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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

22 juin 2016



ANGOULEME 2015 - FESTIVAL DE LA BD - RETROSPECTIVE

MERCREDI 28 JANVIER 2015 (les balbutiements)

Mon comparse m’appelle aux alentours de 15h/15h15 pour me signaler qu’il a fallu qu’il gère avec le service réservation du FIBD l’envoi des documents pour valider les badges.  Après de multiples appels, les documents doivent lui parvenir sur sa boite mail pour qu’il puisse ensuite me les transférer pour que je les imprime. Cela retarde donc notre départ. A son arrivée, il charge ses affaires dans mon véhicule et nous pouvons prendre la route aux alentours de 16h15.
Avec la pluie battante, le trajet n’est pas des plus agréable et cela empire dès lors que nous accédons à la N10 et son flot de camions. Ma concentration est donc très « forte » et les conditions me rappellent que ma voiture à près de 20 ans. Après 2h30 de conduite sous « haute tension », nous arrivons chez notre hôte qui nous attendait pour nous confier les clés du logement. Après avoir déposé nos affaires, nous nous dirigeons vers le centre ville. L’heure est bien tardive pour récupérer nos pass mais nous poussons tout de même jusqu’au bureau qui les délivre et qui se situe à l’Hôtel de Ville. Comme prévu, la porte est close. Nous décidons alors d’aller dîner et nous engageons dans des ruelles familières en raison du caractère annuel de nos visites Angoumoisines. Nous retrouvons les enseignes des restaurants et la pluie battante qui nous accompagne accélère  notre choix : La Sicilia. Après avoir dégusté ma pizza basquaise puis ma coupe café liégeois pour un rapport qualité/prix des plus correct, nous nous orientons vers le cinéma avec une escale au bar de l’Esplanade pour prendre un café. Il est alors près de 22h10 lorsque nous arrivons au CGR. Nos réduisons nos sélections aux films Invincible et Taken 3 et après discussion arrêtons notre choix sur Invincible puisque la séance est à 22h15 et la salle déjà ouverte. 
Il est plus de 0h30 quand la séance se termine. Invincible est un film que l’on n’oublie pas. La réalisation d’Angelina Jolie est plutôt efficace sans être « profonde » et la retranscription/adaptation de cette histoire « vraie », sans éviter les écueils patriotiques, n’en conserve pas moins un caractère « sincère ». Nous partageons les affres subis par Louis "Louie" Zamperini, athlète habité d’une volonté que rien ne peut briser.

Nous reprenons alors la voiture pour un retour au logement et une petite nuit de sommeil


JEUDI 29 JANVIER 2015 (la mise à « feux »)

Le réveil sonne à 7h00 et je me laisse les 10 mn de rappel avant de me lever pour effectuer les usages habituels (douche, petit déj, pause toilette …). Une fois tout le monde près, nous quittons le logement aux alentours de 8h45 et prenons la direction du centre ville vers nos lieux de stationnement habituels, à savoir proche de la maison d’arrêt. Après un petit tour, nous trouvons un emplacement aux alentours de la place Victor Hugo.
Nous filons ensuite vers l’Hôtel de Ville afin de pouvoir récupérer nos badges tandis que la pluie de la veille est toujours de la fête. A notre arrivée, premier contrôle afin d’accéder à la cours intérieures. Il nous faut présenter la facture, ainsi qu’une pièce d’identité. Ensuite, direction le bureau accueil retrait des badges où, là encore, nous devons présenter la facture afin d’accéder au Q.G. qui va enfin nous délivrer les « précieux ». 
Il est alors près de 9h20 lorsque nous pouvons prendre la direction du Champ de Mars. Nous y arrivons vers 9h35 et nous engageons dans la file d’attente qui n’est pas encore trop importante mais qui ne nous permet pas d’être sous le tivoli.
Peu de temps avant l’ouverture « officielle », la sécurité commence à faire entrer les festivaliers car la rigueur des contrôles impose l’ouverture des sacs puis la sortie de tout objet métallique afin de le déposer dans une corbeille alors que les personnes sont « passées » au détecteur de métaux (en forme de raquette). Une fois cette première étape franchie, nous devons présenter nos badges puis nous sommes « maintenus » dans une zone « tampon » en attente de l’ouverture définitive.
A l’heure fatidique, nous accédons enfin à la bulle ce qui nous permet de nous diriger vers l’espace Panini afin de nous inscrire sur la liste des tirages au sort pour Paul RENAUD. Avant que ne débute le tirage au sort, nous en profitons pour faire un petit tour d’observation (stands Akileos, Glénat, Paquet …). Je fais également quelques achats sur le stand Panini puisque j’étais missionné pour plusieurs commandes. J’acquiers également à titre personnel l’album Wolverine / Spider-Man : Chaud devant de MADUREIRA (qui comprend ses épisodes de Avenging Spider-Man & Savage Wolverine) et l’ouvrage hommage « je suis Charlie »).
Le tirage au sort a lieu aux alentours de 10h30 et nous ne sommes malheureusement pas gagnants.

