu mais malheureusement pour moi, dame
fatigue en décide autrement et me "brise"
dans mon élan en me projetant dans les bras de Morphée.
VENDREDI
26 JANVIER 2018
Réveillé
à 7h20, j’en profite pour rattraper le retard de la veille
concernant mon compte rendu. Après une demi-heure passée à
composer des lignes, je me stoppe afin de réaliser les rites
matinaux (ablutions, petit déjeuner …).
Aux
alentours de 8h00, notre hôte arrive pour nous saluer et échanger
avec nous.
Quand
nous décidons de partir, il est déjà près de 9h20 et se profile
la difficulté à trouver un emplacement de parking. Après un tour
Bd Thiers et place Victor Hugo, nous redescendons par le Bd de la
République où se présente à moi une belle place en créneau.
Heureusement que je dispose d’une petite Twingo car sinon, nous
étions repartis pour un tour de piste.
Vu
l’heure à laquelle nous arrivons au champ de mars et n’ayant
aucun objectif pour la matinée, nous décidons de débuter par la
librairie Cosmopolite qui, à partir du vendredi, ouvre ses portes
dès 9h30.
Il
n’y a pas foule au sein de la librairie et constate qu’une file
pour Olivier DAUGER est
déjà constituée. Je décide de l’intégrer mais avant cela, je
dois acquérir un album de l’auteur et je décide de prendre celui
qu’il a réalisé dans la collection Agatha Christie chez Paquet.
Cependant, il me faut attendre car la librairie ne dispose plus
d’albums en stock et doit se réalimenter par un autre biais. Après
une dizaine de minutes, une pile d’albums est apportée. Je
m’enquiers donc d’un exemplaire, obtient mon ticket et attend mon
tour.
Je
suis le cinquième juste derrière un couple venu se faire dédicacer
des albums de Ciel de Guerre.
Olivier DAUGER est à
l’image de la dernière fois ou je l’ai rencontré :
discret, serein, attentif (il semble se souvenir de moi) et avide
d’évoquer ses futurs projets (notamment un album sur la pilote
Hélène BOUCHER à sortir en mai) tout en n’en dévoilant pas trop
(une future série d’aviation qui se déroulera en 1940 mais
traitée différemment que Ciel de
Guerre et qu’il doit commencer en mars).
Olivier
DAUGER me réalise Josie, personnage clé de l’album.
Il
est alors aux environs de 10h30 lorsque je quitte la librairie
Cosmopolite pour prendre
la direction de l’espace Para-BD. Chemin faisant, qu’elle n’est
pas ma surprise au coin de la place des Halles de croiser Antoine de
Caunes et une partie de son équipe de France Inter puisque leur
émission POPOPOP du jour est en direct de l’espace Franquin.
Mon
passage au sein de l’Espace Para-BD est des plus rapide. En effet,
très peu d’auteurs chez Comix-Buro
et le vendeur de comics de l’an passé n’est pas présent. Seule
hésitation, la présence d’Oscar
MARTIN. En effet, le
dessinateur de la série SOLO
publiée chez Delcourt est
en dédicace sur le stand OMINIKY
EDICIONES à l’achat d’un sketchbook. La raison
étant plus forte que la tentation, je passe mon chemin.
Je
m’oriente alors vers la place New-York. C’est l’occasion en
passant rue de Genève de découvrir un magasin de BD (éphémère ?)
dans lequel dédicacent plusieurs auteurs dont Isabelle
DETHAN.
Une
fois entré dans le Nouveau Monde, c’est une foule du week-end qui
est présente alors que nous ne sommes que le vendredi. Je scrute
l’ensemble des exposants jusqu’au bout de l’espace BD
Alternative. C’est l’effervescence dans cette bulle des
"indépendants".
11h15,
c’est l’heure ou je retrouve mon comparse avec lequel nous
décidons de nous consacrer aux expositions du centre ville sachant
que mon prochain et dernier objectif, Bruno
DEQUIER, est annoncé pour 17h00 chez DUPUIS.
Nous
débutons notre tournée par l’exposition Sonny
LIEW puisque le théâtre se trouve à coté de la
place New-York. Nous découvrons de superbes planches mais également
de magnifiques portraits.
Etape
suivante, le musée d’Angoulême qui héberge l’exposition
consacrée au Maître Ozamu TEZUKA.
La notoriété de l’artiste n’est pas à démontrer au regard de
la foule qui s’empresse pour profiter des œuvres exposées. C’est
à la fois un "enchantement"
visuel mais également nostalgique. Quel bonheur de retrouver des
personnages ayant accompagné mes jeunes années : Princesse
Séphyr, Léo le roi lion, Astro le petit robot (et la non moins
fameuse et mémorable chanson du dessin animé). Le "geekomètre"
est à son comble avec l’attraction permettant de découvrir
l’intérieur d’Astro grâce à une lampe à UV.
A la
sortie, mon comparse craque pour le « goodies » qui est
une transposition au format A4 de l’attraction avec lampe à UV. Il
en profite également pour acquérir le catalogue de l’exposition,
un ouvrage superbe qui permet d’apprécier pleinement les planches
exposées.
Le
public est tellement nombreux que l’organisation est obligée de
restreindre l’accès en régulant les entrées des groupes.
Terminus
dans notre circuit des expositions, l’espace Franquin et l’Art de
Naoki URASAWA (il est près
de 12h50). C’est un artiste que je ne connaissais pas mais dont la
production est riche et foisonnante.
