J
– X semaines
Pour
le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte
permettent de confirmer notre déplacement.
Pour
les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en
temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), Guillaume
à pu les récupérer en amont.
Pour
l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des
auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans
mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il y
a tout d’abord des connexions régulières sur le "web"
afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des
éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie
généralement les noms des auteurs présents avant les sites des
éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours
avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des
différentes bulles.
Enfin,
il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou
facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de
dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre
source non négligeable de partage d’informations sur la mise à
disposition et la publication des plannings ou bien horaires des
séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une
fois que j’ai glané et "affiné"
mes projets, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui
doit faciliter mon organisation mais également "optimiser"
mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du
festival, tout comme mon cahier de note.
En
revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings
affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car
il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon
les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à
l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une
file d’attente peut imposer un plan B.
MARDI
23 JANVIER 2018
J’édite
mon planning prévisionnel et commence à anticiper la préparation
de mes affaires pour le "grand"
départ du lendemain.
MERCREDI
24 JANVIER 2018
Je
termine au boulot aux alentours de 14h45.
Une
fois de retour à la maison, je prends le temps de préparer mes
affaires entre 15h30 et 17h30 (sans ma checklist, ce qui fera que
j’en oublierai ma brosse à dent).
18h30,
arrivée de mon "acolyte".
Nous chargeons mon véhicule et prenons la route à partir de 18h50.
Il
est aux alentours de 21h00 lorsque nous arrivons au logement. Nous
déchargeons nos affaires et voilà que Sophie arrive une dizaine de
minutes plus tard. Nous prenons chacun le temps de nous installer
puis quittons le logement en direction du centre ville d’Angoulême
pour dîner.
Nous
stationnons Bd Thiers et prenons la direction de l’Hôtel de
ville. C’est l’occasion de situer les différentes bulles à
Sophie qui n’est pas venue au festival depuis plus de quinze ans.
Vu
l’heure, le dîner se déroulera à Quick. Le repas est l’occasion
d’échanges sur la BD (coups de cœur, blockbusters, débat animé
sur la primeur de l’histoire par rapport au dessin ou bien
l’inverse sans oublié la complémentarité selon les avis …).
Aux
alentours de 23h00, nous prolongeons notre visite du centre
d’Angoulême afin de montrer à Sophie les emplacements des bulles
New-York et para-BD. Une fois cela fait, nous reprenons la direction
de la voiture pour rentrer au logement et nous coucher aux alentours
de 0h00.
JEUDI
25 JANVIER 2018
Après
une nuit "saccadée"
(liée au changement d’environnement), je me réveille une première
fois aux alentours de 5h30 (le rythme des jours de boulot a
certainement un impact sur mon horloge biologique). Je me rendors
pour me réveiller pleinement vers 6h30. Je fais durer l’attente de
l’éveil total à 7h00 puis, estimant qu’il ne me sera plus
possible de "somnoler",
attrape mon petit cahier pour débuter mon compte-rendu habituel.
Je
me lève à 7h30 et réalise les "nécessités"
d’usage.
Le
temps que tout le monde soit prêt, il est 9h10 lorsque nous quittons
le logement en direction du centre-ville d’Angoulême.
La
nuit a été pluvieuse mais le matin semble "serein".
Arrivé
Bd Thiers, impossible de se garer. Nous retournons donc place Victor
Hugo pour finalement nous garer Bd de la République et tout cela,
sans perdre Sophie a également pris son véhicule.
Il
est près de 9h20 lorsque nous prenons la direction du champ de Mars.
Une fois arrivée sur place, Sophie va retirer son bracelet d’entrée
et Guillaume l’accompagne. Quant à moi, j’intègre la file
d’attente de l’entrée Professionnel du monde des bulles.
Alors
que 10h00 s’annonce et que les portes du festival s’ouvrent, il
est déjà possible d’entendre les festivaliers de l’entrée
principale se ruer au pas de course vers les différends stands.
Nouveauté de cette année d’un point de vue de la sécurité, la
mise en place de "portiques"
qui ne dispensent pas de devoir ouvrir les sacs et de déposer ses
clefs dans des bacs plastiques.