 











Mon compère qui avait repéré l’album Castan aux éditions Des bulles dans l’Océan en profite pour l’acheter et se glisse dans la file d’attente qui n’est pas encore conséquente tandis que j’arpente tranquillement le Hall 1 en découverte/repérage des différents stands.
Une fois la dédicace de mon compère obtenu, nous quittons la bulle pour nous rendre à la librairie Cosmopolite et prendre connaissance de leur planning de dédicaces. Je profite de mon passage dans cette librairie pour acquérir notamment des albums des Petites Histoires (de Frédéric BREMAUD & Fédérico BERTOLUCCI). Il est alors près de 12h30.
Ensuite nous retournons dans le Hall 1 et le dessinateur de Castan a repris les séances de dédicaces. Comme il n’y a pas énormément de monde et que je n’ai pas d’objectif définis, j’achète le tome 2 (mon comparse ayant acquis le 1) et me glisse dans la file d’attente tandis que mon comparse préfère vaquer à d’autres "prospections". Il est déjà aux environs de 14h30.
Cette dédicace est l’occasion de rencontrer et discuter avec Alexandre MORELLON, un jeune dessinateur « motivé » qui se souci du ressenti et des retours des lecteurs. Les progrès graphiques effectués sont perceptibles au feuilletage du second tome.
Voici la dédicace obtenue :



Je rejoins alors mon comparse qui se trouve au sein de l’espace Para-Bd et notamment sur le stand Attakus / Comix Buro. Il me montre alors la dédicace qu’il s’est faite faire sur le sketchbook de MIG, et celle-ci me décide à lui emboîter le pas. J’acquiers ledit recueil de crayonnés et attend patiemment mon tour. Lorsque je me présente à lui, je lui demande une "démone" et voici le résultat :



Alors que cette première journée de festival est déjà bien avancée - il est un peu plus de 17h00 - et comme nous n’avons pas pris le temps de déjeuner, nous poussons les portes de Quick afin de nous  rassasier même s’il n’est que 17h30.
Aux alentours de 18h15 je refais un passage par la librairie Cosmopolite avant de regagner le Hall 1 du champ de Mars sans but précis. Au hasard de mes « pérégrinations », je passe par le stand Le Lombard et constate que la file pour R. SURZHENKO n’est  pas très chargée. J’en profite donc pour acquérir le dernier album de la série Louve et intègre la queue. Il y aurait eu une limite imposée par le staff mais celle-ci n’a pas vraiment été respectée d’autant que le débit de dédicace de l’artiste (grandement moins de 5 minutes) lui permet de satisfaire bon nombre d’amateurs. De plus, il ne semble pas vouloir quitter sa place afin de contenter un maximum de personnes. Lorsque je me présente à lui le dialogue n’est pas facile puisqu’il parle très peu français. Je n’ai pas besoin de lui demander quoi que ce soit puisqu’il anticipe mon choix et me réalise la Louve que voici :



Il est alors un peu plus de 19h00 et nous décidons d’aller boire un verre avant de rejoindre le Mega CGR afin d’assister à la séance de 20h15 pour le film Taken 3. Le film se passe de commentaires. Autant le 1 était plutôt bon (toute proportion gardée face au genre) autant celui-ci est « énormissime » jusqu’à en être désopilant.
Après plus d’1h30  de projection nous prenons la direction du logement.