Nous
quittons la salle d’exposition aux alentours de 13h30 et avons la
surprise de découvrir, dans une salle jouxtant la boutique, une
bonne partie de l’équipe de l’émission Par Jupiter. Les membres
sont en pleins travaux préparatoires pour l’émission de 17h00.
Chacun est "affairer"
devant un ordinateur portable que ce soit le "troublion"
Guillaume MEURICE, la "caustique"
Charline VANHOUENECKER, le "troubadour"
Frédéric FROMET et j’en passe (ceux-là voudront bien m’en
excuser).
Vu
l’heure, nous décidons d’aller déjeuner et nous poser un peu.
Nous optons pour la Mie Caline qui nous rapproche du Monde des
Bulles.
Après
avoir bien pris le temps d’avaler notre sandwich, nous prenons des
chemins différents puisque je m’oriente vers le stand Dupuis alors
que Guillaume prend la direction du pavillon Manga.
En
effet, pour être certain d’obtenir une dédicace de Bruno
DEQUIER sur la série Louca,
je décide d’arriver assez tôt, voir même très tôt. Il n’est
que 14h30 (alors que le dessinateur est annoncé à 17h00) et
j’observe si au niveau de l’espace dédicace Dupuis,
une file a déjà été constituée. Il n’en ait rien. Je créé
donc la file puis constate qu’un jeune homme attend également
devant le stand ce qui permet de nous associer. Après une bonne
dizaine de minutes, nous décidons de nous installer au sein de
l’espace dédicace. Alors que nous attendons sagement, les files
pour Arthur DE PIN et
MUNUERA ne cessent
d’enfler. L’heure tourne et aux alentours de 16h45/16h50, le
staff Dupuis positionne
les différents auteurs ce qui permet aux personnes dans les files
"provisoires"
de gagner les emplacements "définitifs".
Je
laisse passer devant moi le jeune homme qui attendait également
depuis 14h45.
Il
est près de 17h10 quand Bruno DEQUIER
s’installe et 17h20 quand mon tour arrive. Lorsque je me présente
à lui, je lui demande le personnage de Nathan pour mon fils qui est
un adepte de cette série centrée sur le football mais pas que.
C’est l’occasion d’un échange très sympathique avec ce
créateur/illustrateur ayant officié dans l’animation, ce qui se
retrouve d’ailleurs dans son dessin.
Il
est à peine 17h30 quand je quitte le stand Dupuis.
Nous
nous retrouvons alors avec mon comparse afin de nous désaltérer au
bar de l’Esplanade (Monaco à la clef, forcément !!!).
C’est
l’occasion d’une pause avant de regagner de nouveau le Monde des
Bulles et découvrir la fresque complète réalisée par Kenny
RUIZ pour la série Télémaque.
En
passant sur le stand Urban Comics,
je découvre une édition exclusive de l’Album JLA
vs Suicide Squad. J’en prends une photo afin de
l’envoyer à une connaissance pour savoir s’il est intéressé.
Alors que je me trouve dans le pavillon Manga, j’ai une réponse
concernant l’album Urban. Je reprends donc la direction du Hall 1
pour acquérir cet album avec une couverture "spéciale"
Angoulême.
Nous
nous rejoignons de nouveau avec Guillaume et regagnons de nouveau
notre bar habituel et reboire un verre avant de nous diriger vers le
cinéma pour la séance "The
Greatest Showman"
avec Hugh Jackman.
La
bande annonce de cette comédie musicale m’avait "aguiché"
mais au-delà du divertissement, je n’en attendais pas grand-chose.
Bien loin s’en faut car interprétations de qualités, casting
hétéroclite et messages d’humanisme et tolérance composent cette
fresque haute en couleur dont la cadence rythmée et rythmique vous
emporte dans un vertige visuel et sonore.
Un
seul mot à la fin de la séance : Ouah !!!
Avec
mon comparse lorsque les lumières se sont rallumées nous étions en
"phase"
pour louer les qualités de ce divertissement.
C’est
donc avec des images et des mélodies plein la tête que nous
regagnons le logement. Sur le chemin, au détour des conversations,
une évidence se dessine : ce vendredi sera notre dernière
journée de festival. Le programme ayant été riche, nous ne voyons
pas l’intérêt de rester une journée de plus.
Comme
il n’est pas encore trop tard, j’en profite pour lire une partie
des albums acquis ces derniers jours avant que le sommeil ne m’impose
à poser les ouvrages.
SAMEDI
27 JANVIER 2018
Malgré
notre décision de ne pas retourner sous les bulles du festival, il
n’en demeure pas moins que l’heure du réveil n’en est pas pour
autant tardive. Après les usages de rigueur et un bon petit
déjeuner, nous avons le plaisir d’accueillir notre hôte. C’est
l’occasion d’échanger avec lui sur de nombreux thèmes dont,
bien évidemment, les actualités au sujet d’Angoulême et sa
périphérie. Il est presque 9h30 lorsque nous quittons le logement
pour le chemin du retour et il est aux alentours de 11h45 quand
j’arrive au bercail.
BILAN
= Une nouvelle fois, une édition riche en évènements (notamment
les expositions et ce même en en ayant fait qu’une infime partie),
en découvertes BD (Miss Marple, Télémaque, la Boite à Musique …)
et en rencontres d’auteurs aussi bien ceux abordés pour la
première fois (A. HENRIET, K. RUIZ,
GIJE, B. DEQUIER, T. LEGRAIN) que ceux avec lesquels
j’avais déjà eu l’occasion d’échanger (B.
ERS et O. DAUGER).
Le
plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité
et la gentillesse des « artistes » qui nous "comblent"
via leurs dédicaces.
Comme
tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte
sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et
aventure bédéphile.
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