Une
fois les contrôles réalisés, je me dirige directement vers le
stand Dupuis ou je saisie
trois albums : Télémaque
(dont les previews et le thème m’ont "alléché"),
La Boite à Musique (dont
les couleurs ont su attirer mon intérêt) et le troisième album de
la série Frnck découverte
l’an passée. J’intègre alors la file d’attente –
conséquente – pour les caisses ou l’on nous distribue des jetons
de dédicace (un jeton par album acheté).
Une
fois mes achats réalisés, je jette un œil à l’organisation des
zones de dédicaces avoisinantes. La nouvelle disposition des
éditeurs laisse augurer quelques moments "difficiles"
quand la fréquentation sera à son comble.
Je
vagabonde un peu, observe les stands et constate au niveau du Lombard
la présence de Benoit ERS
et DUGOMIER pour les
Enfants de la Résistance.
Je profite qu’il n’y ait pas grand monde mais également de la
sortie du tome 4 pour l’acquérir et obtenir un ticket de dédicace.
Chez Le Lombard, les
tickets sont donnés contre achat de la BD de l’auteur une heure
avant que celui-ci ne dédicace. Il est donc inutile d’acquérir
trop en avance les BD que l’on souhaite faire dédicacer. Une fois
en possession de l’album, je rejoins la file d’attente qui est
organisée de la manière suivante : dédicace du scénariste
avant celle du dessinateur.
Je
passe un très bon moment en compagnie du duo des Enfants
de la Résistance qui réalise de sympathiques et
belles dédicaces.
L’ingéniosité
est présente dans la dédicace de DUGOMMIER
sous la forme d’un laisser passer (ausweiss) pour coller
parfaitement à l’esprit et au thème de cette série à mettre
entre toutes les mains.
D’ailleurs
le succès de la série est au rendez-vous puisque la file d’attente
ne fait qu’enfler.
Une
fois mon passage effectué (aux alentours d’11h10), j’arpente de
nouveau la bulle car les auteurs que je me suis "assigné"
ne sont présents qu’à partir de 14h00.
Toujours
chez Le Lombard, voyant
que le dessinateur de l’album The
Regiment est annoncé pour 13h00, je me décide à
revenir aux alentours de 12h00 pour faire mon achat et obtenir un
ticket.
En
attendant je vaque, allant de stands en stands, regardant les
nouveautés chez Paquet, les files d’attente chez Glénat
et en allant me renseigner des conditions de dédicace pour les
auteurs chez Panini :
achat d’un album dans une liste prédéfinie donnant droit à
participer à un tirage au sort. Ces conditions "rédhibitoires"
me découragent. Le passage chez Panini
me permet de constater que de nouvelles figurines vont être éditées
dont la plupart reprennent les moules de la collection en plomb d’il
y a quelques années chez Eaglemoss. Cette collection en "résine"
et aux couleurs plus vives semble comporter de nouveaux personnages
(ceux mis en avant par les dernières productions cinématographiques
Marvel qui n’avait pas trouvés leur place dans la collection
précédente tels des persos des Gardiens de la Galaxy).
Aux
alentours de 12h00, je retourne sur le stand Le Lombard et découvre
qu’il y a déjà une personne avec un album The
Regiment en position d’attente. Je prends un album,
le rejoins et nous débutons une file d’attente qui enfle
rapidement.
Peu
après 12h00, une jeune femme apporte les tickets en caisse. L’achat
nous donne droit au fameux ticket).
Une
fois en possession dudit ticket, nous gagnons l’espace dédicace ou
la première personne a déjà pris position pour de nouveau former
une file. L’attente jusqu’à 13h00 est l’occasion de lire
l’album.
Quand
T. LEGRAIN arrive, il
discute aisément avec le premier de la file. Lorsque arrive mon
tour, je lui demande le personnage de dont voici le rendu.
Tout
en dessinant, T. LEGRAIN
m’explique que le cycle est prévu en trois tomes avec la
possibilité d’un autre cycle mais qu’il doit d’abord terminer
son autre série en cours (Sisco).