Pour info, mon comparse avait mis en route une application podomètre sur son smartphone et le bilan de la journée en distance parcourue s'élève à 21,3 km.



VENDREDI 30 JANVIER 2015 (le zénith)

Réveil à 8h00 suite à une bonne nuit réparatrice. Après la réalisation des tâches matinales de rigueur (douche, petit-déjeuner …) nous avons la visite de notre hôte avec lequel je partage un petit café et quelques nouvelles. Il est alors près de 9h30 quand nous quittons le logement pour cette seconde journée de festival.
A notre arrivée aux alentours de la maison d’arrêt, les places se font rares d’autant qu’avec les interdictions de stationner liées à l’élagage des arbres, les stationnements sont limités mais nous arrivons tout de même à trouver un emplacement disponible.
Nous prenons la direction du Hall 1 du Champs de Mars avec entrain. Arrivé sur site, nous intégrons la file de l’entrée réservée aux possesseurs de badges. Celle-ci, située proche du stand Dargaud ne permet pas d’entrée avant l’heure d’ouverture, elle permet simplement de libérée les deux autres entrées (il y avait longtemps qu’il n’y avait pas eu deux entrées pour ce Hall 1) du nombre important de festivaliers possesseurs de badges. Cette entrée ne garantie aucunement la primeur d’une arrivée à un stand avant les autres (contrairement à ce que certains peuvent croire) d’autant qu’avec le principe de tirage au sort ou d’inscription sur liste (pour là encore participer à un tirage au sort), l’obtention d’une dédicace est de plus en plus « aléatoire ». Heureusement, il reste encore des éditeurs et des auteurs pour lesquels la patience de l’attente à « l’ancienne » (faire la queue puis le planton suite à un choix mûrement réfléchi et pouvoir obtenir son Saint Graal) reste de mise.
A l’annonce de l’ouverture du festival par la voix pré-enregistrée, les festivaliers pénètrent au sein des bulles au rythme des conditions de sécurité.
Notre choix de ce matin, le tirage au sort des éditions Rue de Sèvres pour le Château des Etoiles d’Alex ALICE. Nous nous glissons donc dans la file d’attente constituée et qui est déjà conséquente. L’organisation de l’éditeur est tel qu’il ne faut pas attendre longtemps avant que le tirage ne soit réalisé. Petit à petit, nous cheminons vers le membre du staff Rue de Sèvres en possession de la « poche » au sein de laquelle nous glissons notre main (heureuse ou pas) afin de sélectionner un ticket « à l’aveugle ». Mon comparse qui me précède ne tire pas de ticket gagnant tandis qu’en ce qui me concerne, Bingo !!! Je suis très heureux car j’ai énormément apprécié l’album d’Alex ALICE et cela me donnera l’occasion d’échanger avec lui, d’autant que ma dernière rencontre avec cet artiste remonte à Angoulême 1997 pour un album du Troisième Testament




