FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2012 - Rétrospective (2)
VENDREDI 27 JANVIER
Réveil à 7h30. Après les impératifs du matin [douche,
pause toilettes et organisation technique (préparation des BD selon les
plannings de dédicaces ... et j'en passe)] et un petit déjeuner copieux (pour
tenir toute la journée), nous avons le plaisir d'avoir la visite de notre
"hébergeur" avec lequel je partage un café avant notre départ vers le
centre d’Angoulême.
Ce n’est pas sans difficulté que nous arrivons à
trouver une place de stationnement aux alentours de 9h40. Nous prenons ensuite le
chemin du Champ de Mars direction l’espace le Monde des Bulles et le stand
Panini. Après une légère attente, la seconde journée de festival est lancée lorsque
les portes s'ouvrent à nous.
Alors que Jérémy Manesse organise la séance de
dédicaces de Stuart Immonen, je suis étonné qu’il n’y ai aucune annonce faite
pour celle de Davide Fabbri également programmée de 10h30 à 12h30. La
newsletter internet de Panini l’annonçait alors qu’il est absent de l’énorme
planning qui trône derrière le stand
consacré aux dédicaces.
Je m’en inquiète auprès de l’un des membres du staff Panini qui me dis ne pas être au courant et qui part se renseigner auprès
d’autres responsables qui n’ont pas l’air plus informés. Le voyant arriver,
j’en informe l’équipe Panini qui est toujours dans le flou le plus complet.
Alors que Davide se présente à l’une des responsables, celle-ci, comme si de
rien n’était, l’accueil donnant l’impression que l’on attendait plus que lui.
Une fois que l’organisation est faite avec le staff, je vais le saluer lui et
sa femme. Nous échangeons quelques mots avant qu’il ne s’oriente vers les
coulisses du stand. Je vais ensuite m’inscrire sur la liste pour le tirage au
sort. Je suis le premier inscrit et un peu plus de vingt personnes s’inscriront
pour la liste de Davide (certains ne s’inscrivent pas pour ne pas réduire leur chance
pour le tirage de Stuart Immonen et celui à venir d’Humberto Ramos). Davide
annonce la couleur, il réalisera 12 dessins dans le temps qui lui est imparti.
Vu le peu d’inscrits, cela optimise les chances et il s’avère que je suis le
deuxième heureux élus (désormais, plus question de s’inscrire sur une liste
Panini sur la durée du festival). J’attends donc patiemment et observe Davide
réaliser une princesse Leïa à la personne qui me précède. Lorsque c’est mon
tour, Davide me demande ce que je souhaite, je lui soumets un Comte Dracula
dans sa version médiévale et il accepte volontiers. C’est un réel plaisir de
discuter un peu avec lui de ses futurs projets (dont un pour lequel il ne peut encore
rien dévoiler). Sachant qu’il apprécie énormément la BD française, j’en profite
pour lui offrir la première version à spirales du Iguana Bay de Claire
Wendling. Il semble très content d’autant qu’il m’explique qu’il aime beaucoup
le travail de cette dessinatrice et qu’il avait énormément apprécié l’expo qui
lui avait été consacrée au festival en 2005.
Je le laisse ensuite en compagnie d’autres fans dont
un organisateur du festival Star Wars de Cusset (http://leblog.genstarwars.com/).
Je retrouve mon camarade qui a eu le temps de vaquer
sur d’autres stands, ce qui lui a permis d’obtenir quelques dédicaces. Nous
passons dans l’autre bulle du Champ de Mars en direction des « gros »
éditeurs. Après un petit passage sur le joli stand Ankama réalisé dans l’esprit
de Dofus, j’aborde celui de Delcourt et repère une file qui s’est créée dans
l’attente de Reno sur le dernier tome d’Aquablue. La séance doit débuter à
13h00 et il est un peu plus de 11h00. Deux heures d’attente, cela me semble
« honnête ». Je m’arme donc de patience alors que Guillaume, lui,
préfère allez arpenter d’autres stands en quête de nouvelles découvertes BD.
Les personnes qui patientent avec moi sont très sympathiques et les échanges
autour du monde de la BD très intéressants. Plus l’heure approche, plus nous
scrutons les allez et venus de la responsable des planning qui doit placer le
dessinateur et son scénariste. Quand le moment arrive, nous sommes obligés de
décaler toute la file car les auteurs sont placés à l’opposé d’où nous nous trouvons. Lorsque mon tour arrive,
je découvre un jeune dessinateur enjoué et à la bonne humeur communicative. Je
leur explique qu’ils m’ont redonné goût à la série après quelques numéros qui
m’avaient laissé indifférent. Je discute également avec Reno de la série Womok,
édité chez Glénat. Celui-ci me dit alors qu’il en referai bien un album après
son « cycle » sur Aquablue qui devrait encore durer au moins 4
numéros (nombre d’album équivalent au cycle d’origine).
