J
– X semaines (en amont)
Pour
le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte
permettent de confirmer notre déplacement.
Pour
les badges, nous échangeons avec nos libraires préférées afin
qu’ils puissent commander des "pass"
sachant que pour les librairies, les fêtes de fin d’année
restent une période « tendue » qui ne laisse que très
peu de temps. Donc j’en profite pour les remercier de nous en
consacrer un peu.
Pour
l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des
auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans
mon compte rendu de l’édition 2016 reste d’actualité.
Il
y a tout d’abord des connexions régulières sur la "toile
mondiale"
afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des
éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie
généralement les noms des auteurs présents avant les sites des
éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours
avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des
différentes bulles (la disposition des stands des éditeurs ne
change pas forcément d’une année à l’autre mais cette année,
le retour de Depuis était une donnée à prendre en compte) et les
lieux des expositions.
Enfin,
il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou
facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de
dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre
source non négligeable de partage d’informations sur la mise à
disposition et la publication des plannings ou bien horaires des
séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une
fois que j’ai glané et affiné mes projets, tout comme l’an
passé, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui doit
faciliter mon organisation mais également « optimiser »
mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du
festival, tout comme mon cahier de note.
En
revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings
affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car
il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon
les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus le nombre
à l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent
une file d’attente peut imposer un plan B.
MARDI
24 JANVIER 2017 (les derniers préparatifs)
Les courriels et "proformas"
d’accréditation nous ayant été transférés, je me charge de les
imprimer.
C’est
également le jour où j’édite la version "définitive"
de mon programme prévisionnel (cf ci-dessus) de rencontres/dédicaces
puisque les dernières infos des éditeurs ont été édités sur
leurs sites et/ou facebook.
J’en
profité également pour préparer mon sac et me faciliter le départ
après le boulot.
MERCREDI
25 JANVIER 2017 (vers une immersion BD)
Après
les contraintes professionnelles de rigueur, je termine mes derniers
préparatifs avant départ. Il est 15h30 quand mon comparse arrive et
15h45 lorsque nous prenons la route pour ce qui va être durant au
moins 4 jours, la référence "mondiale"
de la Bande Dessinée.
Comme
les conditions météos sont plutôt bonnes, nous roulons plus que
convenablement et il est alors aux alentours de 18h00 lorsque
Angoulême nous "accueille".
Notre priorité : récupérer nos badges à l’Hôtel de Ville.
Nous prenons donc la direction du centre d’Angoulême et trouvons à
nous stationner sur l’avenue Georges Clémenceau, c'est-à-dire à
quelques pas de la Mairie. Avant de pouvoir accéder à l’espace
"pros"
nous devons nous plier aux exigences de sécurité, à savoir le
détecteur de métaux. En entrant dans le bureau, une "hôtesse"
nous prend en charge et nous édite nos "pass"
à l’aide de nos accréditations papiers. Il suffit juste de passer
le code barre de l’accréditation sous une douchette pour que le
badge soit imprimé. Certains festivaliers n’hésitent d’ailleurs
pas à le faire par eux-mêmes. Nous demandons à avoir des portes
badges transparents pour nous en faciliter le port et le rangement
(puisqu’il sera exigé sur l’ensemble des entrées du festival).
En deux temps trois mouvements nous avons donc pu obtenir nos "droit
d’accès"
au festival.
Nous
reprenons alors la voiture en direction du logement ou nous devons
récupérer un jeu de clefs. Cependant, suite à un léger quiproquo,
notre hôte n’est pas présent. Nous le contactons et nous
retrouvons à un autre lieu de rendez-vous pour qu’il puisse nous
confier une clé. C’est l’occasion de prendre un petit apéritif
en sa compagnie.
Nous
retournons alors au logement afin d’y déposer nos affaires puis
repartons en direction du centre ville (les voyages forment la
jeunesse dit-on !!!). Après nous être stationnés bd Thiers,
nous gagnons le CGR. Séance du soir : Resident Evil –
Chapitre final. Après 1h45 de séance (3D) ou nous en avons pris
plein les oreilles tout en laissant notre cerveau de coté nous
filons au Quick afin de satisfaire notre estomac.
Il
est alors près de 23h15 quand nous retrouvons le logement ou enfin
nous nous installons tranquillement avant de "faire
dormir nos yeux".
JEUDI
26 JANVIER 2017 (tranquillement mais sûrement)
Debout
à 7h30 pour réaliser les usages matinaux de rigueur mais également
préparer la composition de ma "besace",
compagnon du festival depuis de nombreuses années.
Avant
de partir, et cela fait bien longtemps que cela ne m’était pas
arrivé (aussi bien à mon domicile car garage qu’à Angoulême ou
pas de garage), je dois dégivrer mon pare brise. En effet, lorsque
j’allume le contact du véhicule, le thermomètre est à -8°C.