Je me dirige ensuite vers le stand Glénat pour m’inscrire sur la liste de Davide FABBRI. L’organisation des dédicaces chez Glénat est particulière et est même l’objet de « frictions » entre festivaliers. N’ayant pas assisté à la scène, je ne peux en exprimer les véritables motifs mais il semble que des mécontentements liés à l’ordre d’arrivée en fonction des portes d’accès à la Bulle aient fait monter le ton et nécessité l’intervention du service de sécurité (les « hommes en rouge ») pour calmer le jeu. Il semble même que les personnes concernées aient été retirées des files d’attente. Que d’ambiance pour obtenir un dessin de Juan GIMENEZ !!! De mon coté, j’attends patiemment de pouvoir me présenter devant les deux responsables des plannings de dédicaces qui inscrivent nos noms sur les listes des dessinateurs. Il semble que nous soyons limités à deux artistes alors que les listes elles-mêmes sont limitées en quantité. Une fois l’inscription réalisée, nous obtenons un (des) ticket(s) souche qui permettra l’obtention d’un dessin à la condition que celui-ci soit tamponné en caisse à l’achat d’un album. En résumé, il faut patienter pour obtenir un ticket, puis patienter en caisse pour acheter un album et obtenir le « coup de tampon » et enfin patienter devant l’auteur lorsque celui-ci est annoncé puisque le numéro d’inscription sur les listes ne garantie pas l’ordre de passage. C’est du sport mais c’est la règle !
Après avoir obtenu mon ticket et être aller acheter un album d’Operation Overlord, je retourne sur le stand de Rue de Sèvres afin d’acheter un nouvel exemplaire du Château des Etoiles. En effet, j’ai prêté mon exemplaire classique et ne l’ai pas récupéré pour le festival. De plus, je ne voulais pas me promener avec le grand format, je suis donc contraint à racheter l’album (mais avec la certitude d’une dédicace). Je me dirige ensuite vers le stand de dédicace des éditions Rue de Sèvres pour voir si Alex ALICE est en train de réaliser ses premiers dessins. En me rapprochant et discutant avec les gagnants qui sont déjà là, je découvre que la séance a été décalée de 10h30 à 12h30. Je ne souhaite pas trop quitter la bulle sachant que la file des gagnants s’étoffe sensiblement. Un choix cornélien s’impose alors à moi puisque je souhaite également participer au tirage au sort pour l’artiste Sean MURPHY sur le stand Urban. Mon comparse tente le coup mais je renonce très rapidement car la foule et les conditions rédhibitoires (la file tourne très vite à l’amoncellement et la personnes qui distribue les tickets ne peut qu’être dépassé) m’incitent à conserver ma place dans la file pour Alex ALICE.
Etant 5ème ou 6ème dans la file, je patiente sagement avant que n’arrive l’artiste. Une fois que celui-ci est en place et qu’arrive mon tour, c’est l’occasion d’un bel échange avec un dessinateur talentueux.



Sans but précis, je me promène au sein de la bulle en observant les divers stands et me « baigne » de cette ambiance de festival si particulière.  En voyant le stand Futuropolis, je me motive et tente la rencontre avec Emmanuel LEPAGE. Il est encore loin d’être son heure de dédicace, mais la file d’attente est déjà longue, d’autant qu’elle concerne trois auteurs différents et que la distribution des tickets pour la séance d’E. LEPAGE (15h45 à 19h00) se déroule à 14h00. Les conditions d’obtention d’une dédicace chez Futuropolis sont particulières. Le staff laisse rentrer les personnes par groupe de 6 à 8 personnes sur le coté droit du stand. Celles-ci choisissent alors un album et après achat obtiennent un ticket de dédicace. L’attente est d’autant plus « stressante » que l’on voie les acheteurs passer en caisse et obtenir un ticket tout en sachant qu’il n’y aura que 24 chanceux pour E. LEPAGE. Plus on se rapproche, plus on espère qu’il restera des tickets tout en voyant leur nombre s’amoindrir, ce qui rend l’attente de plus en plus « pesante ». Quand arrive enfin notre tour (puisque nous sommes près de 8 à obtenir enfin notre « droit de passage »), nous choisissons notre album (Voyages vers les Iles de la Désolation en ce qui me concerne) et nous dirigeons « promptement » vers la caisse afin d’obtenir le ticket tant souhaité. Quand je présente mon album au vendeur et que j’obtiens un ticket, quelle n’est pas ma satisfaction qu’il en reste encore quelques-uns !!!  Il est alors un peu plus de 14h30. Je décide alors de vaquer au sein des différentes bulles en attendant l'heure de dédicace chez Futuropolis.




