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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

25 février 2011


ANGOULEME 2011 - Retrospective (2)



VENDREDI 28 JANVIER

Le lever se déroule dans les mêmes conditions que la veille avec une légère fatigue déjà latente (alors que les festivités n'ont fait que débuter).

Départ vers le centre ville aux alentours de 9h20 pour pouvoir se garer assez facilement sans être trop en avance ni trop en retard devant les bulles. Nous grossissons donc la file d'attente plus importante que celle du premier jour en raison de la présence de nombreux groupes scolaires et peut être, qui sait, des RTT.

Ce matin, Panini est encore notre cible prioritaire et dès l'ouverture, nous rejoignons les adeptes de comics et ajoutons nos noms aux listes disposées sur les tables. Je nous inscris alors sur les listes de R. Burchielli et G. Camuncolli. L'organisation des inscriptions est aussi "agréable" que celle de la matinée précédente même si la procédure qui diffère nous laisse une impression de "responsabilisation" puisque les inscriptions se font de manière conviviale sans aucune présence du staff. Celui-ci n'interviendra que pour le tirage qui, le temps que les listes soient complètées, se déroulera aux alentours de 10h30. Nouveauté de cette journée (et peut être même de cette année), les gagnants sélectionnés ne répondant pas présent à l'appel de leur nom sont éliminés d'office à la faveur d'autres candidats (il ne faut, hélas, pas courir deux lièvres à la fois).

Autant les triages de la veille nous avaient laissé "bredouille" autant ceux de cette matinée nous sont favorables puisque la chance me permet d'obtenir mon billet pour les liste de G. Camuncolli (4/10) et R. Burchielli (10/10). Guillaume obtiendra également une inscription pour R. Burchielli (2/10). En attendant que les artistes s'installent, j'en profite pour faire quelques emplettes sur le stand comme le DMZ # 01, le Superman Red Son (que je voulais acquérir depuis longtemps) et deux mensuels avec couvertures variantes de G. Camuncolli (avec nouvelle dénomination et numérotation). Mon montant d'achat atteignant la somme "minimum" de 50,00 €, j'ai le privilège de me voir gratifié d'un magnifique, que dis-je, merveilleux tee-shirt "Heroic Age".

Une fois les dessinateurs en place, nous attendons sagement notre tour tout en admirant les oeuvres qu'ils réalisent. Je me transforme alors en "dealer" de feuilles Canson® puisque de nombreuses personnes n'avaient pas songé ou alors avaient oublié de s'en munir afin d'obtenir la dédicace tant espérée.

Lors de l'attente, Gabrielle Dell' Otto qui n'est pas programmé pour dédicacer le matin s'installe et réalise un Ghost Rider au "profit" d'une association. Le dessin, somme toute magnifique, n'est rien en comparaison de l'oeuvre qu'il termine par la suite. Au départ je pensais qu'il signait une litho alors qu'en fait il finalisait une oeuvre originale, un somptueux "Devilman".











Alors que R. Burchielli, réalise un portrait de Matty Roth pour Guillaume, j'observe G. Camuncolli dessiner tour à tour et à la demande, un Wolverine "poilu" ainsi qu'un Nightcrawler. Par la suite, il réalisera, entre autres, un Juggernaut, une Storm (Ororo), un Batman et une Mystique. Lorsque vient mon tour, je lui propose un Nightwing et voici la pièce finalisée :


Alors que nous patientons, R. Burchielli nous demande ce que nous pensons des évènements actuels en Italie, sous entendant les "frasques" de son leader. Moment plutôt rigolo puisque les italiens eux-mêmes semblent partagés.

Une fois ma dédicace de G. Camuncolli obtenue, je bascule dans la file de R. Burchielli qui enchaîne un Joker, deux Superman, trois Matty Roth (dont un dans une position proche de celle de la couverture du tome 8 de DMZ) et une Zee avant que mon tour n'arrive. Souhaitant obtenir une dédicace un peu plus originale, je lui propose un G.I. façon DMZ qu'il accepte volontier.

La séance se termine vers 13h45. Je retrouve alors Guillaume et nous allons prendre un café au bar de l'Esplanade (convivial et proche du Champ de Mars), l'occasion pour nous d'apprécier le digestif maison qui nous avait été offert la veille mais que nous avions refusé.

Les prochains tirages Panini ayant lieu à 14h30, nous nous y rendons tranquillement.