Pour cette matinée, les gants et l’écharpe feront donc partie de
notre "panoplie"
de festivalier.
Nous
quittons le logement aux alentours de 9h15 et prenons la direction du
Bd Thiers. Cependant, il est impossible de se stationner le long de
ce dernier d’autant que cette année encore, la municipalité a
programmé l’élagage des arbres qui le borde, ce qui limite
grandement le nombre de places de stationnement. Après avoir trouvé
une place le long du Bd de la république au niveau de la place
Victor Hugo, il est déjà 9h30 lorsque nous prenons la direction du
Champ de Mars. Une fois arrivé à destination, notre optons pour le
Hall 1 du Monde des Bulles et intégrons la file d’attente pour
l’accès réservé aux badges (qui n’est pas un accès
prioritaire, contrairement à ce qui peut être propagé sur divers
forums). Nous patientons tranquillement jusqu’à l’ouverture du
festival, c'est-à-dire 10h00. Ce matin, les accès seront même
ouverts dès 9h55. Nous sommes alors soumis aux contrôles de rigueur
qui tout en étant moins contraignants que les accès "grand
public"
se font deux étapes (contrôle badge et sacs puis détecteur).
Enfin, nous pouvons nous rendre vers nos "objectifs".
En ce qui me concerne, c’est passage par le stand Glénat
afin d’acquérir un album pour obtenir un ticket de dédicace.
En
effet, comme chez la majeure partie des éditeurs il est impératif
d’acheter un album sur le stand afin d’obtenir un ticket de
dédicace. Cette année Panini
est même allée jusqu'à imposer
un montant et/ou des achats précis pour obtenir un "doodle"
(quésaco ? Après recherche cela semble être un crayonnage ou
gribouillage) ou bien le droit de participer à un tirage au sort. De
ce que j’ai pu voir, au champ de mars, les éditeurs qui
n’imposaient pas d’achat se comptaient sur les doigts d’une
main (Delcourt/Soleil
comptant pour un seul doigt !).
J’achète
donc l’album "Il
faut sauver Hitler"
de J.-C. Thibert
dans sa version Noir & Blanc. Double occasion puisque en plus de
pouvoir me le faire dédicacer, je souhaitais me procurer cette
édition car j’avais trouvé que dans la version standard les cases
se déroulant la nuit étaient beaucoup trop sombres et occultaient
le trait de l’artiste. A la caisse, une personne devant moi a
également acquis un album des aventures de Kaplan & Masson. Mon
achat me permet d’obtenir un ticket dédicace. Pour cette journée
du jeudi, les tickets sont imprimés sur du papier blanc.
Lorsque je me présente à l’emplacement attribué à J.-C.
THIBERT, celui-ci est déjà en
place et je me retrouve être le 5ème
de la file. L'artiste prend le temps de discuter avec son lectorat
tout en réalisant de superbes dessins.
Parallèlement,
mon comparse a intégré la file de D.
ETIEN pour la série les
Quatre de Baker Street.
Il
est un peu plus de 11h30 lorsque je me présente devant J.-C.
THIBERT. C’est un moment
d’échange avec l‘auteur très intéressant. Je lui évoque
l’intérêt de cette version Noir et Blanc qui magnifie son dessin
et notamment les détails apportés à chaque case. L’artiste
reconnaît que les cases « nocturnes » sont trop sombres
et qu’ils n’avaient malheureusement pas contrôlés avant la mise
sous presse. Après un peu plus de 20 minutes d’échanges, voici la
dédicace réalisée :
Je
retrouve alors Guillaume et tandis que nous nous apprêtons à faire
un tour de bulle, je suis interpellé par un journaliste de France
Bleue Poitou qui me demande s’il peut m’interviewer. Après un
peu moins de 10 minutes de questions/réponses, il me libère et nous
pouvons donc pérégriner au sein du Hall 1. Nous passons notamment
au stand Panini
ou les conditions d’obtention d’une dédicace sont tellement
drastiques (voir ci-dessus) que nous ne faisons même pas l’effort
d’acquérir des albums (dont certaines nouveautés en avant
première).
Après
avoir jeté un œil aux différents stands, nous quittons le champ
de Mars pour les Halles afin de là aussi découvrir l’organisation
et les stands des différents exposants dont Attakus/Comix
Buro.
Qu’elle
n’est pas notre surprise de trouver (ou bien retrouver) un espace
ou se vendent des comics "récents"
dans de nombreuses comics box. Il y a bien la présence depuis
quelques années du stand Art of Comics mais celui-ci vend
principalement des planches et des "oldies".
Il y avait également l’an passée un satnd d'italiens mais avec Comicage,
c’est un peu de oldies cotés (première apparition de Savage
Dragon par exemple) mais aussi du comics récent dont énormément de
lots de séries complètes ou bien variantes et éditions limitées
(à des tarifs élevées du fait de leur rareté (250,00 € pour la
couverture d'un numéro 1 de Wonder-Woman dans l’édition, me semble t-il, Rebirth.