T. LEGRAIN est vraiment
attentif à son lectorat.
Il
est près de 13h20 quand je quitte le stand Le
Lombard pour rejoindre mes objectifs suivants :
Télémaque et/ou La
Boite à Musique. Les auteurs et dessinateurs étant
annoncés à partir pour 14h00, je file directement sur le stand
Dupuis ou des files
d’attente sont déjà composées. Au regard du nombre, j’intègre
celle pour Télémaque et
je n’ai pas à attendre longtemps avant que K.
RUIZ et KID TOUSSAINT
n’arrivent. La question en suspend : à quelle place le staff
va-t-il les disposer ?
Un
quart d’heure avant l’heure "fatidique",
le staff défini les emplacements en disposant un album de la série
dans un support PVC.
Je
dois être le 3ème ou bien 4ème
dans la file.
Lorsque
les auteurs arrivent, ils dédicacent aussi bien du Télémaque
que du Magic 7. C’est
leur première séance de dédicace sur Télémaque
puisque l’album est une "avant-première"
de Dupuis pour le
festival.
Quand
je me présente face à K. RUIZ,
je demande le personnage de Zéphyr.
A la
suite KID TOUSSAINT
réalise ses dédicaces et en réalisant la mienne, il trouve sa
« phrase d’accroche » (bonne lecture mythique), c’est
pour cette raison qu’il ajoutera n° 1 à ma dédicace.
C’est
très sympa de discuter avec le scénariste et, tout comme pour la
série Frnck l’an passé,
on sent que Dupuis mise
sur cet album jeunesse (mais pas que).
Une
fois mon passage effectué, j’intègre la file pour La
Boite à Musique où il y a près de 5 à 6 personnes
déjà présentes. La motivation de CARBONE,
la scénariste, est communicative. Elle est en verve et met parfois
autant de temps que le dessinateur GIJE
dans la réalisation de ses dédicaces. CARBONE
qui est professeur des écoles à temps partiel explique qu’avec la
charge et la passion qui l’animent dans son travail de scénariste
elle va très prochainement quitter l’Education Nationale. Quand je
me retrouve face à GIJE,
je lui demande le personnage d’Igor.
Là
encore, je passe un agréable moment en compagnie de cette équipe
dont la série est très prometteuse.
Mon
périple sur le stand Dupuis n’en est pas terminé pour autant
puisque je gagne la file d’attente pour A.
HENRIET. Celle-ci est déjà composée de 6 à 7
personnes, le premier se trouvant même être là depuis 13h00 pour
une séance annoncé à 16h30. La question en suspend, à quel
endroit va-t-il être installé ?
Une
fois en place, A. HENRIET
réalise de nombreuses Hannah mais c’est agréable de le voir
dessiner tout en échangeant avec lui d’autant qu’il explique
qu’il y a près de quinze ans qu’il n’est pas venu au FIBD.
Lorsque je me présente face à lui, je lui demande "fatalement"
une Hannah.
Au
premier abord, A. HENRIET
ne semble pas loquace mais au final, il s’avère qu’il est
désireux de faire partager son travail en racontant des anecdotes
sur la conception et la réalisation des albums de la série Dent
d’Ours.
C’est
un véritable plaisir et une réelle satisfaction d’avoir enfin pu
le rencontrer et obtenir la superbe dédicace que voilà :
Lorsque
je cède mon tour, il est un peu plus de 17h15. J’en profite alors
pour arpenter de nouveau la bulle du Champ de Mars en attendant de
retrouver Guillaume qui quant à lui aura navigué de bulles en
bulles sous un ciel peu clément. Sophie qui l’a accompagné une
bonne partie de la journée à quant à elle prit le chemin du
retour.
Nous
nous retrouvons aux alentours de 17h50 et décidons d’aller boire
un verre au bar de l’Esplanade. Une fois installés, il nous paraît
évident de commander un Monaco (Angoulême doit être le seul
endroit ou je vais dans un bar et commande un Monaco). Un rituel en
quelque sorte.