Je rejoins le stand Futuropolis en prévision de la dédicace d’E. LEPAGE bien an avance sur l'heure annoncée. Et là également, plusieurs des personnes ayant obtenu des tickets se sont rassemblés bien avant l’heure. La file s’étoffe selon l’ordre d’arrivée et elle est créée à l’écart du stand puisque l’artiste n’est pas encore affiché et qu’aucune place n’est encore libre, de nombreux auteurs étant à l’ouvrage afin de satisfaire leur lectorat.
Lorsqu’il arrive sur le stand E. LEPAGE, prend place rapidement en saluant ses camarades dessinateurs qui l’entourent. C’est une personne qui partage volontiers les expériences de ses aventures vers les T.A.A.F. Lorsque arrive mon tour, j’ai l’occasion d’aborder les Kerguelen puisque l’un de mes cousins y a effectué une mission dans son cadre d’emploi en tant qu’officier marinier. J’évoque avec E. LEPAGE les retours faits par mon cousin auprès de la classe de primaires de ma femme dans le cadre d’un projet pédagogique. Nous discutons également des « tampons » personnalisés (marcophilie) dont dispose les membres des missions. Mon cousin ne manquait d’ailleurs pas de nous gratifier du sien lorsqu’il nous écrivait.
Je passe un très agréable moment en compagnie de ce dessinateur qui réalise de superbes dédicaces, pour preuve celle-ci :



Il est alors pas loin de 17h00 et je peux poursuivre avec comme prochain objectif : Davide FABBRI.
Si vous lisez mes publications sur ce blog, vous n’êtes pas sans savoir que ce dessinateur italien tient une place particulière dans ma bédéthèque ainsi que dans mon « top artiste». Je ne suis d’ailleurs pas vraiment « objectif » en ce qui concerne ses publications même s’il est indéniable qu’il est talentueux J.
Lorsque j’arrive au stand de dédicace Glénat, je me trouve face à une marée humaine en attente de quelques têtes d’affiche. Davide est annoncé à partir de 17h00 mais quel n’est pas mon étonnement de constater qu’il y a déjà plusieurs personnes à attendre dont l’amie d’une amie, passionnée de BD et  qui, elle aussi ne manque pas une édition du festival depuis de nombreuses années. Après son passage face à Davide, je l’interpelle pour la saluer et admirer sa dédicace. Je lui demande alors si elle était « cliente » des albums de Davide ? Elle me répond que non puisqu’elle ne connaissait pas ses albums Operation Overlord. En fait,  son choix s’est porté par dépit sur ce dessinateur puisqu’au moment des inscriptions du matin, c’était l’un des noms dont la liste n’était pas encore complète. Cependant, elle n’est pas mécontente de son choix puisqu’elle apprécie la dédicace qu’il lui a réalisé.
Après le passage de plusieurs personnes devant moi dont certains demande plus facilement des personnages de l’univers Star Wars que des soldats de la seconde guerre mondiale, arrive finalement mon tour. Lorsque je me présente à lui, Davide me salue allègrement. S’ensuit de nombreuses discussions le temps qu’il me réalise un Landser en pleine action.