Nous
décidons ensuite de pousser jusqu’à la bulle New-York pour là
encore procéder à un repérage/découverte. Nous ne nous attardons
pas et après un échange concernant les publications FBLBD
sur leur stand, nous retournons aux Halles ou nous sommes contactés
par Alain. Nous décidons de nous fixer un lieu de rendez-vous pour
pouvoir aller déjeuner ensemble.
En
attendant, je croise le fils d’un copain qui se trouve lui-même
être un copain de mon fils (je ne sais pas si vous avez suivi). En
effet, ceux-ci sont pour la journée (petite journée) sur le
Festival dans le cadre d’une sortie scolaire organisée par le
Lycée. Je n’aurai pas le loisir de croiser mon fiston qui, je
pense, a préféré profiter du salon en compagnie de ses camarades
puisque le temps leur était compté.
Une
fois qu’Alain nous a rejoint, nous trouvons une pizzeria afin de
nous rassasier.
Nous
passons un agréable moment de détente et d’échange autour de la
BD sachant qu’Alain faisait son grand retour au festival après
plus de 15 ans d’absence.
Il
est alors près de 15h00 lorsque nous décidons de rejoindre le champ
de mars tous ensemble.
Arrivés
dans le Hall 1, nous en profitons pour visiter les stands dont celui
de DelSol (Delcourt/Soleïl)
et perdons de vu Alain qui renoue des contacts auprès d’éditeurs
et réseaux de distributions. Nous en profitons pour changer de bulle
et basculer vers le Hall 2 pour découvrir l’espace Dupuis.
J’en
profite pour arpenter la mini-exposition consacrée à la série
Seuls
et sa transposition cinématographique. En plus de planches et de la
diffusion de la BA du film, nous pouvons admirer des objets du film
tels qu’une arbalète, le costume du maître des couteaux ou bien
un casque de moto (et les recherches de design correspondantes). Je
récupère également un masque en carton publicitaire représentant
le masque du maître des couteaux version BD. Nous avons l’occasion
de feuilleter l’album FRNCK
qui est en vente en exclusivité pour le festival puisque sa sortie
librairie n’est programmée que pour le mois de mars (le dernier
album de Magic 7
est également en vente en avant première).
Voyant que des auteurs sont
positionnés pour cet album à l’espace dédicace, nous en faisons
l’acquisition pour nous le faire dédicacer. Les conditions de
dédicace imposent l’achat et un ticket correspondant à l’album.
Nous ne constatons pas de distribution de tickets et il n’y a
personne face à celui que nous pensons être le dessinateur. Et pour
cause puisque ce n’est pas le dessinateur mais le scénariste, le
premier étant malade et n’ayant pu arriver le jeudi. Nous en
profitons pour discuter avec l’auteur qui dédicace son album à
Guillaume. Il nous affirme que le dessinateur sera présent dès le
lendemain matin. Qu’à cela ne tienne, le rendez-vous est pris.
Guillaume
souhaite alors retourner à l’Espace Para BD pour des auteurs qu’il
avait repéré.
Sur
le chemin, au niveau de la place Franquin, a été disposée une
"pseudo"
yourte au sein de laquelle dessinateur (Zao
GOLO) et scénariste (Patrick
MARTY) de
la nouvelle série Kushi
des éditions Fei
dédicacent leur nouvelle
production. J’en profite pour l’acquérir et le faire dédicacer
pour ma fille. L’échange est bref car le public nombreux.
Nous
poursuivons donc jusqu’aux Halles et filons auprès du stand Comix
Buro ou mon comparse acquière le
sketchbook de DE FELICI
pour se le faire dédicacer. A coté de ce dessinateur italien est
installé Etienne LE ROUX
qui dédicace un bestiaire "incroyable".
Comme il n’est pas trop sollicité, j’en profite pour acheter le
volume 1 de la série Le Temple du passé réalisée dans la
collection "les
univers de Stefan Wul ".
Pour
l’anecdote, je ne me rappelai plus l’avoir déjà rencontré lors
d’une séance de dédicace à la librairie
Bédélire de Tours car c’était
pour un tout autre univers (sa série actuellement inachevée "La
mémoire dans les poches").
D’ailleurs, coïncidence ou pas, à l’époque cette séance
comprenait également la présence de deux autres dessinateurs qui
eux aussi ont "officié"
sur des albums de la collection "les
univers de Stefan Wul",
à savoir Didier CASSEGRAIN
(Piège sur Zarkass)
et Olivier VATINE
(Niourk)
respectivement, en 2006, pour Code
McCallum et Angela.
Pendant
que je patiente en regardant Etienne
LE ROUX réaliser de superbes
"monstres",
Guillaume est allé se faire dédicacer un album aux Editions BD Must.
