ANGOULEME 2015 - FESTIVAL DE LA BD - RETROSPECTIVE
MERCREDI 28 JANVIER 2015 (les balbutiements)
Mon comparse m’appelle aux
alentours de 15h/15h15 pour me signaler qu’il a fallu qu’il gère avec le
service réservation du FIBD l’envoi des documents pour valider les badges. Après de multiples appels, les documents
doivent lui parvenir sur sa boite mail pour qu’il puisse ensuite me les
transférer pour que je les imprime. Cela retarde donc notre départ. A son
arrivée, il charge ses affaires dans mon véhicule et nous pouvons prendre la
route aux alentours de 16h15.
Avec la pluie battante, le
trajet n’est pas des plus agréable et cela empire dès lors que nous accédons à
la N10 et son flot de camions. Ma concentration est donc très
« forte » et les conditions me rappellent que ma voiture à près de 20
ans. Après 2h30 de conduite sous « haute tension », nous arrivons
chez notre hôte qui nous attendait pour nous confier les clés du logement.
Après avoir déposé nos affaires, nous nous dirigeons vers le centre ville.
L’heure est bien tardive pour récupérer nos pass mais nous poussons tout de
même jusqu’au bureau qui les délivre et qui se situe à l’Hôtel de Ville. Comme
prévu, la porte est close. Nous décidons alors d’aller dîner et nous engageons
dans des ruelles familières en raison du caractère annuel de nos visites Angoumoisines.
Nous retrouvons les enseignes des restaurants et la pluie battante qui nous
accompagne accélère notre choix :
La Sicilia. Après avoir dégusté ma pizza basquaise puis ma coupe café liégeois
pour un rapport qualité/prix des plus correct, nous nous orientons vers le
cinéma avec une escale au bar de l’Esplanade pour prendre un café. Il est alors
près de 22h10 lorsque nous arrivons au CGR. Nos réduisons nos sélections aux
films Invincible et Taken 3 et après discussion arrêtons notre choix sur Invincible
puisque la séance est à 22h15 et la salle déjà ouverte.
Il est plus de 0h30 quand la
séance se termine. Invincible est un film que l’on n’oublie pas. La réalisation
d’Angelina Jolie est plutôt efficace sans être « profonde » et la
retranscription/adaptation de cette histoire « vraie », sans éviter
les écueils patriotiques, n’en conserve pas moins un caractère
« sincère ». Nous partageons les affres subis par Louis
"Louie" Zamperini, athlète habité d’une volonté que rien ne peut
briser.
Nous reprenons alors la
voiture pour un retour au logement et une petite nuit de sommeil
JEUDI 29 JANVIER 2015 (la mise à « feux »)
Le réveil sonne à 7h00 et je
me laisse les 10 mn de rappel avant de me lever pour effectuer les usages
habituels (douche, petit déj, pause toilette …). Une fois tout le monde près,
nous quittons le logement aux alentours de 8h45 et prenons la direction du
centre ville vers nos lieux de stationnement habituels, à savoir proche de la
maison d’arrêt. Après un petit tour, nous trouvons un emplacement aux alentours
de la place Victor Hugo.
Nous filons ensuite vers
l’Hôtel de Ville afin de pouvoir récupérer nos badges tandis que la pluie de la
veille est toujours de la fête. A notre arrivée, premier contrôle afin
d’accéder à la cours intérieures. Il nous faut présenter la facture, ainsi
qu’une pièce d’identité. Ensuite, direction le bureau accueil retrait des
badges où, là encore, nous devons présenter la facture afin d’accéder au Q.G.
qui va enfin nous délivrer les « précieux ».
Il est alors près de 9h20
lorsque nous pouvons prendre la direction du Champ de Mars. Nous y arrivons
vers 9h35 et nous engageons dans la file d’attente qui n’est pas encore trop
importante mais qui ne nous permet pas d’être sous le tivoli.
