SAMEDI 28 JANVIER
Rebelote pour un réveil à 7h30
afin, cette fois ci, de préparer notre journée mais aussi notre départ. Après
un copieux petit-déjeuner et la toilette de rigueur, je plie mes bagages avant
de recevoir notre hôte pour une brève visite. Pour ce début de matinée, nous
avons fait le choix d’aller à la librairie Chapitre afin de rencontrer David
Etien qui doit dédicacer Les Quatre de Baker Street à partir de 11h00.
Après nous être garés plutôt
facilement (il est vrai que nous sommes partis également plus tôt), nous
arrivons dans la galerie ou se trouve la librairie aux alentours de 9h00. A
notre grande surprise, il y a déjà une foule de près de 30 personnes en attente
(mais pas tous pour David Etien). Je n’ose même pas imaginer les files qui
doivent se former au dessus de nos têtes pour les bulles du Champs de Mars.
L’attente avant l’ouverture prévue à 9h30 se fait dans la bonne humeur tout en
discutant avec ceux qui patientent à nos cotés. A l’ouverture des grilles,
commence un « filtrage » des
personnes. Lorsque nous sommes autorisés à passer, nous nous dirigeons à pas
forcés vars les stand de dédicaces. Arrivé sur place nous constatons que pour
David Etien, cela se fait par tickets donc retour aux caisses afin d’obtenir le
« ticket d’or » (sans visite de la chocolaterie) mais après
renseignement, tous les tickets ont déjà été distribués. Nous reposons donc la
BD que nous contions acheter pour
obtenir notre droit à dédicace et quittons la librairie avec une légère pointe
de déception. Cela ne nous décourage pas pour autant et comme il n’est pas
encore 10h00, nous décidons de nous rendre à l’espace du nouveau monde. Sur le
chemin, nous constatons l’ampleur de la file d’attente pour le Champ de Mars en
raison de la création d’un accès unique pour la bulle comprenant tous les plus
gros éditeurs.
L’attente n’est pas longue
entre le temps de notre arrivée et celui de notre entrée dans la bulle New-York.
Même si elle n’attire pas autant de monde que le pôle du monde des bulles du
Champs de Mars, on ressent bien l’intérêt que porte de nombreuses personnes à
cet espace qui regroupe des éditeurs de moins grande « ampleur » mais
non dénués de talentueux auteurs et qui comprend également un espace pour la
bande dessinée alternative.
En passant au stand des
Poitevins du FLBLB, j’en profite pour acheter la petite histoire du grand
Texas et me le faire dédicacer par Otto
T aux dessins « atypiques »
mais o combien sarcastique et en
adéquation avec le texte de son auteur, Grégory Jarry.
Je prolonge mes pérégrinations
et découvre avec plaisir les albums La balade de Yaya de Jean-Marie OMONT
et Golo ZHAO. Cette série, aux dessins
« chaleureux » malgré son sujet et un contexte historique dramatiques
(exode lié au conflit sino-japonais), est un pur plaisir de lecture et
d’émerveillement graphique. Avec un trait proche des productions
« Ghiblii » et une histoire de fonds universelle (la misère sociale
qui touche les enfants reste, malheureusement, un thème d’actualité) qui peut
rappeler des ouvrages tels Oliver Twist (Charles Dickens) ou Sans Famille
(Hector Malot), cette série à réellement tout pour plaire à un large public.
L’auteur n’étant pas présent, j’obtiens une dédicace du Dessinateur qui a fait
le déplacement depuis la Chine.
De passage près des éditions
Tartamudo, j’admire la qualité des dédicaces réalisées par Vincent POMPETTI, illustrateur
du premier volume de La guerre des Gaules – Livre I – Caius Julius Caesar. Mes
années de fac d’Histoire et mon intérêt personnel pour cette période (mon
mémoire de maîtrise étant consacré aux fameux colliers celtes) me poussent à
acquérir cet ouvrage qui, en plus d’être très bien réalisé, comprend, ce qui
est fort appréciable que l’on soit un initié ou un novice, un cahier explicatif
d’une quinzaine de pages. Discuter avec Tarek, l’auteur, permet de comprendre
les choix qui ont été faits dans cette adaptation des Commentaires sur la
Guerre des Gaules de Jules César. Je suis très satisfait de mon achat qui est
couplé d’une très belle dédicace.