En attendant, un jeune homme
évoque avec "passion"
un projet participatif qu’il a aidé à financer. Il "vante"
de manière dithyrambique le talent de l’illustrateur et la qualité
de l’album publié grâce au "crowfunding"».
Qu’elle n’est pas ma surprise lorsque j’apprends que
l’illustrateur dont il est question n’est autre que le choletais
DAV
membre "imminent"
du collectif ? et que
j’ai eu l’occasion de rencontrer au Yéti (j’aurai par la suite
la possibilité de consulter et acquérir ce recueil de crayonnés
suite à une discussion avec Tofy
puisque le Yéti
est dépositaire de quelques exemplaires. Comble du plaisir, chaque
exemplaire de cet imposant recueil au tirage "limité"
est personnalisé par un dessin original en fin d’album.
A
son retour sur le stand Comix
Buro, mon comparse achète le
sketchbook de MIG
pour se le faire dédicacer. Il en profite également pour acheter
le tome 2 de la série Le temple du passé pour là aussi obtenir un
dessin.
Pour
la petite info, un achat sur le stand Attakus/Comix
Buro garantie l’obtention d’un
ticket permettant de participer à un tirage au sort quotidien
permettant de gagner pour chaque journée du festival des produits
Attakus/Comix Buro
(Statuettes, sketchbooks …). L’an dernier, Guillaume avait été
l’heureux gagnant d’une Statuette Navïs et avec ses différents
achats il "force"
de nouveau la chance mais que ce soit aussi bien pour le tirage du
jour que ceux des jours suivants, nous ne serons malheureusement pas
contactés.
Il
est alors près de 18h40 lorsque nous quittons l’espace Par BD pour
rejoindre le bar-restaurant de l’Esplanade afin de dîner.
Après
nous être désaltérés avec un Monaco et avoir pris une salade en
guise de repas, nous gagnons le CGR pour la séance de 20h15 de la
comédie L’Ascension.
Après
1h45 de projection, mon avis a bien changé car avant la séance ma
motivation envers ce film n’était pas des plus grande. Cependant,
cette libre adaptation, en plus d’être un très bon moment de
détente, est portée par des acteurs au jeu léger mais juste et
"authentique"
ce qui permet de bénéficier d’un agréable divertissement.
Il
est alors aux environs de 22h45 lorsque nous retrouvons le logement.
J’en profite pour lire les deux tomes de la série Le
Temple du passé ainsi que le
premier volume de Kushi.
Ensuite, je "m’attelle"
à la rédaction de ce topo avant que le sommeil ne me gagne.
VENDREDI
27 JANVIER 2017 (tranquillement mais sûrement …)
Pas
besoin d’attendre 7h30 et la sonnerie du réveil pour me lever.
Après les divers préparatifs de rigueur, nous pouvons quitter le
logement aux environs de 9h15. Ce matin, pas besoin de gratter les
vitres du véhicule puisque les températures sont bien remontées
(4° ce qui fait un sacré différentiel avec la température de la
veille).
Nous
arrivons place Victor Hugo et il n’y a déjà plus de places de
stationnement gratuites aussi bien aux alentours (en raison notamment
du marché) mais aussi bien le long du Bd Thiers. Après une
"errance"
de près de 10 mn en quête d’une place, c’est finalement le
long du Bd Denfert-Rochereau que nous pouvons nous garer, ce qui, par
conséquent, nous oblige à marcher quelque peu avant de rejoindre le
Champs de Mars et notamment le Hall 2 pour le stand Dupuis.
Pour
accéder à la bulle, nous coupons directement par la rue père
Joseph Wresinski qui donne directement sur la rue des Frères Lumière
ou est installé l’Espace Manga. Nous intégrons la file d’accès
Public puis constatant que l’accès badges est vierge de toute
attente, nous composons une file qui gonflera au fur et à mesure que
les 10 heures approchent. Le Vigile présent à l’entrée est
« incorruptible » car une charmante jeune femme
détentrice d’un badge Pro tentera bien de l’amadouer mais
celui-ci sera intransigeant puisqu’elle ne possède pas le badge de
couleur et d’accréditation approprié (éditeur, auteur …) lui
permettant un accès avant l’heure d’ouverture officielle.
Nous
patientons tranquillement et à l’heure H, dès que l’ordre est
donné de permettre l’accès des festivaliers, nous nous soumettons
aux consignes de sécurités puis filons vers le stand Dupuis.
Comme nous avions déjà acquis notre album FRNCK
la veille, nous nous adressons directement à la responsable
dédicaces auprès de laquelle nous retirons un ticket spécifique
pour l’album concerné (il n’est possible d’obtenir que deux
tickets pour deux albums différents). Le passage en caisse nous est
donc épargné et nous pouvons nous présenter directement à
l’équipe créative de l’album qui est au complet puisque ce ne
sont pas moins que le scénariste, le dessinateur et le coloriste qui
sont présents. Dupuis
semble miser beaucoup sur cette série car outre la présence des
auteurs pour cette avant-première, c’est tout un pan de mur qui
est à l’image de la série via une immense fresque.