Peu de temps avant l’ouverture
« officielle », la sécurité commence à faire entrer les festivaliers
car la rigueur des contrôles impose l’ouverture des sacs puis la sortie de tout
objet métallique afin de le déposer dans une corbeille alors que les personnes
sont « passées » au détecteur de métaux (en forme de raquette). Une
fois cette première étape franchie, nous devons présenter nos badges puis nous
sommes « maintenus » dans une zone « tampon » en attente de
l’ouverture définitive.
A l’heure fatidique, nous
accédons enfin à la bulle ce qui nous permet de nous diriger vers l’espace
Panini afin de nous inscrire sur la liste des tirages au sort pour Paul RENAUD. Avant que ne débute le tirage au sort,
nous en profitons pour faire un petit tour d’observation (stands Akileos, Glénat,
Paquet …). Je fais également quelques achats
sur le stand Panini puisque j’étais
missionné pour plusieurs commandes. J’acquiers également à titre personnel
l’album Wolverine /
Spider-Man : Chaud devant de MADUREIRA
(qui comprend ses épisodes de Avenging Spider-Man & Savage Wolverine) et
l’ouvrage hommage « je suis Charlie »).
Le tirage au sort a lieu aux
alentours de 10h30 et nous ne sommes malheureusement pas gagnants.
Mon compère qui avait repéré
l’album Castan aux éditions Des bulles dans l’Océan en profite pour l’acheter
et se glisse dans la file d’attente qui n’est pas encore conséquente tandis que
j’arpente tranquillement le Hall 1 en découverte/repérage des différents
stands.
Une fois la dédicace de mon
compère obtenu, nous quittons la bulle pour nous rendre à la librairie
Cosmopolite et prendre connaissance de leur planning de dédicaces. Je profite
de mon passage dans cette librairie pour acquérir notamment des albums des Petites Histoires (de Frédéric
BREMAUD & Fédérico BERTOLUCCI). Il
est alors près de 12h30.
Ensuite nous retournons dans
le Hall 1 et le dessinateur de Castan a repris
les séances de dédicaces. Comme il n’y a pas énormément de monde et que je n’ai
pas d’objectif définis, j’achète le tome 2 (mon comparse ayant acquis le 1) et
me glisse dans la file d’attente tandis que mon comparse préfère vaquer à
d’autres "prospections". Il est déjà aux environs de 14h30.
Cette dédicace est l’occasion
de rencontrer et discuter avec Alexandre MORELLON,
un jeune dessinateur « motivé » qui se souci du ressenti et des
retours des lecteurs. Les progrès graphiques effectués sont perceptibles au
feuilletage du second tome.
Voici la dédicace
obtenue :
Je rejoins alors mon comparse
qui se trouve au sein de l’espace Para-Bd et notamment sur le stand Attakus / Comix Buro.
Il me montre alors la dédicace qu’il s’est faite faire sur le sketchbook de MIG, et celle-ci me décide à lui emboîter le pas.
J’acquiers ledit recueil de crayonnés et attend patiemment mon tour. Lorsque je
me présente à lui, je lui demande une "démone" et voici le
résultat :
Alors que cette première
journée de festival est déjà bien avancée - il est un peu plus de 17h00 - et
comme nous n’avons pas pris le temps de déjeuner, nous poussons les portes de
Quick afin de nous rassasier même s’il
n’est que 17h30.
Aux alentours de 18h15 je
refais un passage par la librairie Cosmopolite avant de regagner le Hall 1 du
champ de Mars sans but précis. Au hasard de mes « pérégrinations »,
je passe par le stand Le Lombard et constate
que la file pour R. SURZHENKO n’est pas très chargée. J’en profite donc pour
acquérir le dernier album de la série Louve et
intègre la queue. Il y aurait eu une limite imposée par le staff mais celle-ci
n’a pas vraiment été respectée d’autant que le débit de dédicace de l’artiste
(grandement moins de 5 minutes) lui permet de satisfaire bon nombre d’amateurs.
