Avant d'être l'actuel Editeur en chef de Marvel, Joe Quesada a été avant tout un dessinateur de comics. Son début de carrière, il le fait même chez l'éditeur concurrent, à savoir, DC. Dès 1991 on le retrouve sur des numéros de Spelljammer ( # 08, 09, 10, 11, 12, 13 & 15 ) et pour une participation au Batman: Legends of the Dark Knight Annual # 01. En 1992-1993, en plus de quelques Question Quaterly (# 3 et 5) et Crucibles (# 1 & 2), DC lui confie 2 mini-séries : The Ray en 6 numéros et Batman : Sword of Azrael en 4 numéros. C'est également en 1992 qu'il dessine, semble t'il, son premier titre Marvel avec le Sleepwalker # 12. A partir de février 1993, après avoir contribué à 3 couvertures d'X-Factor (# 77, 78 & 82 de mai, juin & septembre 1992), il se voit confier le dessin de la série à partir du 88 et ce pour 5 numéros. C'est l'époque où Marvel lance des couvertures hologramme, chromium ou holofoil. En aout 1993, il dessine le X-O Manowar # 0 pour l'éditeur Valiant qui lui confiera également les 3 premiers numéros de la série Ninjak (février-avril 1994), quelques pages dans le Deathmate Epilogue et diverses couvertures. A l'issue, il fonde avec son comparse et encreur du moment Jimmy Palmiotti le studio Event. Les 2 hommes peuvent alors publier leurs propres créations dont Ash, 22 Brides et, tirée de 22 brides, Painkiller Jane qui se verra déclinée en série TV (ils publieront même un crossover Ash/22 Brides dessiné par Humberto Ramos).
Durant la courte existence du studio Event (1994-1998/99), le personnage de Ash aura droit à 4 séries (mini-séries en fait) dont 3 dessinées par Quesada et une par Humberto Ramos.
Joe Q. nous plonge dans l'univers de Ash et des combattants du feu avec une première série de 6 numéros (novembre 1994 - décembre 1995) qui sera suivi d'un # 0, sans grand intérêt, en mai 1996.
En septembre 1996, Ash revient pour deux numéros d'une histoire intitulée Ash :The Fire Within.
En 1997, il associe sa création à un personnage DC qu'il avait dessiné sous la forme du one-shot Azrael/Ash, et publie un Ash files du même acabit que le Ash # 0.
En 1999, retour de Joe Q. aux dessins de Ash pour un Ash : Fire and Crossfire en deux numéros.
Ensuite, Marvel fait appel au duo afin de relancer des séries "secondaires" telles Black Panther, les Inhumains ou le Punisher et apporter un souffle nouveau à Daredevil sous un nouveau label nommé "Marvel Knight". Quesada, en plus de dessiner d'innombrables couvertures pour ce label, aiguisera ses crayons en tant que régulier sur le titre Daredevil Vol. 2 dont il dessinera près de 14 numéros pour les scenarii de Kevin Smith et David Mack. Cette aventure le tiendra de novembre 1998 à mars 2001, et ce, même en étant aux commandes de la "Maison des Idées" en tant qu'Editeur en Chef depuis 2000.
Son nouveau statut et la direction qu'il insuffle à Marvel, ne lui permettent plus de dessiner "à temps plein", lui donnant seulement l'occasion de couvertures pour diverses séries ou titres. Et même lorsqu'il s'engage sur la mini-série Daredevil : Father ou l'arc One More Day (Amazing Spider-man # 544 & 545, Friendly Neighborhood Spider-Man # 24 et Sensational Spider-Man Vol. 2 # 41), il se voit reprocher ses délais (6 numéros de juin 2004 à février 2007 pour Daredevil: Father) ou les orientations donnés avec J. Michael Straczynski à la destiné de Peter Parker dans One More Day.
Il n'empêche, Joe Quesada reste un artiste de talent que j'ai plaisir à suivre dans n'importe laquelle des histoires qu'il dessine.
Vous pouvez également retrouver le dessin de Joe Q. dans plusieurs séries de trading cards (X-Men serie II) dont celle qu'il à entièrement réalisé et dans laquelle il met en scène des dessins de personnages Marvel sur des prises de vue réelles (Marvel QFX).
Qui n'a jamais lu de Jacques Tardi dans une bibliothèque, médiathèque ou dans le C.D.I. de son établissement puisque ceux-ci regorgent des aventures d'Adèle Blanc-Sec (j'ai moi même été marqué par Adèle et la Bête qui fût ma première visite "virtuelle" en 2-D du jardin des plantes).
Cependant je ne possède qu'un ouvrage de Tardi, celui réalisé avec Daniel Pennac (La Débauche). Et combien même je me passionne pour l'histoire militaire (et c'est un plus lorsqu'elle est traitée en images et bulles) je ne me suis jamais laissé tenter par l'achat des ouvrages que Tardi consacre à la Première Guerre Mondiale.
Après avoir lu les années 1914 et 1915 sous leur format journal, je me suis acheté l'intégrale qui regroupe les trois premières années du conflit dans un format BD classique.
Quelle lecture! Aussi bien la partie dessinée que la partie explicative réalisé par Jean-Pierre Verney, une "sommité" en matière de premier conflit mondial. Est ce que se sont les images qui collent parfaitement au texte ou bien l'inverse ?
Jacques Tardi apporte sa vision de la "der des ders" et celle-ci est richement documentée et retranscrite.
L'idée d'une publication sous la forme d'un journal nous rapproche de l'époque et permet une immersion encore plus grande dans des cases criantes de vérité.
Une lecture instructive en plus d'être visuellement étonnante de par les jeux de couleurs employés par Tardi.
Encore un album plus que recommendable et à la limite de l'indispensable pour tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur le quotidien des poilus et des autres sans que cela ne soit abordé de manière redondante.
Je suis un adepte de Régis Loisel et pourtant, lors de la sortie de cet album je l'avais occulté puisque le dessin est finalisé par Jean-louis Tripp. Quel crime n'ai-je pas commis avec de tels a priori ?
Grâce à une collègue de boulot de bon goût, j'ai pu rattraper mon erreur et me délecter de cette lecture particulière mais envoûtante qui relate le microcosme d'un village québecois et replace l'importance de personnage clés ou anodins dans un milieu rural isolé des années 1920. Le soin apporté dans la narration et dans les relations qu'entretiennent les villageois est la force de ce récit à la fois simple et extraordinairement riche.
Il ne me reste plus qu'à me procurer les albums suivants [Serge, Les Hommes et Confessions le dernier en date (novembre 2008)] pour étanché une réelle et vive "curiosité" qu'on su distiller et communiquer R. Loisel et J.-L. Tripp car une fois l'album refermé, on ne peut que vouloir en savoir plus du devenir des divers protagonistes, ce qui confirme le talent des auteurs.
EDIT : J'ai lu les deux suivants – Serge & Les Hommes – et c'est tout aussi riche. Les personnages sont traités avec délicatesse et l'on perçoit le trouble qu'amène l'arrivée d'un nouveau résident dans ce village sans histoire rythmé au fils des saisons. Le terme truculent employé au 4ème plat est des plus juste et caractérise parfaitement l'ambiance de ces vivifiantes lectures. Reste à me procurer le dernier : Confessions
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