Après
échanges sur nos plannings respectifs de la journée et découverte
des dédicaces obtenues par l’un et l’autre nous décidons de
demander la carte pour dîner avant de terminer la soirée au cinéma.
Le service étant rapide, nous pouvons prendre le temps de déguster
notre salade (une biquette agrémentée de miel et éclats de
marrons).
Nous
quittons le bar de l’Esplanade aux alentours de 19h35 pour
rejoindre le Méga CGR tout proche.
Séance
du soir : séance sans prise de tête, à savoir The Passenger
avec Liam Nesson. Il semble que dernièrement et ce depuis Takken,
Liam Nesson soit abonné à ce genre de films d’action qui reposent
sur un cumul d’improbabilités. Heureusement, le film est bien
rythmé pour ne pas décevoir mais laisse tout de même un arrière
goût de "facilités".
Il
est presque 22h00 quand la séance se termine et que nous optons pour
rentrer au logement.
Une
fois installé dans le lit, j’ambitionne de lire mes achats et
poursuivre mon compte rendu mais malheureusement pour moi, dame
fatigue en décide autrement et me "brise"
dans mon élan en me projetant dans les bras de Morphée.
VENDREDI
26 JANVIER 2018
Réveillé
à 7h20, j’en profite pour rattraper le retard de la veille
concernant mon compte rendu. Après une demi-heure passée à
composer des lignes, je me stoppe afin de réaliser les rites
matinaux (ablutions, petit déjeuner …).
Aux
alentours de 8h00, notre hôte arrive pour nous saluer et échanger
avec nous.
Quand
nous décidons de partir, il est déjà près de 9h20 et se profile
la difficulté à trouver un emplacement de parking. Après un tour
Bd Thiers et place Victor Hugo, nous redescendons par le Bd de la
République où se présente à moi une belle place en créneau.
Heureusement que je dispose d’une petite Twingo car sinon, nous
étions repartis pour un tour de piste.
Vu
l’heure à laquelle nous arrivons au champ de mars et n’ayant
aucun objectif pour la matinée, nous décidons de débuter par la
librairie Cosmopolite qui, à partir du vendredi, ouvre ses portes
dès 9h30.
Il
n’y a pas foule au sein de la librairie et constate qu’une file
pour Olivier DAUGER est
déjà constituée. Je décide de l’intégrer mais avant cela, je
dois acquérir un album de l’auteur et je décide de prendre celui
qu’il a réalisé dans la collection Agatha Christie chez Paquet.
Cependant, il me faut attendre car la librairie ne dispose plus
d’albums en stock et doit se réalimenter par un autre biais. Après
une dizaine de minutes, une pile d’albums est apportée. Je
m’enquiers donc d’un exemplaire, obtient mon ticket et attend mon
tour.
Je
suis le cinquième juste derrière un couple venu se faire dédicacer
des albums de Ciel de Guerre.
Olivier DAUGER est à
l’image de la dernière fois ou je l’ai rencontré :
discret, serein, attentif (il semble se souvenir de moi) et avide
d’évoquer ses futurs projets (notamment un album sur la pilote
Hélène BOUCHER à sortir en mai) tout en n’en dévoilant pas trop
(une future série d’aviation qui se déroulera en 1940 mais
traitée différemment que Ciel de
Guerre et qu’il doit commencer en mars).
Olivier
DAUGER me réalise Josie, personnage clé de l’album.
Il
est alors aux environs de 10h30 lorsque je quitte la librairie
Cosmopolite pour prendre
la direction de l’espace Para-BD. Chemin faisant, qu’elle n’est
pas ma surprise au coin de la place des Halles de croiser Antoine de
Caunes et une partie de son équipe de France Inter puisque leur
émission POPOPOP du jour est en direct de l’espace Franquin.
Mon
passage au sein de l’Espace Para-BD est des plus rapide. En effet,
très peu d’auteurs chez Comix-Buro
et le vendeur de comics de l’an passé n’est pas présent. Seule
hésitation, la présence d’Oscar
MARTIN. En effet, le
dessinateur de la série SOLO
publiée chez Delcourt est
en dédicace sur le stand OMINIKY
EDICIONES à l’achat d’un sketchbook. La raison
étant plus forte que la tentation, je passe mon chemin.