De plus, il ne semble pas vouloir quitter sa place afin de contenter un maximum
de personnes. Lorsque je me présente à lui le dialogue n’est pas facile puisqu’il
parle très peu français. Je n’ai pas besoin de lui demander quoi que ce soit
puisqu’il anticipe mon choix et me réalise la Louve que voici :
Il est alors un peu plus de
19h00 et nous décidons d’aller boire un verre avant de rejoindre le Mega CGR
afin d’assister à la séance de 20h15 pour le film Taken 3. Le film se
passe de commentaires. Autant le 1 était plutôt bon (toute proportion gardée
face au genre) autant celui-ci est « énormissime » jusqu’à en être
désopilant.
Après plus d’1h30 de projection nous prenons la direction du
logement.
Pour info, mon comparse avait
mis en route une application podomètre sur son smartphone et le bilan de la
journée en distance parcourue s'élève à 21,3 km.
VENDREDI 30 JANVIER 2015 (le zénith)
Réveil à 8h00 suite à une
bonne nuit réparatrice. Après la réalisation des tâches matinales de rigueur
(douche, petit-déjeuner …) nous avons la visite de notre hôte avec lequel je
partage un petit café et quelques nouvelles. Il est alors près de 9h30 quand
nous quittons le logement pour cette seconde journée de festival.
A notre arrivée aux alentours
de la maison d’arrêt, les places se font rares d’autant qu’avec les
interdictions de stationner liées à l’élagage des arbres, les stationnements
sont limités mais nous arrivons tout de même à trouver un emplacement
disponible.
Nous prenons la direction du
Hall 1 du Champs de Mars avec entrain. Arrivé sur site, nous intégrons la file
de l’entrée réservée aux possesseurs de badges. Celle-ci, située proche du
stand Dargaud ne permet pas d’entrée avant l’heure d’ouverture, elle permet
simplement de libérée les deux autres entrées (il y avait longtemps qu’il n’y
avait pas eu deux entrées pour ce Hall 1) du nombre important de festivaliers
possesseurs de badges. Cette entrée ne garantie aucunement la primeur d’une
arrivée à un stand avant les autres (contrairement à ce que certains peuvent
croire) d’autant qu’avec le principe de tirage au sort ou d’inscription sur
liste (pour là encore participer à un tirage au sort), l’obtention d’une
dédicace est de plus en plus « aléatoire ». Heureusement, il reste
encore des éditeurs et des auteurs pour lesquels la patience de l’attente à
« l’ancienne » (faire la queue puis le planton suite à un choix
mûrement réfléchi et pouvoir obtenir son Saint Graal) reste de mise.
A l’annonce de l’ouverture du
festival par la voix pré-enregistrée, les festivaliers pénètrent au sein des
bulles au rythme des conditions de sécurité.
Notre choix de ce matin, le
tirage au sort des éditions Rue de Sèvres pour le Château
des Etoiles d’Alex ALICE. Nous nous
glissons donc dans la file d’attente constituée et qui est déjà conséquente.
L’organisation de l’éditeur est tel qu’il ne faut pas attendre longtemps avant
que le tirage ne soit réalisé. Petit à petit, nous cheminons vers le membre du
staff Rue de Sèvres en possession de la
« poche » au sein de laquelle nous glissons notre main (heureuse ou
pas) afin de sélectionner un ticket « à l’aveugle ». Mon comparse qui
me précède ne tire pas de ticket gagnant tandis qu’en ce qui me concerne,
Bingo !!! Je suis très heureux car j’ai énormément apprécié l’album d’Alex ALICE et cela me donnera l’occasion d’échanger
avec lui, d’autant que ma dernière rencontre avec cet artiste remonte à
Angoulême 1997 pour un album du Troisième Testament.
Je me dirige ensuite vers le
stand Glénat pour m’inscrire sur la liste de
Davide FABBRI. L’organisation des dédicaces
chez Glénat est particulière et est même
l’objet de « frictions » entre festivaliers. N’ayant pas assisté à la
scène, je ne peux en exprimer les véritables motifs mais il semble que des
mécontentements liés à l’ordre d’arrivée en fonction des portes d’accès à la
Bulle aient fait monter le ton et nécessité l’intervention du service de
sécurité (les « hommes en rouge ») pour calmer le jeu. Il semble même
que les personnes concernées aient été retirées des files d’attente. Que
d’ambiance pour obtenir un dessin de Juan GIMENEZ !!!