De son coté, mon comparse a
également obtenu quelques superbes dédicaces à la rencontre d’auteurs et
dessinateurs d’univers très différents (Turcos de Batist Payen, Les bêtes de
black City de Lorenzo Nuti et quelques
autres).
Nous nous retrouvons donc et
quittons cet espace du nouveau monde ou le public se fait de plus en plus
présent et, en conséquence, l’atmosphère de plus en plus pesant.
Pour ma part, ne souhaitant
pas rester sur « ma faim » en ce qui concerne David ETIEN, j’opte
pour la séance de dédicaces organisé sur le stand Glénat à partir de 15h45. Il
est un peu plus de 12h00, ce qui me fera, au bas mot, près de 3h00 d’attente.
Mon comparse, pourtant adepte de l’auteur, n’est pas prêt à partager cette
« folie » avec moi. Il prolonge donc son festival en errant de bulles
en bulles au détour de découvertes et achats « compulsifs ». Pour ma
part, je commence à faire le piquet en guettant la création d’une file
d’attente. Je n’ai même pas à attendre puisque celle-ci à déjà commencé et que
je dois en être le septième ou huitième (à quelques un(e)s près). L’attente est
faite de discussions et lectures. Il y a bien quelques anicroches entre les
premiers de la file et un couple qui estime avoir créé une autre file (à deux)
bien avant mais tout rentre rapidement dans l’ordre et plus l’heure approche,
plus la vigilance est soutenue afin de ne pas rater le placement et l’affichage
de l’auteur par le staff organisateur. Et c’est là que l’expression
« jouer avec nos nerfs » trouve tout son sens. Il semble que le staff
sous les recommandations des personnes qui attendent, souhaite afficher
l’auteur à la droite du stand. Finalement David Etien et Jean-Blaise Dijan seront placés
complètement à gauche ce qui provoque le
déplacement (en bon ordre) de toute une file de personnes, chacun retrouvant la
place d’origine qu’il occupait. Au fur et à mesure de l’attente, une file
innombrable de fans s’était constituée et, malheureusement, il n’y aura qu’une
quinzaine d’élu(e)s (la gente féminine étant très représentée). Mon attente me
permet tout de même d’obtenir ce magnifique dessin :
Il est alors près de 17h00 et
comme ma patience à été mise à rude épreuve tout au long de cette journée, il
est temps pour moi de quitter définitivement cette 39ème édition du
Festival International de la Bande Dessinée. Je retrouve mon comparse pour
prendre un dernier bain de foule dans la bulle du stand Panini et dernier coups
d’œil aux « étals » des auteurs avant que nous ne regagnions chacun
nos véhicules pour retrouver nos foyers et relater à nos proches avec
« passion », ces trois journées riches en évènements.
BILAN = L’édition 2012
confirme le sentiment de 2011 concernant mon regain d’estime pour un festival
qui en avait perdu un peu durant quelques années. Il y a toujours les mêmes points
sensibles comme l'organisation des tirages chez panini limité les 2 premiers
jours puis semble t-il, complètement ouverts les 2 derniers ou bien l’achat
obligatoire d’un album sur stand afin d’espérer obtenir une dédicace qui
devient incontournable chez la plupart des « gros éditeurs ». En
revanche, cette année est plutôt un bon crue grâce, là encore et toujours, à la
gentillesse et la disponibilité de nombreux artistes auquel je tiens à rendre
hommage car, même si je me répète d’une année sur l’autre, il ne faut pas
oublier que la dédicace n'est pas un dû mais un présent. Une année riche de
découvertes.
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