Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.
Nous décollons vers 9h30 et arrivons au"Monde des Bulles" vers 9h40. Nous faisons la queue devant la bulle ou se trouve Panini, Soleil et Akiléos (et quelques autres). Il y a déjà pas mal de monde dont les fidèles du comics que l'on retrouve tous les ans et qui se lèvent aux aurores.
Ouverture à 10h00. Avec les bracelets l'accès est beaucoup plus fluide.
Nous arrivons devant le stand Panini et déjà une masse de passionnés (dont je fais partie) s'agglutine sur la longueur du stand. Le temps que le staff s'organise (de bien meilleure manière que l'année dernière) et c'est la dure loi des tirages au sort. Il faut donc plonger sa main dans une boite transparente pour essayer d'obtenir l'un des 4 à 5 numéros qui nous mèneront vers le Saint Graal : la dédicace. Tirage au sort pour Lee Bermejo, bulletin blanc. Second tirage pour Gabrielle Dell'Otto, le n° 5 est pour moi. J'arrête là car en toute logique, les gagnants sont imités à un seul artiste. Après de longue hésitations et une fois devant Gabrielle je lui demande un Batman et voici le résultat :
Je file ensuite sur le stand des éditions Paquet à la rencontre de Romain Hugault qui a la gentillesse de me dédicacer mon tirage limité du Grand Duc (titre qui obtiendra un prix bien mérité) en y apportant le visage de Wulf, l'un des personnages pincipaux.
Je retrouve mon pote Guillaume et nous nous dirigeons chez Ankama pour y rencontrer Florent Maudoux, le dessinateur de Freak's Squeele. A son arrivée, nous sommes les premiers et nous avons le plaisir de discuter avec un auteur complet qui porte son projet de façon impressionnante. Il scénarise, dessine et arrive à boucler un volume de plus de 130 pages en près de 7 mois. Cet auteur très sympathique m'offre la dédicace suivante :
Après avoir découvert et acheté le secret Sophia chez Paquet nous allons à la rencontre de son auteur italien, Adriano De Vincentiis, qui réalise des dessins somptueux dans l'esprit de la dédicace que voilà :
En fin d'après midi je retrouve Gourvy, le vendeur de comics toulousain, qui est accompagné d'un fidèle du site Buzz Comics à savoir Georges Daniel. Nous passons un très bon moment devant un petit café ou l'on discute principalement comics [et notamment de l'incroyable Paul Renaud dont j'espère retrouver très rapidement le crayon chez un grand éditeur américain (en attendant Gourvy m'en a mis plein les yeux avec quelques unes de ses dédicaces)] et du talent de nombreux buzzukis. Je tiens à remercier Gourvy, chez qui je commande occasionnellement, pour sa disponibilité et son sérieux (et également pour son cadeau, très apprécié).
La journée est alors quasiment terminée. Après un passage rapide au Quick (malheur à nous, nous cautionnons la malbouffe) nous nous rendons au cinéma pour y voir le dernier film avec Guillame Canet : Espion(s). Je dois dire que ça a été une réelle surprise. J'ai passé un bon moment devant ce film à l'intrigue plutôt conventionnelle mais rondement menée. Le film est très bien réalisé et ce qui est appréciable c'est que les scènes qui se déroulent en Angleterre sont en anglais sous-titré pour que l'on se sente encore plus dans le film.
VENDREDI 30 JANVIER
De nouveau dans les starting-block pour Panini. Nous n'arrivons pas trop tôt (9h45) mais avec le principe du tirage au sort, rien ne sert de s'affoler. Une fois les tirages organisées et pour lesquels nous n'avons rien obtenu, je retourne chez Paquet pour y rencontrer Olivier Dauger, absent le jeudi en raison des grêves. Celui ci me dessine un superbe visage de Galland tout en discutant de l'avenir de la série, de la fin du premier cycle et de ce qui se passera dans le second. Rencontre enrichissante.