De mon coté, j’attends patiemment de pouvoir me présenter devant les deux
responsables des plannings de dédicaces qui inscrivent nos noms sur les listes
des dessinateurs. Il semble que nous soyons limités à deux artistes alors que
les listes elles-mêmes sont limitées en quantité. Une fois l’inscription
réalisée, nous obtenons un (des) ticket(s) souche qui permettra l’obtention
d’un dessin à la condition que celui-ci soit tamponné en caisse à l’achat d’un
album. En résumé, il faut patienter pour obtenir un ticket, puis patienter en
caisse pour acheter un album et obtenir le « coup de tampon » et enfin
patienter devant l’auteur lorsque celui-ci est annoncé puisque le numéro
d’inscription sur les listes ne garantie pas l’ordre de passage. C’est du sport
mais c’est la règle !
Après avoir obtenu mon ticket
et être aller acheter un album d’Operation Overlord,
je retourne sur le stand de Rue de Sèvres
afin d’acheter un nouvel exemplaire du Château des
Etoiles. En effet, j’ai prêté mon exemplaire classique et ne l’ai pas
récupéré pour le festival. De plus, je ne voulais pas me promener avec le grand
format, je suis donc contraint à racheter l’album (mais avec la certitude d’une
dédicace). Je me dirige ensuite vers le stand de dédicace des éditions Rue de Sèvres pour voir si Alex ALICE est en train de réaliser ses premiers dessins. En me
rapprochant et discutant avec les gagnants qui sont déjà là, je découvre que la
séance a été décalée de 10h30 à 12h30. Je ne souhaite pas trop quitter la bulle
sachant que la file des gagnants s’étoffe sensiblement. Un choix cornélien
s’impose alors à moi puisque je souhaite également participer au tirage au sort
pour l’artiste Sean MURPHY sur le stand Urban. Mon comparse tente le coup mais je renonce
très rapidement car la foule et les conditions rédhibitoires (la file tourne
très vite à l’amoncellement et la personnes qui distribue les tickets ne peut
qu’être dépassé) m’incitent à conserver ma place dans la file pour Alex ALICE.
Etant 5ème ou 6ème
dans la file, je patiente sagement avant que n’arrive l’artiste. Une fois que
celui-ci est en place et qu’arrive mon tour, c’est l’occasion d’un bel échange
avec un dessinateur talentueux.
Sans but précis, je me promène
au sein de la bulle en observant les divers stands et me « baigne »
de cette ambiance de festival si particulière.
En voyant le stand Futuropolis, je me
motive et tente la rencontre avec Emmanuel LEPAGE.
Il est encore loin d’être son heure de dédicace, mais la file d’attente est
déjà longue, d’autant qu’elle concerne trois auteurs différents et que la
distribution des tickets pour la séance d’E. LEPAGE (15h45 à 19h00) se déroule
à 14h00. Les conditions d’obtention d’une dédicace chez Futuropolis sont particulières. Le staff laisse rentrer les
personnes par groupe de 6 à 8 personnes sur le coté droit du stand. Celles-ci
choisissent alors un album et après achat obtiennent un ticket de dédicace.
L’attente est d’autant plus « stressante » que l’on voie les
acheteurs passer en caisse et obtenir un ticket tout en sachant qu’il n’y aura
que 24 chanceux pour E. LEPAGE. Plus on se
rapproche, plus on espère qu’il restera des tickets tout en voyant leur nombre
s’amoindrir, ce qui rend l’attente de plus en plus « pesante ». Quand
arrive enfin notre tour (puisque nous sommes près de 8 à obtenir enfin notre
« droit de passage »), nous choisissons notre album (Voyages vers les Iles de la Désolation en ce qui me
concerne) et nous dirigeons « promptement » vers la caisse afin
d’obtenir le ticket tant souhaité. Quand je présente mon album au vendeur et
que j’obtiens un ticket, quelle n’est pas ma satisfaction qu’il en reste encore
quelques-uns !!! Il est alors un
peu plus de 14h30. Je décide alors de vaquer au sein des différentes bulles en
attendant l'heure de dédicace chez Futuropolis.