Nous
nous trouvons donc face à une équipe jeune et motivée (voir même
dopé aux médicaments pour ce qui est de COSSU)
avec laquelle il est très sympa d’échanger alors qu’ils
réalisent de superbes dédicaces telles que celle-ci :
Après
avoir remercier l’équipe, je retrouve Guillaume qui, étant passé
le premier, a déjà rejoint un stand Japanim afin de s’acheter des
friandises typiques du marché asiatique (tels que M & M’s au
café ou bien Kit Kat au saké). Alors qu’il finalise ses achats,
je bascule vers le Hall 1 du monde des bulles en direction de Glénat
afin d’acquérir des albums permettant l’obtention de tickets de
dédicace. Mon objectif "prioritaire",
Davide Fabbri
qui est programmé de 14 à 16h00. Parmi mes achats, un album de la
série Lady Mechanika
pour lequel est offerte une affiche de la série signée par l’auteur
Joe BENITEZ.
Guillaume me retrouve après avoir à son tour acquis un album
Glénat pour
un ticket dédicace (qui sera vert ce vendredi). Nous faisons ensuite
un tour dans la bulle, passant notamment chez Delcourt/Soleil
(Delsol) afin de consulter les horaires de Lolita
SECHAN dont l’album intéresse
mon comparse.
Nous
nous rendons ensuite à la librairie
Cosmopolite pour prendre "la
température"
et nous en profitons pour faire une pause à la Mie Caline.
Une
fois notre café absorbé, nous regagnons le stand Glénat.
Il n’est que 12h00/12h15 mais l’affiche pour Davide
FABBRI est déjà en place. Je
décide donc d’augmenter la file puisqu’il y a déjà une
personne à attendre. Guillaume dont l’attente n’est pas trop le
fort m’emboîte tout de même le pas. Au bout d’un quart d’heure,
le jeune homme qui était devant moi "quitte
le navire"
lorsqu’il apprend que la séance ne débute qu’à 14h00. Il
préfère tenter sa chance chez Delcourt.
Nous
attendons patiemment l’horaire annoncé et pouvons profiter des
dédicaces de BRUCERO
(notamment sur la série Druiz)
ainsi que de bon nombre de ses œuvres qu’il vend sous forme
d’affiches/reproductions. Ses illustrations sont somptueuses.
Nous
voyons également s’installer le dessinateur de l’album Elizabeth
Ière
qui fait partie de la série "Ils
ont fait l’Histoire".
Et là aussi, ce jeune dessinateur italien réalise de biens belles
choses.
Davide
arrive à l’heure prévue. Nous nous saluons alors qu’il
s’installe et dispose ses nombreuses trousses sur la table.
Je
lui présente alors l’édition "collector"»
de son art book et lui demande s’il accepterait de me dessiner K2SO
le droïde du film Star Wars : Rogue One. Même s’il ne l’a
jamais dessiné, celui-ci accepte volontiers avec l’aide d’une
photo stockée sur mon vieux Nokia (NDR : penser à faire
l’acquisition d’un smartphone pour faciliter ce genre d’exercice
mais également me faciliter des recherches internet et permettre la
réalisation de photos convenables).
Voici
donc sa version de ce personnage "majeur"
du film :
Nous
en profitons pour échanger quelques mots avant que je ne laisse la
place à mon comparse qui m’emprunte une feuille Canson pour sa
dédicace. Après avoir vu des illustrations sur l’Instagram de
Davide, celui-ci lui demande un dessin sur le thème de la série
Opération Overlord
mais avec un ton plus « léger ». En voici la preuve :
Après
avoir remercié vivement Davide, nous refaisons un circuit au sein de
la bulle puis Guillaume souhaite reprendre le « pouls »
pour la séance de Lolita SECHAN.
Je l’abandonne donc chez Delcourt
et retourne chez Glénat.
Constatant
que la file d’attente pour Davide
FABBRI ne grossit plus, je la
réintègre. D’ailleurs, elle ne s’étoffera pas plus à ma
suite. C’est l’occasion de retrouver une connaissance par amie
interposée puisque Valérie, grande adepte de Bande Dessinée, est
également à attendre pour un album de la série Opération
Overlord. Preuve que le dessin de
Davide plaît puisqu’elle s’était déjà fait dédicacer un
album en 2015.
En
attendant, Guillaume me contacte pour m’annoncer que la séance
pour Lolita SECHAN
a été annulée et qu’il file sur la bulle New York.
En
ce qui me concerne, il y a encore 4 personnes devant moi. C’est à
ce moment qu’un membre du staff Glénat
décide d’arrêter la file à ma personne. Davide s’adresse à
moi et me signale « Valérian, tu es le dernier ».