Je
m’oriente alors vers la place New-York. C’est l’occasion en
passant rue de Genève de découvrir un magasin de BD (éphémère ?)
dans lequel dédicacent plusieurs auteurs dont Isabelle
DETHAN.
Une
fois entré dans le Nouveau Monde, c’est une foule du week-end qui
est présente alors que nous ne sommes que le vendredi. Je scrute
l’ensemble des exposants jusqu’au bout de l’espace BD
Alternative. C’est l’effervescence dans cette bulle des
"indépendants".
11h15,
c’est l’heure ou je retrouve mon comparse avec lequel nous
décidons de nous consacrer aux expositions du centre ville sachant
que mon prochain et dernier objectif, Bruno
DEQUIER, est annoncé pour 17h00 chez DUPUIS.
Nous
débutons notre tournée par l’exposition Sonny
LIEW puisque le théâtre se trouve à coté de la
place New-York. Nous découvrons de superbes planches mais également
de magnifiques portraits.
Etape
suivante, le musée d’Angoulême qui héberge l’exposition
consacrée au Maître Ozamu TEZUKA.
La notoriété de l’artiste n’est pas à démontrer au regard de
la foule qui s’empresse pour profiter des œuvres exposées. C’est
à la fois un "enchantement"
visuel mais également nostalgique. Quel bonheur de retrouver des
personnages ayant accompagné mes jeunes années : Princesse
Séphyr, Léo le roi lion, Astro le petit robot (et la non moins
fameuse et mémorable chanson du dessin animé). Le "geekomètre"
est à son comble avec l’attraction permettant de découvrir
l’intérieur d’Astro grâce à une lampe à UV.
A la
sortie, mon comparse craque pour le « goodies » qui est
une transposition au format A4 de l’attraction avec lampe à UV. Il
en profite également pour acquérir le catalogue de l’exposition,
un ouvrage superbe qui permet d’apprécier pleinement les planches
exposées.
Le
public est tellement nombreux que l’organisation est obligée de
restreindre l’accès en régulant les entrées des groupes.
Terminus
dans notre circuit des expositions, l’espace Franquin et l’Art de
Naoki URASAWA (il est près
de 12h50). C’est un artiste que je ne connaissais pas mais dont la
production est riche et foisonnante.
Nous
quittons la salle d’exposition aux alentours de 13h30 et avons la
surprise de découvrir, dans une salle jouxtant la boutique, une
bonne partie de l’équipe de l’émission Par Jupiter. Les membres
sont en pleins travaux préparatoires pour l’émission de 17h00.
Chacun est "affairer"
devant un ordinateur portable que ce soit le "troublion"
Guillaume MEURICE, la "caustique"
Charline VANHOUENECKER, le "troubadour"
Frédéric FROMET et j’en passe (ceux-là voudront bien m’en
excuser).
Vu
l’heure, nous décidons d’aller déjeuner et nous poser un peu.
Nous optons pour la Mie Caline qui nous rapproche du Monde des
Bulles.
Après
avoir bien pris le temps d’avaler notre sandwich, nous prenons des
chemins différents puisque je m’oriente vers le stand Dupuis alors
que Guillaume prend la direction du pavillon Manga.
En
effet, pour être certain d’obtenir une dédicace de Bruno
DEQUIER sur la série Louca,
je décide d’arriver assez tôt, voir même très tôt. Il n’est
que 14h30 (alors que le dessinateur est annoncé à 17h00) et
j’observe si au niveau de l’espace dédicace Dupuis,
une file a déjà été constituée. Il n’en ait rien. Je créé
donc la file puis constate qu’un jeune homme attend également
devant le stand ce qui permet de nous associer. Après une bonne
dizaine de minutes, nous décidons de nous installer au sein de
l’espace dédicace. Alors que nous attendons sagement, les files
pour Arthur DE PIN et
MUNUERA ne cessent
d’enfler. L’heure tourne et aux alentours de 16h45/16h50, le
staff Dupuis positionne
les différents auteurs ce qui permet aux personnes dans les files
"provisoires"
de gagner les emplacements "définitifs".