Je rejoins le stand Futuropolis en prévision de la dédicace d’E. LEPAGE bien an avance sur l'heure annoncée. Et là
également, plusieurs des personnes ayant obtenu des tickets se sont rassemblés
bien avant l’heure. La file s’étoffe selon l’ordre d’arrivée et elle est créée
à l’écart du stand puisque l’artiste n’est pas encore affiché et qu’aucune
place n’est encore libre, de nombreux auteurs étant à l’ouvrage afin de
satisfaire leur lectorat.
Lorsqu’il arrive sur le stand E. LEPAGE, prend place rapidement en saluant ses
camarades dessinateurs qui l’entourent. C’est une personne qui partage
volontiers les expériences de ses aventures vers les T.A.A.F. Lorsque arrive
mon tour, j’ai l’occasion d’aborder les Kerguelen puisque l’un de mes cousins y
a effectué une mission dans son cadre d’emploi en tant qu’officier marinier.
J’évoque avec E. LEPAGE les retours faits par
mon cousin auprès de la classe de primaires de ma femme dans le cadre d’un
projet pédagogique. Nous discutons également des « tampons »
personnalisés (marcophilie) dont dispose les membres des missions. Mon cousin
ne manquait d’ailleurs pas de nous gratifier du sien lorsqu’il nous écrivait.
Je passe un très agréable
moment en compagnie de ce dessinateur qui réalise de superbes dédicaces, pour
preuve celle-ci :
Il est alors pas loin de 17h00
et je peux poursuivre avec comme prochain objectif : Davide FABBRI.
Si vous lisez mes publications
sur ce blog, vous n’êtes pas sans savoir que ce dessinateur italien tient une
place particulière dans ma bédéthèque ainsi que dans mon
« top artiste». Je ne suis d’ailleurs pas vraiment
« objectif » en ce qui concerne ses publications même s’il est
indéniable qu’il est talentueux J.
Lorsque j’arrive au stand de
dédicace Glénat, je me trouve face à une
marée humaine en attente de quelques têtes d’affiche. Davide est annoncé à
partir de 17h00 mais quel n’est pas mon
étonnement de constater qu’il y a déjà plusieurs personnes à attendre dont
l’amie d’une amie, passionnée de BD et
qui, elle aussi ne manque pas une édition du festival depuis de
nombreuses années. Après son passage face à Davide, je l’interpelle pour la
saluer et admirer sa dédicace. Je lui demande alors si elle était « cliente »
des albums de Davide ? Elle me répond que non puisqu’elle ne connaissait
pas ses albums Operation Overlord. En
fait, son choix s’est porté par dépit
sur ce dessinateur puisqu’au moment des inscriptions du matin, c’était l’un des
noms dont la liste n’était pas encore complète. Cependant, elle n’est pas
mécontente de son choix puisqu’elle apprécie la dédicace qu’il lui a réalisé.
Après le passage de plusieurs
personnes devant moi dont certains demande plus facilement des personnages de
l’univers Star Wars que des soldats de la seconde guerre mondiale, arrive
finalement mon tour. Lorsque je me présente à lui, Davide me salue allègrement.
S’ensuit de nombreuses discussions le temps qu’il me réalise un Landser en
pleine action.
J’en profite également pour
lui offrir un petit cadeau personnalisé. En effet j’ai eu l’idée d’une
casquette comportant sa signature
brodée. Je suis donc passé par un site d’objets publicitaires (Vistaprint) pour
obtenir et réalisé l’objet en question.
Lorsqu’il ouvre le paquet, il
est agréablement surpris et trouve le concept sympathique.
Une fois ma dédicace obtenue,
je ne manque pas de le remercier vivement puis je retrouve mon compère avec
lequel nous errons au sein des diverses bulles avant de terminer par le Hall 1
que nous quittons alors qu’il est un peu plus de 19h00.