J’en profite également pour lui offrir un petit cadeau personnalisé. En effet j’ai eu l’idée d’une casquette  comportant sa signature brodée. Je suis donc passé par un site d’objets publicitaires (Vistaprint) pour obtenir et réalisé l’objet en question.
Lorsqu’il ouvre le paquet, il est agréablement surpris et trouve le concept sympathique.
Une fois ma dédicace obtenue, je ne manque pas de le remercier vivement puis je retrouve mon compère avec lequel nous errons au sein des diverses bulles avant de terminer par le Hall 1 que nous quittons alors qu’il est un peu plus de 19h00.
Prochaine étape, l'avant première nationale du film  d'animation  Les Chevaliers du Zodiaque – La Légende du Sanctuaire dont la séance est à 19h30. Avec nos places, nous obtenons des « affichettes » du film. Après une brève introduction par l'un des membres du staff du Mega CGR avec des questions et différents lots à gagner, nous assistons à la séance qui me permet de me replonger plus d'une décennie en arrière. Visuellement, rien à voir avec la série d'origine puisque l'animé est traité à la façon du film Albator, Corsaire de l'espace qui était sortie en 2013. Graphiquement, c'est superbe malgré des choix surprenants dans le traitement de certains personnages dont le Chevalier du Cancer.
A l’issue de la séance nous faisons une halte au bar de l’esplanade afin de dîner puis nous regagnons le logement aux alentours de 23h00.



SAMEDI 31 JANVIER 2015 (malheureux aux jeux …)

De violents maux de tête me réveillent à 7h00. Je traîne un peu avant de me lever aux alentours de 7h45. Je réalise alors les usages matinaux quotidiens avant que ne se présente notre hôte avec lequel je partage un café. Avant que n’arrive l’heure du départ, aux alentours de 9h20, nous chargeons le véhicule et effectuons un dernier contrôle afin de nous assurer de ne rien avoir oublié (j’ai toujours en mémoire ma mésaventure de ?). Notre hôte est également du trajet pour le centre ville et nous le déposons aux abord d’un arrêt de bus afin qu’il puisse aller faire quelques courses. Quant à nous, nous poursuivons vers notre zone de stationnement habituelle. Nous trouvons de la place sans peine puisque les travaux d’élagage n’ayant pas lieu le week-end, les cônes de signalement ont été retirés.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Hall 1 du Champ de Mars pour emprunter  la même entrée que la veille, à savoir celle réservée aux badges. Dans la file d’attente nous sommes, à quelques mètres près, situés à la même place que le vendredi. Que faut-il en déduire ? Que les « adeptes » possesseurs de badges pensent ne pas avoir à se lever trop tôt ou bien qu’ils ont conscience, comme je le disais plus haut, que quel que soit le type d’entrée en sa possession (badge, bracelet …), la généralisation des tirages au sort pour les « têtes d’affiche » n’imposent plus d’être le premier devant un stand ?
A l’heure d’ouverture, je me prépare à la fouille et anticipe en commençant à sortir clefs, portefeuilles, portable … Quelle n’est pas ma surprise lorsque la personne en charge de la sécurité me laisse passer après m’avoir rapidement scanné avec sa « raquette ».
Nous prenons ensuite la direction du stand Panini pour nous inscrire sur les listes des deux dessinateurs présents ce matin, à savoir Paul RENAUD et Mike DEODATTO. Nous nous inscrivons sur les deux listes pour maximiser nos chances tout en sachant que l’on ne peut être éligible que pour une seule dédicace sur l’ensemble du festival. Jeremy MANESSE, en charge des tirages, le rappel justement haut et fort puisque, comme il le dit lui-même, s’est fait « entourlouper » par 2 personnes le jour précédent. Lors des tirages, si les personnes « élues » ne sont pas présentes, sur le stand, la dédicace est remise en jeu. Concernant ce tirage, il semble être celui des familles. En effet, un père et son fils sont tirés au sort tout comme une mère et sa fille. Même si les tirages ne nous sont pas favorables, j’ai plaisir à constater qu’il y a plusieurs « élus » qui sont de jeunes enfants.
Comme nous n’avons rien de fixé pour le reste de la matinée, je propose à mon comparse de rejoindre le stand Urban pour le tirage au sort de Sean MURPHY. Celui-ci n’est pas trop chaud car le tirage ne doit avoir lieu qu’aux alentours de 12h30 et il n’est pas ou plus en condition  de faire le planton. Néanmoins, il me tient compagnie. Nous ne sommes qu’une petite dizaine mais le staff de l’éditeur nous incite à nous éparpiller et revenir plus tard pour éviter que le service de sécurité ne vienne se plaindre. Même si nous sommes peu enclin à quitter un « positionnement » favorable, l’ensemble des personnes composant la file s’exécute.  Nous sortons donc du Hall 1 et prenons la rue piétonne en quête de magasin de « fringues » pour homme. 