Valérie se retourne alors et s’exclame « il y en a qui sont
connus ». Le temps s’écoule paisiblement au gré de
dédicaces de Davide composées principalement de GI et de quelques
Landser allemands. Lorsque je lui fais de nouveau face et sachant que
je suis le dernier, j’en profite pour prendre le temps de discuter
plus longuement avec lui. Je m’enquiers de l’état d’avancement
du prochain album d’Opération
Overlord, de l’éventuelle date
de sortie ou bien d’un projet « avorté » dont des
planches composent son art book (une histoire qui devait être publié
dans le cadre de la série uchronique Dust,
créée par Paolo Parente
et pour laquelle Davide avait déjà officié).
Davide
me demande alors ce que je souhaite et je lui propose un Mace Windu
car c’est l’un des jedis préféré de l’un de mes gars (et
seul Jedi avec un sabre violet !!!). Il débute sa dédicace
puis devant la "pression" du staff pour permettre les
rotations d’auteurs, il préfère arrêter son dessin. Davide me
demande alors si je suis présent le samedi et me propose d’achever
la dédicace à l’hôtel pour me la remettre le lendemain. En ce
qui me concerne : Pas de problème !!! Je quitte Davide en
le remerciant vivement puis contacte mon comparse Guillaume qui est
toujours dans la bulle New York.
Je
file ensuite à la librairie
Cosmopolite afin de faire faire
une dédicace pour l’un de mes fils sur l’album Assasin’s
Creed. Il y a très peu de monde
face au scénariste accompagné du dessinateur. Je n’ai donc pas
très longtemps à attendre pour obtenir la dédicace que voici :
Une
fois cette "mission" réalisée, je prends la direction de
la bulle des Halles mais arrivé au niveau de l’église de la place
Saint Martial, je bifurque en direction de l’espace Franquin afin
d’aller contempler l’expo HERMANN.
En plus de l’exposition et uniquement ce vendredi de 17h00 à
18h00, l’espace Franquin "héberge" l’émission de
France Inter "Si tu écoutes, j’annule tout". Fameux
rendez-vous radiophonique animé par les non moins fameux Charline
Van Hounecker et Alex Visorek (l’invasion belge est en marche). Il
y a donc énormément de monde même si la salle pour l’émission
(sur réservation) est déjà complète. En ce qui me concerne, j’en
reste à mon objectif principal : l’œuvre d’HERMANN.
Cette
exposition est tout aussi riche que celle de l’an passé consacrée
à Hugo Pratt.
Les nombreuses planches exposées des diverses séries réalisées
par Hermann
témoignent de l’immense talent de l’Artiste et des nombreuses
qualités "graphiques » dont il fait preuve dans la
maîtrise des diverses techniques employées. Cette exposition me
rappelle un titre de la série Bernard
Prince que j’avais pu lire
enfant dans la collection Vedette (histoires du journal de Tintin)
que possédait mon père (avec également Dani
Futuro de Carlos
GIMENEZ et Víctor MORA, Le
club des peur-de-rien de TIBET
mais aussi Robin Dubois
de TURK
et DE GROOT
ou bien Mr Magellan
de GERI
et A.P. DUCHATEAU).
Que de souvenirs !!!
Pour
revenir à l’expo et pour le dire de manière simple et familière :
on en prend plein les mirettes.
Je
reste pas loin de 45 mn à poser un regard attentif sur certaines des
nombreuses planches présentées.
Lorsque
je sors de la salle d’exposition, il est près de 17h50 et l’on
entend l’émission de France Inter qui est en cours. Je décide
d’attendre la fin de l’émission pour voir les animateurs en
"chair et en os". A la fin de l’émission, je peux
observer des animateurs d’une touchante simplicité et proches de
leur public. J’en profite pour faire quelques photos avec mon
téléphone (donc de bien piètre qualité) pour les envoyer à ma
femme qui est une "adepte" de l’émission et notamment
des prestations de Guillaume Meurice et Frédéric Fromet.
Je
quitte alors l’espace Franquin pour la bulle des Halles ou je
retrouve mon comparse en discussion avec l’un des vendeurs du stand
de comics.
Nous
refaisons le tour de cette bulle puis nous décidons d’aller diner
et là encore (pour des questions de "facilités", ce sera
le bar de l’esplanade. Il est aux alentours de 20h15 quand nous
quittons le bar et près de 20h45 quand nous arrivons au logement.
Cet horaire me laisse le temps de me
plonger dans plusieurs des BD acquises (Assasin’s
Creed, Kushi
…) puis j’en profite pour coucher sur le papier ce compte rendu
de journée. La fatigue triomphant de ma motivation, il est près de
00h10 lorsque je pose le crayon au bout de 12 pages d’écritures
sur mon cahier Seyes 17x22.
SAMEDI
28 JANVIER 2017
Levé
dès 7h10. Préparatifs habituels, rangements avant le départ et
chargement du véhicule.