Prochaine étape, l'avant
première nationale du film d'animation Les Chevaliers du Zodiaque –
La Légende du Sanctuaire dont la séance est à 19h30. Avec nos places, nous
obtenons des « affichettes » du film. Après une brève introduction
par l'un des membres du staff du Mega CGR avec des questions et différents lots
à gagner, nous assistons à la séance qui me permet de me replonger plus d'une
décennie en arrière. Visuellement, rien à voir avec la série d'origine puisque
l'animé est traité à la façon du film Albator, Corsaire de l'espace qui était
sortie en 2013. Graphiquement, c'est superbe malgré des choix surprenants dans
le traitement de certains personnages dont le Chevalier du Cancer.
A l’issue de la séance nous
faisons une halte au bar de l’esplanade afin de dîner puis nous regagnons le
logement aux alentours de 23h00.
SAMEDI 31 JANVIER 2015 (malheureux aux jeux …)
De violents maux de tête me
réveillent à 7h00. Je traîne un peu avant de me lever aux alentours de 7h45. Je
réalise alors les usages matinaux quotidiens avant que ne se présente notre
hôte avec lequel je partage un café. Avant que n’arrive l’heure du départ, aux
alentours de 9h20, nous chargeons le véhicule et effectuons un dernier contrôle
afin de nous assurer de ne rien avoir oublié (j’ai toujours en mémoire ma
mésaventure de ?). Notre hôte est également du trajet pour le centre ville
et nous le déposons aux abord d’un arrêt de bus afin qu’il puisse aller faire
quelques courses. Quant à nous, nous poursuivons vers notre zone de
stationnement habituelle. Nous trouvons de la place sans peine puisque les
travaux d’élagage n’ayant pas lieu le week-end, les cônes de signalement ont
été retirés.
Nous nous dirigeons ensuite
vers le Hall 1 du Champ de Mars pour emprunter
la même entrée que la veille, à savoir celle réservée aux badges. Dans
la file d’attente nous sommes, à quelques mètres près, situés à la même place
que le vendredi. Que faut-il en déduire ? Que les « adeptes »
possesseurs de badges pensent ne pas avoir à se lever trop tôt ou bien qu’ils
ont conscience, comme je le disais plus haut, que quel que soit le type
d’entrée en sa possession (badge, bracelet …), la généralisation des
tirages au sort pour les « têtes d’affiche » n’imposent plus d’être
le premier devant un stand ?
A l’heure d’ouverture, je me
prépare à la fouille et anticipe en commençant à sortir clefs, portefeuilles,
portable … Quelle n’est pas ma surprise lorsque la personne en charge de la
sécurité me laisse passer après m’avoir rapidement scanné avec sa
« raquette ».
Nous prenons ensuite la
direction du stand Panini pour nous inscrire
sur les listes des deux dessinateurs présents ce matin, à savoir Paul RENAUD et Mike DEODATTO.
Nous nous inscrivons sur les deux listes pour maximiser nos chances tout en
sachant que l’on ne peut être éligible que pour une seule dédicace sur
l’ensemble du festival. Jeremy MANESSE, en
charge des tirages, le rappel justement haut et fort puisque, comme il le dit
lui-même, s’est fait « entourlouper » par 2 personnes le jour
précédent. Lors des tirages, si les personnes « élues » ne sont pas
présentes, sur le stand, la dédicace est remise en jeu. Concernant ce tirage,
il semble être celui des familles. En effet, un père et son fils sont tirés au
sort tout comme une mère et sa fille. Même si les tirages ne nous sont pas
favorables, j’ai plaisir à constater qu’il y a plusieurs « élus » qui
sont de jeunes enfants.
Comme nous n’avons rien de
fixé pour le reste de la matinée, je propose à mon comparse de rejoindre le
stand Urban pour le tirage au sort de Sean MURPHY. Celui-ci n’est pas trop chaud car le
tirage ne doit avoir lieu qu’aux alentours de 12h30 et il n’est pas ou plus en
condition de faire le planton.