Alors que les inscriptions du matin était plutôt structurée, nous retrouvons l'organisatrice Panini de la veille (Margaux ou Margot) qui relance son principe "limite, limite" (le premier qui me donne son nom sera noté mais surtout, vous ne parlez pas tous en même temps; je privilégie les filles car je suis une fille; eh toi, tu étais déjà là hier, non !). Ce qui avait pris ¼ d'heure le matin a duré plus d'une ½ heure sachant qu'à un moment, elle s'est absentée pour avoir confirmation du nombre de dédicaces qu'allait effectuer G. Dell'Otto. Nous avons donc été inscrits sur les listes de R. Boschi et G. Dell'Otto et lors du tirage, la chance du matin ne nous a pas suivie(mais il faut également en laisser pour les autres).

Changement de bulle pour le tirage M. Plessix chez Delcourt à 16h30 (avec obligation d'achat d'une BD sur le stand pour obtenir un ticket à mettre dans un bocal pour prétendre au tirage). Là aussi, nous ne sommes pas retenues mais ce n'est pas pour autant que nous nous laissons abattre.

Guillaume tente une approche de F. Maudoux (Freak's Squeele) chez Ankama (Dofus, Wakfu) mais celui-ci est déjà très sollicité et présent uniquement jusqu'à 17h00. Nous décidons de nous le réserver pour le lendemain matin dès l'ouverture des bulles sachant que son arrivée est programmée pour 11h00.

Sur ce, je file chez Glénat pour attendre l'annonce de Nob dont l'album "Les souvenir de Mamette vol. 2" vient de paraître. Je rate un peu le coche car je ne reconnaît pas l'affichage (il est affiché avec une couverture de "Mon ami Grompf", qui va être adapté en dessin animé). Après en avoir pris conscience, je me glisse jusqu'à la file d'attente qui compte déjà près d'une dizaine de personnes. Dans la file voisine, des jeunes filles "hystériques" attendent la venue du dessinateur de la série Lou (Julien Neel). Lorsque arrive mon tour, Nob me demande ce que je souhaite. Ayant eu une Mamette l'année dernière, j'opte pour un personnage masculin à savoir Jacques (qu'il réalise dans un style portrait photo des années 40, période de la série).

Ensuite, j'erre tranquillement dans la bulle en attendant de retrouver mon comparse qui était allé chez Comix Buro obtenir une dédicace de D. Cassegrain sur son dernier sketchbook.

C'est alors que je croise Davidé Fabbri, l'un de mes dessinateurs favoris (actuellement sur le titre Victorian Undead II chez DC/Wildstorm). Il me reconnaît et c'est l'occasion d'échanger quelques mots en anglais (approximatif en ce qui me concerne). Notre rencontre est brève car il est attendu par l'un de ses amis. Je reste tout de même satisfais de cette rencontre "fugace" (il m'a reconnu dans la foule !) car j'aurais certainement d'autres occasions de le contacter pour avoir de ses nouvelles. Nous pensions nous recroiser le lendemain mais ce ne fut malheureusement pas le cas en raison d'un planning serré d'autant qu'il était présent en qualité de festivalier, curieux de l'ensemble des stands. Vivement qu'il revienne sur le festival en tant qu'artiste invité car Panini pourrait publier ses Victorian Undead (ils ont bien sorti American Vampire) et Delcourt un recueil des Star Wars Jedi Council (augmenté des épisodes Republic : The Devaronian Version). Davidé est un dessinateur talentueux et trop méconnu à mon humble avis (mais cela n'engage que moi).

Il est quasiment 18h45 quand nous nous retrouvons avec mon coéquipier afin d'aller nous désaltérer à l'Esplanade (encore et toujours). Une fois installés et nos bières bues, nous en profitons pour poursuivre sur une bonne et rapide collation avant de retourner au Mega CGR où notre séance est à 20h00.

Notre pause cinématographique du soir allie également le monde du dessin et le grand écran puisqu'à notre programme est prévue Arrietty, dernière réalisation des Studios Ghibli. Cet animé s'inspire de la série de romans The Borrowers (les chapardeurs) plus connue chez nous dans ses adaptations sous les noms "les Minipouss" pour le dessin animé et "Le petit monde des Borrowers" dans sa version téléfilm. Que dire si ce n'est que j'ai été emporté par la grâce et la poésie de cet animé avec, comme presque toujours chez Ghibli, une musique enchanteresse qui colle parfaitement au thème abordé.

Après cette projection, il est temps pour nous de regagner notre logement car si la journée fût riche, elle n'en fût pas moins fatigante.