Je contacte mon comparse qui se trouve à l’espace Para
BD et qui en a profité pour se faire dédicacer les sketchbooks Comix Buro de Ned,
Bill Pressing et Bengal ainsi que le Voyage au Japon de Rémi Maynègre et Sandrine Garcia
édité par CFSL Ink.
Avant de le rejoindre et dans le but d’acheter le Tib et
Tatoum de Bannister qui dédicace à la librairie Chapitre, je vais retirer du
liquide et c’est alors que m’arrive une bien désagréable aventure puisque par
inattention, je ne retire pas assez rapidement ma carte qui, du coup, se fait
« absorber » par le distributeur. S’ensuit alors une course (pas
contre la montre mais presque) entre banques afin d’organiser les démarches
pour la récupérer sauf qu’au final, ma seule alternative sera de faire
opposition. Je me retrouve donc sans CB mais en ayant tout de même pu récupérer
du liquide auprès da ma banque. Ouf ! Il ne manquait plus que je ne puisse
plus acheter d’album.
Après ces péripéties, je retrouve Guillaume avec
lequel je vais boire un café dans la galerie de la librairie Chapitre. Je ne
serai donc pas très loin de ma future session de dédicace qui doit débuter à
17h00. La pendule indique 16h30 lorsque nous pénétrons dans la librairie qui
est bien plus grande que ne le laisse paraître sa devanture. Je recherche
l’album « bienvenue au clan » que
je m’empresse d’aller régler avant de rejoindre la file d’attente. Les
auteurs ne sont pas encore affichés mais les organisatrices ont la gentillesse
de nous situer le futur emplacement de la dédicace. C’est alors que débute le
show puisque, David Foenkinos, auteur de « La Délicatesse » est
également présent pour dédicacer son roman. Une file assez importante d’un
public majoritairement féminin rentre alors en « ébullition » lorsque
l’auteur est présenté par le responsable de la librairie. Clou du spectacle,
l’arrivé d’un énorme gâteau afin de célébrer la nomination aux Césars de
l’adaptation cinématographique de l’ouvrage. Auteurs, dessinateurs et clients
profitent allègrement de la pâtisserie.
Nicolas Bannister arrive alors et s’installe
tranquillement. A toutes les personnes présentent pour la dédicace, il laisse
le choix entre Tib ou Tatoum. Voici donc ce que j’ai choisi pour mes enfants.
Il est alors un peu plus de 17h30 et la journée a déjà
été bien remplie. Nous nous retrouvons avec Guillaume pour aller flaner de
nouveau dans les espaces du Monde des bulles et notamment le stand Panini ou
j’achète quelques couvertures variantes des titres de février (dont une X-Men
de Camuncolli très sympa), ce qui me permet d’obtenir le tee-shirt
« exclusif » (mais grandement moins joli que celui de 2011 puisque le
flocage de cette année correspond à un des premiers visuels photo pour le film
Avengers) et récupèrer les gadgets habituels distribués par le staff (pistolets Spider-Man ou Batman, Badges
Spider-Man …). 18h30 s’affiche sur nos portables et nous décidons d’aller dîner
puisque c’est une nouvelle séance ciné qui s’annonce pour ce soir. Nous
retournons dans le fameux bar/resto l'Esplanade (lieu incontournable de notre édition
2011) ou nous apaisons notre soif d’une petite bière avant que la choucroute du
menu ne me « tape dans l’estomac ». Après nous être sustentés, nous
filons au Mega CGR ou après quelques hésitations nous choisissons la séance de
20h00 pour J. Edgar, « biopic » consacré au premier directeur du FBI,
qui a « régné » pendant près de cinquante ans à la tête de ce service
sous les mandats de 8 présidents différents.
Ce film est très intéressant même si l’on sent bien
qu’il retranscrit le ressenti des américains. A travers cette histoire, c’est
un pan de l’histoire des Etats-Unis qui nous est conté en toile de fonds avec
un jeu d’acteur saisissant. Après 2h15 de film, il est alors près de 22h30
avant que nous ne regagnions notre véhicule pour retrouver notre logement et un
peu de « relâche » (lecture de nos différents achats) avant une nuit
de sommeil bien méritée.
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