Avec Romain Hugault, ce sont deux styles de dessin opposés mais qui se retrouvent dans un objectif commun: satisfaire le lecteur quel qu'il soit (que l'on soit mordu d'aviation ou pas).
12h00 est proche, tout comme la séance de dédicace de Davide Fabbri prévue à 13h00. Je me retourne donc pour passer de chez Paquet à Delcourt.
En attendant patiemment que l'affichage annonce Davide, je retrouve Sparkler, un autre Buzzuki avec lequel je discute un peu avant qu'il n'aille dans la file de Jian Yi pour 9 tigres. Au fur et à mesure, nous formons une petite communauté formée principalement d'adeptes de Star Wars. A l'arrivée de Davide, étant le premier, je lui demande Plo Koon (que les aficionados de la saga intergalactique connaissent bien) et voici le résultat :
J'en profite pour me renseigner de ses futurs projets et j'apprends qu'il doit réaliser un One Shot pour la série Project Superpowers chez Dynamite Entertainment et qu'il réalise pour le studio 12 Gauge (le studio qui publie Body Bags de Jason Pearson) un album teinté de science-fiction et de militaria (un peu dans l'esprit de Dust de son ami Paolo Parente) qui devrait sortir en Juillet.
Etant gourmand et après avoir constaté que la file d'attente n'est pas démesurée, je me replace dans l'espoir d'obtenir un second dessin de l'un de mes dessinateurs de comics favoris. Pour cette seconde dédicace je change de "monde" et lui damande un personnage de sa dernière série : Brothers In Arms. Je me retrouve donc avec ce superbe G.I.
Je retrouve alors mon comparse avec lequel nous prenons la direction de la place des Halles et le stand d'Attakus ou Pierre Alary est annoncé pour son sketchbook. Après l'avoir acheté, tout comme le second de Crisse, nous attendons sa venue aux alentours de 18h00. A son arrivée et après avoir amorcé ses feutres (pour faire, comme il le dit lui même, des dédicaces à la O. Vatine) il me réalise la pinup que voilà.
Nous finissons la soirée dans un resto italien ou la salade est copieuse et délicieuse mais ou l'accueil de la patronne me laisse comme un arrière goût (mais bon des soirées durant le festival, ce n'est pas non plus une partie de plaisir même si ce n'est qu'une fois par an avec un gain financier certain).
SAMEDI 31 JANVIER
Nous partons un peu plus tôt pour être certain de pouvoir se stationner non loin du centre. A notre arrivée à 9h15, il y a déjà foule et je pèse mes mots. A l'ouverture des bulles, direction le stand Delcourt pour y retrouver de nouveau Davide Fabbri. Ce coup ci, Guillaume est de la partie. Nous sommes les deux premiers. A son arrivée vers 10h20, je me présente à lui et celui ci se rappelle de mon prénom (est-ce un gage de sympathie ou de lassitude, je penche plutôt pour la première théorie vu la gentillesse de l'artiste). Je lui demande alors Darth Maul et voici le résultat.
Derrière moi Guillaume demande une Leïa en tenue d'esclave.
Comme les bonnes choses se savourent sans fin, je refais un dernier passage. Connaissant l'ensemble des travaux US de Davide, je lui propose alors un soldat de Starship Trooper qu'il accepte de me réaliser avec plaisir
Je suis repus et la fin du festival se profile à l'horizon en ce qui me concerne. La foule me semble encore plus nombreuse que le matin et je dirais même plus que les samedis des années précédentes. Pour en avoir une idée nous retournons une dernière fois dans la Bulle Soleil/Panini ou l'on suffoque dès l'entrée. C'est décidé, il est temps de partir pour retrouver ma petite famille.
Je remercie de nouveau Jean-Claude pour son accueil et sa gentillesse et suis une nouvelle fois satisfait de mon séjour pour ce 36 ème Salon International de la Bande Dessinée d'Angoulême.