A
8h35, notre hôte passe nous faire un petit "coucou". Nous
échangeons un peu mais devons rapidement partir en raison d’un
planning matinal plutôt "serré". Nous quittons le
logement aux alentours de 8h45 après avoir vivement remercier
Jean-Claude pour son accueil et sans qui nous ne pourrions profiter
de ce périple de passion.
Il
est un peu moins de 9h00 lorsque nous arrivons Bd Thiers afin de nous
stationner ; Contrairement aux matinées précédentes, nous
n’avons pas à faire plusieurs tours pour trouver une place
"vacante". Une fois stationné, nous nous dirigeons vers le
Champ de Mars et il est aux environs de 9h10 lorsque nous pouvons
intégrer la file d’attente réservée aux possesseurs de badges.
L’attente se fait tranquillement et sous de bonnes conditions
puisqu’il ne pleut plus et que nous sommes bien au dessus de 0° C
en ce qui concerne les températures (6° C pour être précis).
C’est l’occasion d’entendre les conversations de divers
"aficionados" dont un qui se félicite d’avoir obtenu 18
dédicaces (
)
rien que pour la journée du
vendredi.
Lorsque
les portes s’ouvrent, l’entrée principale à déjà lâché un
flot de festivaliers qui avaient été fouillés en amont et mis en
attente en "zone tampon". C’est la ruée totale vers les
stands aux auteurs les plus convoités.
Mon
objectif étant Patricia LYFOUNG,
dès mon entrée dans la bulle et après la "palpation" à
la raquette, je presse le pas vers le stand Delsol
ou je constate qu’il y a une file importante déjà constituée. Je
me renseigne et apprend que ce n’est pas pour l’auteure de la
Rose Ecarlate. La personne en
charge des tickets à déjà fait demi-tours (ce qui ne présage rien
de bon pour moi). J’interroge un membre du staff qui, gentiment, va
se renseigner à son tour en allant à la rencontre de la personne en
possession des fameux tickets. A son retour, il m’indique que le
responsable de la distribution des tickets doit arriver. Lorsque ce
dernier se présente aux personnes qui attendent (dont ma pomme) pour
distribuer les tickets d’un autre auteur, je l’interpelle
poliment pour savoir s’il lui reste des tickets de Patricia
LYFOUNG. Et en effet, il n’avait
pas tout distribué, ce qui me permet d’obtenir le n° 9. En
revanche, les tickets pour Les
Légendaires sont partis à une
vitesse folle. Je vais ensuite acheter le tome 12 de la série (le
dernier qui manque à ma fille) et rejoint la file d’attente ou
sont déjà positionnées plusieurs personnes. C’est l’occasion
de discuter avec un couple de bordelais qui sont présents pour leur
fille et qui n’ont pu obtenir de ticket pour Les
Légendaires. D’ailleurs, la
file constituée pour SOBRAL
est majoritairement composée d’enfants et ados dont une jeune
fille en Cosplay d’Elfe magnifiquement réalisé (elle est même
allée jusqu’à se mettre des lentilles pour se faire des pupilles
"blanches"). Pendant ce temps, mon comparse s’est arrêté
au stand Canal BD
afin d’acquérir et se faire dédicacer un album.
Alors
que l’heure de dédicace de Patricia
LYFOUNG approche, nous voyons
arriver de nouvelles têtes qui s’imposent en tête de file au
motif qu’elles sont dans les premiers numéros. Une de ces
personnes demande à l’auteure si elle prend les tickets dans
l’ordre et comme cette dernière n’a pas connaissance de la
situation, elle répond par l’affirmative. Un léger "grondement"
se fait entendre de la part de ceux qui attendent depuis le début et
qui ne sont pas aller "courir plusieurs lièvres". J’estime
également que c’est la patience qui doit être récompensée et
non pas l’opportunisme et la "chasse" aux dédicaces.
D’ailleurs, un couple ira expliquer la situation à l’auteure
qui, compréhensive, réalisera les dédicaces selon l’ordre de la
file.
Lorsqu’arrive
mon tour, j’ai l’honnêteté d’avouer que je ne connais pas la
série et que je suis là pour ma fille. Elle me dit alors que je
vais très certainement faire une heureuse et apparaître comme le
plus gentil des papas. L’auteure est vraiment très sympathique et
c’est un réel plaisir d’échanger avec celle qui est aux
manettes de cette série à succès qui me rappelle, pour ma
génération, la série animée Lady Oscar. Lorsqu’elle me demande
pour qui est la dédicace et que je lui explique l’origine du
prénom de ma fille, celle-ci m’explique que ce sont des séries
comme Garulfo
ou de Capes et de Crocs
qui l’ont motivé à se lancer dans la BD alors qu’elle n’était
qu’étudiante. Elle m’avoue même n’avoir jamais rencontré
l’auteur et les dessinateurs alors qu’ils publient chez le même
éditeur.