Je conclue avec un peu de lecture BD avant que le sommeil ne me gagne et que ne pointe notre dernier jour de festival.


SAMEDI 29 JANVIER

Rebelote pour un réveil à 7h45 afin, cette fois ci, de préparer notre journée mais aussi notre départ. Après la toilette de rigueur, je plie mes bagages et commence un brin de ménage avant de recevoir notre hôte assez brièvement.

Les 9h18 à la pendule marquent notre départ pour le centre d'Angoulême. Etrangement ce matin, il y a plus de place de parking que les deux journées précédentes alors qu'à notre arrivée aux bulles, les files d'attentes sont bien plus imposantes.

Dès l'ouverture des portes nous nous dirigeons d'un pas décidé vers le stand Ankama avec comme objectif F. Maudoux et son Freak's Squeele # 04. Face au stand, il y a déjà 7 personnes qui attendent et la file, tout comme celle pour Run (Mutafakaz), ne cesse de s'allonger. En attendant d'acheter mes exemplaires de Freak's Squeele # 04 et Doggy Bags, je feuillette l'édition spéciale du Freak's 4 acheté par Guillaume. Cette édition, en plus de posséder une couverture exclusive, est vendue dans une boite à l'effigie d'un paquet de céréales permettant de ranger les albums et comprend un jeu de plateau imaginé et réalisé par F. Maudoux en personne. Ce dessinateur est un bourreau de travail car en une année, il arrive à produire un album de 140 planches, une histoire de 30 pages pour le Doggy Bags et un jeu de plateau inédit. Ouah ! "Chapeau bas !" Monsieur Maudoux.

A leur entrée sur le stand, les auteurs se la jouent un peu puisque pour la sortie de Doggy Bags, Run, qui illustre l'une des 3 histoires composant l'ouvrage, à réalisé un court métrage mettant en scène les 3 artistes de l'album à la façon d'un Q. Tarentino ou d'un R. Rodriguez. Le court est plutôt sympa et ne se prend vraiment pas au sérieux.

Le coté star est vite abandonné par F. Maudoux lorsqu'il s'installe à la table et l'on retrouve la simplicité et la sympathie de l'artiste qui le caractérise lors des séances de dédicaces.

C'est la première année ou je voie F. Maudoux mettre de la couleur dans ses dédicaces et cela n'est pas pour me déplaire car en voici le résultat sous les traits de Valkyrie.











Superbe non !

Tout en discutant de ses réalisations et voyant que j'ai acheté le Doggy bags, il me propose de me le signer et me gratifie même d'une tête de personnage en guise de dédicace.

Alors que derrière moi Guillaume obtient également un superbe dessin avec une légère mise en couleur, je me faufile vers la file d'attente de G. Singelin, le troisième artiste du Doggy bags qui n'est pas autant sollicité que ses confrères. Ce jeune dessinateur est très sympathique et réalise de superbes dédicaces dans l'esprit de celle qui se trouve ci-dessus.

Il est déjà 12h15 et F. Maudoux commence à se préoccuper du nombre de personnes qu'il lui reste à voir. Il constate alors avec stupeur la file d'attente qui ne désemplie pas et s'exclame "Ça ne va pas être possible, je ne dédicace que jusqu'à 13h00 !". Son timing a du être d'autant plus raccourci que l'on est venu lui remettre le prix ActuaBD/Conseil Général des Jeunes de la Charente avec la séance de photos qui en découle.

Pour nous, directions le musée d'Angoulême car je souhaite assister à l'exposition "Planches et hiéroglyphes" où l'on retrouve des planches de Mazan (Khéti, fils du Nil), I. Dethan (Sur les terres d'Horus) et J. Maffre (Le tombeau d'Alexandre).

Sur le chemin, Guillaume prend le temps de se sustenter (alors que moi, comme il dit "3 chocolatines le matin et le voici parti pour 3 jours") et nous nous arrêtons boire un café.

A notre arrivée au musée aux alentours de 13h40, il n'y a pas grand monde. Après avoir obtenu un ticket à l'accueil pour être "comptabilisé" et avoir fait une reconnaissance du RDC (Préhistoire, Age du Bronze ...), nous gagnons le premier étage et la salle des expositions pour une immersion dans l'univers d'une Egypte Ancienne couchée sur papier.

L'expo est tout bonnement superbe. Les planches de Mazan, celui des trois dont j'apprécie plus particulièrement le trait, sont d'une finesse et d'une précision remarquable. Sa mise en couleur magnifie le moindre détail de chacune de ses cases.