Voici les deux dernières publications des éditions Paquet dans leur collection Cockpit. Deux titres d’une grande qualité, aussi bien du point de vue graphique que scénaristique. Ces deux albums sont donc des immanquables pour tout passionné d’aéronautique (et plus précisément aviation militaire de la Seconde Guerre Mondiale) mais également une découverte pour tout amateur de BD.
Ces deux ouvrages relatent le destin de pilotes de la Seconde Guerre Mondiale sur le front européen.
La relation qu’entretiennent les pilotes avec le conflit est bien évidemment différente selon que l’on se trouve du point de vue Allemand ou Soviétique, d'autant que pour ce dernier il est féminin.
Les pilotes allemands des deux séries sont Happés par une guerre qui les dépasse et un ciel qu’ils ne "maîtrisent" plus pourtant, leur statut et position font qu'ils se lancent à corps perdu dans des combats avec leurs "montures ailées" qui les subjuguent. Cependant, l'âme n'y est pas ou plus et seuls quelques éléments les rattachent encore à la volonté de survie. Pour Lilya, la pilote soviétique du grand Duc T. I, en plus du ressentiment vis à vis de l'ennemi, il y a un désir de revanche et de reconnaissance à l'égard des hommes en générale.
Le Grand Duc Vol. I : Les Sorcières de la nuit.
Pour ce nouvel album, le dessin de Romain Hugault ne démérite pas et les différents prix remportés sur ses publications précédentes le prouvent. Son rendu des objets "mécaniques" (avions, chars, véhicules …) est stupéfiant de réalisme et le trait de ses personnages acquière une réelle maturité. La mise en couleur retranscrit à merveille l'ambiance propre à cette période et ce théâtre d'opération.
Le scénario de Yann est d'autant plus riche qu'il se centre sur des personnages avec des profils "particuliers". Il est également intéressant d'appréhender une "tranche" méconnue de l'histoire militaire aérienne soviétique de la Seconde guerre Mondiale (les publications en français ne sont pas aussi nombreuses que pour les USA ou l'Allemagne).
Même si Romain et Yann ont pris quelques libertés historiques (ils rappellent dans le tirage luxe que le He 219 n'a jamais servi sur le front de l'Est) ont est littéralement emporté par l'ambiance qui se dégage de ce magnifique album et qui rappelle qu'il y a d'innombrables manières de résister aux idées qu'elles soient politiques, idéologique ou "préconçues".
Ne soyez pas non plus surpris que Romain fasse référence à Herbert Léonard (plus connu pour ses chansons) puisque ce dernier, en véritable passionné et spécialiste des avions de chasse russe et soviétiques de 1915 à 1950, à publié quelques ouvrages de référence.
Petits plus du carnet graphique de l'édition luxe :
- Profils et caractéristiques des principaux avions
- Pas à pas de la conception de la couverture de l'édition "classique".
- Illustrations couleurs de Wulf et Lilya dans leur version civile du dos de couverture de l'album "classique".
- Illustrations de couvertures réalisées par Romain pour le magazine le fana de l'Aviation.
Ciel en ruine Vol. II : Alarmstart
J'ai eu plaisir à retrouver le dessin d'Olivier Dauger qui me rappelle mes lectures de Blake et Mortimer. Je dois l'avouer, avant l'achat du premier tome, j'étais un peu sceptique sur le graphisme alors qu'en fait c'est l'une des grandes forces de cet album avec un scénario associant histoire, tragédie et fantastique.
Olivier nous ébloui une nouvelle fois avec des cieux azur et ses dessins "épurés" ou ligne claire mais d'une telle richesse.
Il est difficile d'aborder le scénario de Philippe Pinard sans trop en dévoiler c'est pour cette raison que je ne peux que vous conseiller de vous procurer cette série très pointue d'un point de vue "technique" (avec la traduction d'expressions allemandes ou de termes aéronautiques). Cependant, ce deuxième tome débute de manière "forte" en faisant références aux expériences impliquant des cobayes humains au nom de la science, du progrès et de l'effort de guerre.