Voici
la dédicace réalisée.
Il
est alors près de 12h00 et comme le dernier de mes "objectifs"
est atteint, je me rends alors sur le stand Glénat
afin de retirer auprès de Davide
FABBRI la dédicace qu’il a du
me réaliser. N’étant pas du genre à m’imposer et ne me voyant
pas réclamer, je le laisse réaliser les dessins qu’il a en cours
et préfère attendre qu’il termine sa séance d’autant que je
n’ai pas d’autres "missions. C’est l’occasion de le
regarder réaliser plusieurs dédicaces sur la série Opération
Overlord (Les GI sont les plus
nombreux). Constatant qu’Andréa
MELONI,
son voisin (qui l’était déjà la veille, l’éditeur
ayant peut être rapproché les
Italiens) réalise de superbes dessins et plutôt que d’attendre
"en vain", je vais m’enquérir de l’album Elizabeth
Ière
de la collection "Les Grandes Figures de l’Histoire" et
intègre la file avant que celle-ci ne soit stoppée. Alors que
l’artiste signe la dédicace à la personne devant moi, il
l’interpelle comme il peut (barrière de la langue) car constate
qu’il est en train de "partir". En effet, je m’adresse
également à lui à mon tour mais celui-ci ne répond pas et semble
"absent". Je lui demande de s’assoir, en vain. Une
personne qui attend pour Davide
FABBRI, l’allonge sur le sol et
on demande à faire appeler la sécurité pour prévenir les services
de secours. Une fois allongé et mis en position proche de la PLS, je
retire mon blouson pour qu’il serve à lui maintenir la tête en
hauteur. Les services de secours sont très rapidement sur place et
le prennent en charge. Revenant à lui, il explique avoir vu des
"papillons blancs" et reconnait ne pas avoir pris de petit
déjeuner et être debout depuis 6h00 sachant que les conditions ce
samedi sous les bulles sont propices aux malaises (chaleur, position
debout …).
Mon
comparse, qui attend sur le stand Delsol
l’arrivée de Lolita SECHAN
pour son album les Brumes de Sapa, aura vent de cette mésaventure
puisque la personne qui attend derrière lui est la femme du monsieur
ayant fait le malaise.
Mais
revenons-en à Andréa MELONI qui reprend ses dédicaces et me
réalise le superbe dessin que voici :
Andréa
MELONI étant italien et ne
parlant quasiment pas français (tout comme je ne parle pas italien),
il y a eu très peu d’échanges, ce que je déplore.
Une
fois que Davide FABBRI
a terminé sa séance de dédicaces, il me remet le magnifique dessin
que voici.
Je
remercie vivement Davide qui a eu l’extrême gentillesse de prendre
sur son temps libre pour me réaliser ce magnifique Mace WINDU qui
fera le bonheur de mon fils.
Je
rejoins mon comparse sur le stand Delsol
et attends qu’il ait terminé sa rencontre/dédicace avec Lolita
SECHAN. Je recroise alors Davide
FABBRI qui quitte le monde des
bulles. C’est l’occasion de discuter de l’exposition Hermann
mais aussi de Kim Jung Gi
qu’il a rencontré et dont il a été stupéfait de la dextérité
avec laquelle il réalise des dessins sans aucune trame préparatoire.
Nous avions eu l’occasion de le constater par nous même le jeudi
lorsque nous étions passés dans la bulle ?.
Après
cette discussion, je retrouve enfin Guillaume qui en a terminé. Il
est un peu plus de 13h30 et nous décidons d’aller au théâtre
pour admirer l’exposition Marvel, 20 ans. A notre arrivée, la
queue est telle qu’elle nous décourage. Nous rebroussons donc
chemin et décidons de nous rassasier avant de quitter définitivement
le festival et Angoulême. Après nous être pris des sandwichs à la
Mie Caline du champ de mars, nous retournons à notre véhicule et
prenons le chemin du retour. Il est alors près de 14h50 et il nous
faut un peu moins de 2h15 pour rejoindre nos « pénates »
et, en ce qui me concerne, retrouver toute ma petite famille.
BILAN
= Cette édition 2017 est marquée par quelques regrets : ne pas
avoir pris le temps de faire l’exposition consacrée au Château
des Etoiles d’Alex
ALICE ainsi que celle
consacrée à Valérian
(une gageure en ce qui me concerne). En revanche, gros coup de cœur
pour l’exposition Hermann, même si ce n’est pas un style
"graphique"
que j’affectionne. Cette édition 2017 aura, là encore, été
riche de rencontres souhaitées (THIBERT,
P. LYFOUNG & D. FABBRI) mais également de
découvertes (notamment l’équipe de Frnck)
et d’échanges (le temps passé avec Alain le jeudi).
Le
plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité
des "artistes"
qui nous remercient et nous comblent à leur manière, via leurs
dédicaces.
Comme
tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte
sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et
aventure bédéphile.