Je ne fais que très rarement les soldes et comme nous avons un peu de temps et que je suis à la recherche d’une veste ou d’un duffle coat, l’occasion est toute trouvée. Nous voilà donc en train de pousser les portes de quelques magasins « spécialisés » dont l’un d’eux me permet de trouver mon bonheur. Une fois mon achat réalisé et l’heure avançant, nous reprenons la direction du stand Urban et espérons retrouver la position que nous avions laissée. Qu’elle n’est pas notre surprise en constatant que la plupart de ceux à qui il avait été demandé de « s’éparpiller » n’ont pas, contrairement à ce qu’il nous avait semblé, vraiment joué le jeu de la demande du staff. Nous nous retrouvons donc face à une file (si on peut l’appeler ainsi) plus que conséquente et nos espoirs d’obtenir ne serait-ce qu’un ticket s’amoindrissent considérablement. Quand arrive l’heure du tirage, nous progressons lentement vers le membre du staff qui distribue les petits billets. Ceux qui nous sont « alloués » ne sont pas gagnants et c’est avec une certaine « amertume » que nous quittons le stand Urban et par la même occasion la bulle.
Avant de quitter définitivement le festival et la ville d’Angoulême, nous faisons un dernier passage par la librairie Cosmopolite.
Nous rejoignons ensuite notre véhicule pour un retour vers nos vertes contrées du bocage Deux-Sévrien.


BILAN = Si l’édition 2014 avait été riche en rencontres de dessinateurs de renoms (COYOTE,  A. VARANDA, O. VATINE ou bien E. MARINI), l’édition 2015 n’en est pas moins passionnante puisque avoir pu partager quelques instants avec  R. SURZHENKO, E. LEPAGE, A. ALICE  ou bien D. FABBRI a été un véritable plaisir et les contempler réaliser les dédicaces qu’ils nous offrent est un vrai régale visuel. Certaines rencontres n’étaient pas « programmées » ce qui rajoute au plaisir mais également atténue la face « sombre » de la machine FIBD (organisation « mercantile ») puisque se dire qu’il est encore possible (avec tout de même énormément de patience) d’accéder à des auteurs de renoms de façon « impromptue » au gré de nos pérégrinations de festivalier reste somme toute «enivrant ». Cela ravive également ma flamme pour un festival qui, en ce qui me concerne, a progressivement perdu de sa « fraîcheur » et de sa magie peut être en raison de ma fréquentation systématique depuis près de vingt ans qui fait que l’euphorie de mes premières éditions (l’année « magique » de 1996 notamment) s’est estompé. Cependant, de par sa proximité, Angoulême est le seul rendez-vous annuel BD que je m’octroie, il restera donc, tant que mes disponibilités me le permettront, un immanquable, quel que soit son état d’esprit. De plus, la passion est plus forte d’autant que le quinqa que je suis reste toujours « béat » devant les dédicaces réalisés et le talent des dessinateurs quels qu’ils soient. Je souligne et ne peut, comme tous les ans lors de mes comptes rendus, qu’attester de là gentillesse et la disponibilité de l’ensemble des « artistes » qui « régalent » de leurs dédicaces tous les passionnés du 9ème Art.
Mon bilan de cette année n’est pas aussi clair et précis que ceux des autres années et peut parfois paraître décousu car je n’ai pas pris le temps de prendre des notes de manière quotidienne et c’est donc avec des bribes que j’ai réalisé ce compte rendu au bout de presque un an et demi.
Je tiens également à remercier notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre notre périple bédéphile annuel.

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