Les passionnés retrouveront des éléments de référence (comme Galland) tandis que les autres découvriront une période sombre de l'histoire et "l'enfer d'une guerre qui étend son linceul de braise et de cendre… jusqu'au ciel" (Philippe Dinard sur le blog Ciel en ruine).
JEUDI 24 JANVIER 2008 : Le Grand Jour (suite et fin)
Donc après avoir errer quelques temps, je me dirige vers le stand Akileos dans l'attente de sieur Dean Yeagle. L'attente n'est pas trop longue puisque je me retrouve avec un passionné de comics du Nord qui se trouve faire partie du comité organisateur du Lille Comics Festival. Après plusieurs sujets de discussions plus qu'intéressants, nous avons le plaisir de voir arriver Dean accompagné de son épouse. Je n'avais jamais vu le Monsieur et j'ai été agréablement surpris. L'Homme atteint certainement les 70 ans mais il n'en reste pas moins alerte et vif (notamment lorsqu'il dessine).
J'ai la chance de passer le premier et d'obtenir cette dédicace simple mais efficace sur l'album "Mélange" :
Je suis donc très content et me retourne pour aller sur le stand Panini pour attendre Philippe Briones et Chris Claremont. Chris arrive le premier et dédicace tout ce qu'on lui présente. Il est très jovial et n'est pas submergé. D'ailleur quand personne ne se présente à lui, il ne perd pas la main puisqu'il sort un petit carnet et note des idées pour sa série "Wanderers". Phil Briones arrive un peu plus tard et c'est alors que commence le "piochage" de tickets. Il n'y a pas grand monde donc certains peuvent se permettre de "tirer" plusieurs fois. Pour moi, la première prise est la bonne (et se sera la seule et unique fois du festival dans ce genre de discipline et c'est pas faute d'avoir essayé avec d'autres dessinateurs). Je reste donc patient en attendant mon tour et obtient ceci :
Après ce périple, je change de bulle et m'oriente vers Delcourt pour participer au tirage Masbou avec mon pote Guillaume (qui n'a pas encore de dédicace du dessinateur de "De Cape et de Crocs"). Après avoir fait la queue en ordre serré, le staff Delcourt réorganise le tout en changeant le lieu du tirage pour revenir, au final, à la queue initiale (ils doivent en éprouver un réel plaisir mais il est vrai que pour ceux qui ne sont pas "dedans" ce doit être assez jouissif d'avoir ce pouvoir de la main"divine" qui vous donne un ticket le plus souvent perdant puisque le taux de chance est d'environ 1 pour 15 ou 20). Après ce nouvel echec avec le sourire (c'est la règle et il y a bien longtemps que je l'ai acceptée), je me dirige chez Paquet (qui est juste en face Delcourt mais sans la foule). Sans bousculade et avec grand plaisir, je prends le temps de discuter avec Olivier Dauger, le dessinateur de "Ciel en Ruine". En plus d'être talentueux, le jeune homme est franchement sympathique. Son trait colle parfaitement à l'ambiance qui se dégage de cet album que je conseille fortement aux passionnés d'aviation. Olivier m'offre cette superbe dédicace alors qu'arrive son comparse Romain Hugault : Romain c'est l'Artiste de "Au delà des nuages", cette BD sublime qui vous entraîne vers d'autres cieux grâce à une palette de couleurs rondement maîtrisée. Le jeune homme ne manque pas d'humour et c'est avec aisance qu'il me dédicace mon album:
La journée au sein des bulles est presque terminée et en attendant je m'oriente vers le Lombard à la rencontre de John Simon Loche le dessinateur d'"Alika". L'heure étant tardive et la sécurité oppressante, je remettrai cela au lendemain.
C'est donc l'heure d'aller manger, donc direction un petit resto italien dans lequel nous terminons notre soirée [pas très loin d'Enrico Marini qui en attendant son assiette dédicace des tirages de tête de "Les Aigles de Rome" (voir mon post ci-dessous sur l'album) que lui présentent ses amis (note: que j'aimerai être son ami)].
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