La galerie s'achève sur un espace ventes/dédicaces que les amateurs envahissent progressivement tout en attendant la venue des auteurs pour 14h30.

Alors que je patiente pour Mazan, Guillaume se procure des publications d'I. Dethan afin d'obtenir une dédicace. J. Maffre arrive le premier et se met aussitôt au "travail". Il sera rapidement suivi de ses collègues et tous ne ménageront pas leurs efforts pour faire de cette séance un moment d'échange convivial.

Plusieurs personnes se permettent même de présenter plusieurs albums à Mazan (jusqu'à trois) qu'il dédicacera avec gentillesse et intérêt.

Alors que j'attends le passage de mon comparse, j'en profite pour discuter de l'expo et du travail de Mazan avec un monsieur très attentif qui s'avère être le père de l'artiste.

Une fois la dédicace de Guillaume obtenue, nous retournons bulle Champ de mars pour un bref passage au stand Panini afin de voir si nous ne pouvons pas faire le plein de nouveaux gadgets mais hélas, les bacs sont vides.

16h45 s'affiche et désormais, il est temps pour nous de retrouver nos chaumières où nos familles nous attendent. Nous passons donc récupérer nos bagages au logement avant d'entamer 2h30 de route au cours desquelles nous aurons tout le loisir de nous remémorer les bons et les mauvais cotés de cette 38ème édition du Festival International de la Bande Dessinée.

BILAN = Cette édition fait remonter le festival dans mon estime. Il y a toujours des points sensibles comme l'organisation de certains tirages chez Panini et la "vente forcé" chez plusieurs éditeurs pour espérer obtenir une dédicace. En revanche, cette année est plutôt un bon crue grâce notamment à la chance mais aussi et surtout, la gentillesse et la disponibilité de nombreux artistes auquel je tiens à rendre hommage car il ne faut pas oublier que la dédicace n'est pas un dû mais un présent.

Seul regret : que la rencontre avec Davidé est été aussi brève. J'aurais souhaité converser de manière posée autour d'un café afin d'échanger plus longuement. sur son travail et ses projets.


23 février 2011

ANGOULEME 2011 - Rétrospective



MERCREDI 26 JANVIER



Départ aux alentours de 16h00. Après près de 2h30 de bitume, la périphérie d'Angoulême s'offre à nous. Nous récupérons les clefs du logement vers 18h30 et filons vers l'Hôtel de Ville afin de retirer nos badges.

Première approche du festival lorsque nous nous garons à coté du théâtre, le long de la bulle New York. Seconde approche lors du retrait de nos badges puisque dans l'enceinte de l'Hôtel de ville est disposée une bulle d'expo consacrée au Monde de Troy. Celle-ci est d'ailleurs vaillamment gardée par, semble t'il, celui que l'on appelle Hébus. Vu sa taille (échelle 1) et son attitude menaçante, nous ne lui avons pas demandé confirmation ! (http://www.bdangouleme.com/le-festival-photo/preparatifsdufestivalle24janvier2011./_jaz8298.jpg.html).


Une fois en possession de nos précieux (badges), la quête d'un troquet débute alors car il n'est pas 19h00 et les restos sont à peine prêts. Après avoir étanché notre soif, nous nous dirigeons vers l'"éternel" Angolo d'Italia pour y savourer d'exquises pâtes.


A notre retour au logement, nous déplions nos paquetages et ne tardons pas à converser avec le marchand de sable à la rencontre de Morphée.



JEUDI 27 JANVIER


Réveil à 7h45. Après les impératifs du matin [douche, pause toilettes et considérations techniques (comment je dispose mon badge, qu'est-ce que j'emmène comme BD ce matin ... et j'en passe)] et un petit déjeuner copieux (pour tenir toute la journée), nous avons le plaisir d'avoir la visite de notre "hébergeur" que nous ne remercierons jamais assez pour son accueil. Après quelques infos locales (notamment les rigueurs financières concernant le festival) autour d'un café, nous le saluons et partons pour cette journée d'ouverture de la 38ème édition du Festival International de la Bande Dessinée.


Nous nous garons sans trop de difficultés vers 9h30 et prenons le chemin du Champ de Mars direction le Monde des Bulles et le stand Panini. Après une vingtaine de minutes d'attente, le festival est lancé et les portes s'ouvrent à nous.

Premier constat lors de notre entrée dans la bulle, la nouvelle approche de Panini avec un stand "ouvert", aéré et accueillant ou les festivaliers peuvent consulter librement les diverses publications de l'éditeur.