Néanmoins, il me tient compagnie. Nous ne sommes qu’une petite dizaine mais le
staff de l’éditeur nous incite à nous éparpiller et revenir plus tard pour
éviter que le service de sécurité ne vienne se plaindre. Même si nous sommes
peu enclin à quitter un « positionnement » favorable, l’ensemble des
personnes composant la file s’exécute.
Nous sortons donc du Hall 1 et prenons la rue piétonne en quête de
magasin de « fringues » pour homme.
Je ne fais que très rarement les
soldes et comme nous avons un peu de temps et que je suis à la recherche d’une
veste ou d’un duffle coat, l’occasion est toute trouvée. Nous voilà donc en
train de pousser les portes de quelques magasins « spécialisés » dont
l’un d’eux me permet de trouver mon bonheur. Une fois mon achat réalisé et
l’heure avançant, nous reprenons la direction du stand Urban
et espérons retrouver la position que nous avions laissée. Qu’elle n’est pas
notre surprise en constatant que la plupart de ceux à qui il avait été demandé
de « s’éparpiller » n’ont pas, contrairement à ce qu’il nous avait
semblé, vraiment joué le jeu de la demande du staff. Nous nous retrouvons donc
face à une file (si on peut l’appeler ainsi) plus que conséquente et nos
espoirs d’obtenir ne serait-ce qu’un ticket s’amoindrissent considérablement.
Quand arrive l’heure du tirage, nous progressons lentement vers le membre du
staff qui distribue les petits billets. Ceux qui nous sont
« alloués » ne sont pas gagnants et c’est avec une certaine
« amertume » que nous quittons le stand Urban
et par la même occasion la bulle.
Avant de quitter
définitivement le festival et la ville d’Angoulême, nous faisons un dernier
passage par la librairie Cosmopolite.
Nous rejoignons ensuite notre
véhicule pour un retour vers nos vertes contrées du bocage Deux-Sévrien.
BILAN = Si l’édition 2014
avait été riche en rencontres de dessinateurs de renoms (COYOTE, A. VARANDA, O. VATINE
ou bien E. MARINI), l’édition 2015 n’en est pas
moins passionnante puisque avoir pu partager quelques instants avec R. SURZHENKO, E.
LEPAGE, A. ALICE ou bien D. FABBRI a été un véritable plaisir et les
contempler réaliser les dédicaces qu’ils nous offrent est un vrai régale
visuel. Certaines rencontres n’étaient pas « programmées » ce qui
rajoute au plaisir mais également atténue la face « sombre » de la
machine FIBD (organisation « mercantile ») puisque se dire qu’il est
encore possible (avec tout de même énormément de patience) d’accéder à des
auteurs de renoms de façon « impromptue » au gré de nos
pérégrinations de festivalier reste somme toute «enivrant ». Cela ravive
également ma flamme pour un festival qui, en ce qui me concerne, a
progressivement perdu de sa « fraîcheur » et de sa magie peut être en
raison de ma fréquentation systématique depuis près de vingt ans qui fait que
l’euphorie de mes premières éditions (l’année « magique » de 1996
notamment) s’est estompé. Cependant, de par sa proximité, Angoulême est le seul
rendez-vous annuel BD que je m’octroie, il restera donc, tant que mes
disponibilités me le permettront, un immanquable, quel que soit son état d’esprit.
De plus, la passion est plus forte d’autant que le quinqa que je suis reste
toujours « béat » devant les dédicaces réalisés et le talent des
dessinateurs quels qu’ils soient. Je souligne et ne peut, comme tous les ans
lors de mes comptes rendus, qu’attester de là gentillesse et la disponibilité
de l’ensemble des « artistes » qui « régalent » de leurs
dédicaces tous les passionnés du 9ème Art.
Mon bilan de cette année n’est
pas aussi clair et précis que ceux des autres années et peut parfois paraître
décousu car je n’ai pas pris le temps de prendre des notes de manière
quotidienne et c’est donc avec des bribes que j’ai réalisé ce compte rendu au
bout de presque un an et demi.
Je tiens également à remercier
notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre notre périple bédéphile annuel.