Je
laisse passer devant moi le jeune homme qui attendait également
depuis 14h45.
Il
est près de 17h10 quand Bruno DEQUIER
s’installe et 17h20 quand mon tour arrive. Lorsque je me présente
à lui, je lui demande le personnage de Nathan pour mon fils qui est
un adepte de cette série centrée sur le football mais pas que.
C’est l’occasion d’un échange très sympathique avec ce
créateur/illustrateur ayant officié dans l’animation, ce qui se
retrouve d’ailleurs dans son dessin.
Il
est à peine 17h30 quand je quitte le stand Dupuis.
Nous
nous retrouvons alors avec mon comparse afin de nous désaltérer au
bar de l’Esplanade (Monaco à la clef, forcément !!!).
C’est
l’occasion d’une pause avant de regagner de nouveau le Monde des
Bulles et découvrir la fresque complète réalisée par Kenny
RUIZ pour la série Télémaque.

En
passant sur le stand Urban Comics,
je découvre une édition exclusive de l’Album JLA
vs Suicide Squad. J’en prends une photo afin de
l’envoyer à une connaissance pour savoir s’il est intéressé.
Alors que je me trouve dans le pavillon Manga, j’ai une réponse
concernant l’album Urban. Je reprends donc la direction du Hall 1
pour acquérir cet album avec une couverture "spéciale"
Angoulême.
Nous
nous rejoignons de nouveau avec Guillaume et regagnons de nouveau
notre bar habituel et reboire un verre avant de nous diriger vers le
cinéma pour la séance "The
Greatest Showman"
avec Hugh Jackman.
La
bande annonce de cette comédie musicale m’avait "aguiché"
mais au-delà du divertissement, je n’en attendais pas grand-chose.
Bien loin s’en faut car interprétations de qualités, casting
hétéroclite et messages d’humanisme et tolérance composent cette
fresque haute en couleur dont la cadence rythmée et rythmique vous
emporte dans un vertige visuel et sonore.
Un
seul mot à la fin de la séance : Ouah !!!
Avec
mon comparse lorsque les lumières se sont rallumées nous étions en
"phase"
pour louer les qualités de ce divertissement.
C’est
donc avec des images et des mélodies plein la tête que nous
regagnons le logement. Sur le chemin, au détour des conversations,
une évidence se dessine : ce vendredi sera notre dernière
journée de festival. Le programme ayant été riche, nous ne voyons
pas l’intérêt de rester une journée de plus.
Comme
il n’est pas encore trop tard, j’en profite pour lire une partie
des albums acquis ces derniers jours avant que le sommeil ne m’impose
à poser les ouvrages.
SAMEDI
27 JANVIER 2018
Malgré
notre décision de ne pas retourner sous les bulles du festival, il
n’en demeure pas moins que l’heure du réveil n’en est pas pour
autant tardive. Après les usages de rigueur et un bon petit
déjeuner, nous avons le plaisir d’accueillir notre hôte. C’est
l’occasion d’échanger avec lui sur de nombreux thèmes dont,
bien évidemment, les actualités au sujet d’Angoulême et sa
périphérie. Il est presque 9h30 lorsque nous quittons le logement
pour le chemin du retour et il est aux alentours de 11h45 quand
j’arrive au bercail.
BILAN
= Une nouvelle fois, une édition riche en évènements (notamment
les expositions et ce même en en ayant fait qu’une infime partie),
en découvertes BD (Miss Marple, Télémaque, la Boite à Musique …)
et en rencontres d’auteurs aussi bien ceux abordés pour la
première fois (A. HENRIET, K. RUIZ,
GIJE, B. DEQUIER, T. LEGRAIN) que ceux avec lesquels
j’avais déjà eu l’occasion d’échanger (B.
ERS et O. DAUGER).
Le
plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité
et la gentillesse des « artistes » qui nous "comblent"
via leurs dédicaces.
Comme
tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte
sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et
aventure bédéphile.
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