Nous retrouvons donc des nouveautés comme American Vampire, Superman Origines Secrètes, All Star Superman ou X-Men jeunes filles en fuite de Manara ainsi que l'ensemble des nouveaux mensuels avec ou sans leurs couvertures spéciales (G. Camuncolli ou M. Djurdevic).

La déco a également été améliorée du coté du pôle dédicace avec en impression une image d'une série de chaque artiste présent avec en dessous leur nom et les horaires de dédicace par journée (4 artistes pour 4 jours de festival, le hasard fait bien les choses non !).

C'est l'occasion de retrouver les fidèles avec lesquels il est toujours sympa de discuter de sa passion (petit clin d'oeil à Sparkler, si tu me lis) et notamment de découvrir les petits sketchbooks 2008 & 2009 de G. Dell'Otto grâce à des adeptes.

Le staff Panini semble vouloir mettre en place un système de tirage au sort organisé et ordré, ce qui est tout à leur honneur. Commence alors la distribution des tickets pour le premier artiste (les carnets à souche possèdent un bandeau de couleur qui différera selon le dessinateur). Aussitôt la première distribution effectuée, le staff éparpille les souches dans un sac et procède au tirage. Il y aura donc 3 distributions suivies de 3 tirages. Lors des distributions nous sommes, de manière juste et équitable, limités à un ticket.

La méthode, aussi différente soit elle de celle de l'année précédente (inscription sur liste puis tirage avec roulette de loto), n'en laisse pas moins l'impression d'une volonté de bien faire de la part de l'éditeur (malheureusement, cela ne se réitérera pas sur l'ensemble des tirages).

Les tirages de cette matinée ne nous sont pas favorables, qu'importe !

Nous poursuivons notre aventure et explorons les différents stands présents aux alentours. Chez Akileos j'en profite pour acheter l'album Opération Soleil de plomb alors que chez Soleil, notre regard s'attarde sur les éditions noir et blanc du volume 2 de Cixi et du nouveau V. Augustin. J'en profite pour faire remarquer que même si le trait d'O. Vatine se prête bien à de telles éditions et que cela pouvait sembler justifié et opportun à la sortie du numéro 1, c'est légèrement abuser de la part de l'éditeur de généraliser cette pratique à chaque volume de la série car je me doute qu'on y aura droit pour le tome 3. D'ailleurs même moi qui suis un inconditionnel de l'artiste, je ne me le suis pas pris (et j'espère ne pas céder).

En repartant, nous stoppons au stand Alca Comics qui propose de nombreux sketchbooks et Art of. C'est là que mon comparse s'etait procuré les sketchbook de Dell'Otto alors que moi, j'en profite pour acheter les deux recueils d'illustrations de J. S. Campbell édités par Brandstudio qu'il me manque (Code Orange et Blue Beauties pour être précis). Petite parenthèse, un flyer est dispo sur le stand pour faire la promotion de la future boutique Pulp's consacrée uniquement aux sketchbooks et Art of. Alors que je m'attarde à consulter les différents titres disponibles, Guillaume change de bulle et découvre lors de ses pérégrinations le stand Beijing Total Vision et ses artistes dont il obtiendra plusieurs dédicaces (Chen Kim sur l'ombre et le feu & Yu Qian sur un portfolio).

Après un bref passage et une reconnaissance de la bulle principale du Champ de Mars, je m'oriente vers l'espace para BD à la découverte des nouveautés Comix-Buro. Après avoir acheté le Sketchbook Vol. 3 d'O. Vatine (on ne se refait pas hein !), j'en profite pour acquérir celui de Felix Meynet qu'il a la gentillesse de me dédicacer.

Avec Guillaume qui m'a rejoint, nous faisons le tour de la bulle croisant tour à tour Simone Bianchi exposant et vendant certaines de ses planches, le staff Pulp's comics avec des TPB V.O. et des sketchbooks (tout comme Alca Comics) ou les Bruxellois de Forbidden Zone.

Alors qu'il est près de 13h00, nous retournons au Champ de Mars direction le stand Akileos ou Renan Toulhoat et Vincent Brugeat, créateurs de Block 109, sont déjà de retour afin de satisfaire les adeptes de leurs publications uchroniques. Au regard de leur succès, l'attente est plutôt brève (il faut dire que nous ne sommes que le jeudi) avant que je n'obtienne une superbe dédicace tout en discutant de manière fort sympathique avec deux auteurs réellement investis dans leurs projets.

Le nouveau tirage Panini pointe bientôt le bout de son nez et après l'organisation "convenable" du matin, nous assistons à un véritable "chaos" puisqu'il faut quasiment hurler son nom pour être inscrit sur les listes interminables composées par l'une des membres du staff. La demoiselle nous demande gentiment d'être civilisé dans le déroulement des inscriptions alors qu'elle met en place un système complètement "anarchique".

Les tirages ne nous sont toujours pas favorable. Soit ! Nous nous vengeons en pillant les bacs que Panini remplit de gadgets à longueur de journée (jeux de cartes Batman; stylos, gants ou yoyo Spiderman; set d'écriture Scoubidou et j'en passe ...). Nous allons faire des heureux à notre retour sans, pour l'instant, nous rendre compte que nous sommes en train de nous encombrer sérieusement.

Avant de basculer vers l'autre bulle, nous allons retirer nos places pour l'avant première du film Largo Winch 2. C'est ensuite pour nous l'occasion d'errer sans but précis en allant du Lombard à Delcourt en passant par Ankama et bien d'autres.









Alors que Guillaume décide de retourner à l'espace para BD, je préfère rester sur place et aller de stands en stands découvrir les artistes présents. Et c'est à cette occasion qu'au stand Paquet je découvre l'album Ria qui, du fait de la présence du dessinateur (Thorsten Kiecker) et de celle de son coloriste (Fabian Schlaga), se vend plutôt bien. Je feuillette donc cet album qui ne me laisse pas indifférent. J'en profite pour l'acheter et me le faire dédicacer (les deux jeunes artistes allemands ne cesseront d'avoir du monde tout au long du festival avec un planning de dédicace souvent bien plus large que celui annoncé).











Entre-temps, mon comparse m'a rejoint avec son sketchbook Meynet également personnalisé. Alors que j'attends l'arrivée d'Olivier Dauger pour le Vol. 4 de Ciel en Ruine, Guillaume achète l'album Ria et obtient lui aussi un joli petit dessin. Nous ne sommes pas très nombreux à attendre O. Dauger alors que la séance de dédicace pour Romain Hugault est déjà complète [30 tickets ont été distribués pour les adeptes ayant acheté (ou racheté) un album de l'artiste sur le stand]. Lorsque je me présente devant O. Dauger, celui-ci semble me reconnaître et me demande ce qu'il m'a déjà dessiné et ce que je souhaite. Je lui demande donc Nikolaus, le personnage central de sa série. Et voici le résultat :

Il est alors près de 18h00 et avant que nous quittions cette bulle, Guillaume souhaite retourner à l'espace Mangasie ou il achète et se fait dédicacer l'album Zobo et les fleurs de vie de Jun Nie.

18h30, nous filons dans le café le plus proche (l'Esplanade) qui nous servira également de restaurant car nous ne souhaitons pas trop nous éloigner en raison de la proximité du cinéma (et il faut dire aussi que nous en avons plein les pattes).

Après un bon petit repas, nous filons vers le méga CGR afin d'assister à l'avant première nationale (voir même internationale, interplanétaire, intersidérale ... oh là, je m'égare !) de Largo Winch 2. Cette séance se déroule en présence de l'équipe du film composée pour l'occasion de Tomer Sisley (acteur), Jérôme Salle (réalisateur) et Julien Rappeneau (scénariste) mais aussi de Jean Van Hamme et Philippe Francq, les créateurs. Le film est très rapidement lancé par l'équipe qui nous gratifie à la fin de la séance d'un échange de questions/réponses de près d'une demi-heure. Celui-ci se déroule de manière "bon enfant" malgré quelques interventions "débiles" (selon les propres mots de T. Sisley et il n'a pas vraiment tort) qui laissent à penser à la présence de "psychopates" [toujours selon les termes de T. Sisley qui manie très bien le public et la scène (souvenir des ses années de stand-up ?)]. Le film est plutôt bien fait et ce malgré un début que j'ai trouvé un peu confus, mais cela n'engage que moi. Cette production rivalise largement avec certains "blockbusters" étrangers.

Nous quittons le cinéma alors qu'il est plus de 0h00. Nous nous activons jusqu'à la voiture et retournons au logement pour une – petite – nuit de sommeil réparatrice afin d'être frais et dispo pour la seconde journée qui s'annonce. En attendant, je prends le temps de coucher très rapidement sur papier le compte rendu de ce premier jour de festival qui, pour l'instant, nous fait bonne impression.



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