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79, France
Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

19 mai 2013

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2012 - Rétrospective (2)



VENDREDI 27 JANVIER

 

 

Réveil à 7h30. Après les impératifs du matin [douche, pause toilettes et organisation technique (préparation des BD selon les plannings de dédicaces ... et j'en passe)] et un petit déjeuner copieux (pour tenir toute la journée), nous avons le plaisir d'avoir la visite de notre "hébergeur" avec lequel je partage un café avant notre départ vers le centre d’Angoulême.

 

Ce n’est pas sans difficulté que nous arrivons à trouver une place de stationnement aux alentours de 9h40. Nous prenons ensuite le chemin du Champ de Mars direction l’espace le Monde des Bulles et le stand Panini. Après une légère attente, la seconde journée de festival est lancée lorsque les portes s'ouvrent à nous.

 

Alors que Jérémy Manesse organise la séance de dédicaces de Stuart Immonen, je suis étonné qu’il n’y ai aucune annonce faite pour celle de Davide Fabbri également programmée de 10h30 à 12h30. La newsletter internet de Panini l’annonçait alors qu’il est absent de l’énorme planning qui trône derrière  le stand consacré aux dédicaces.

Je m’en inquiète auprès de l’un des membres du staff Panini qui me dis ne pas être au courant et qui part se renseigner auprès d’autres responsables qui n’ont pas l’air plus informés. Le voyant arriver, j’en informe l’équipe Panini qui est toujours dans le flou le plus complet. Alors que Davide se présente à l’une des responsables, celle-ci, comme si de rien n’était, l’accueil donnant l’impression que l’on attendait plus que lui. Une fois que l’organisation est faite avec le staff, je vais le saluer lui et sa femme. Nous échangeons quelques mots avant qu’il ne s’oriente vers les coulisses du stand. Je vais ensuite m’inscrire sur la liste pour le tirage au sort. Je suis le premier inscrit et un peu plus de vingt personnes s’inscriront pour la liste de Davide (certains ne s’inscrivent pas pour ne pas réduire leur chance pour le tirage de Stuart Immonen et celui à venir d’Humberto Ramos). Davide annonce la couleur, il réalisera 12 dessins dans le temps qui lui est imparti. Vu le peu d’inscrits, cela optimise les chances et il s’avère que je suis le deuxième heureux élus (désormais, plus question de s’inscrire sur une liste Panini sur la durée du festival). J’attends donc patiemment et observe Davide réaliser une princesse Leïa à la personne qui me précède. Lorsque c’est mon tour, Davide me demande ce que je souhaite, je lui soumets un Comte Dracula dans sa version médiévale et il accepte volontiers. C’est un réel plaisir de discuter un peu avec lui de ses futurs projets (dont un pour lequel il ne peut encore rien dévoiler). Sachant qu’il apprécie énormément la BD française, j’en profite pour lui offrir la première version à spirales du Iguana Bay de Claire Wendling. Il semble très content d’autant qu’il m’explique qu’il aime beaucoup le travail de cette dessinatrice et qu’il avait énormément apprécié l’expo qui lui avait été consacrée au festival en 2005.

 

 

 


Je le laisse ensuite en compagnie d’autres fans dont un organisateur du festival Star Wars de Cusset (http://leblog.genstarwars.com/).

 

Je retrouve mon camarade qui a eu le temps de vaquer sur d’autres stands, ce qui lui a permis d’obtenir quelques dédicaces. Nous passons dans l’autre bulle du Champ de Mars en direction des « gros » éditeurs. Après un petit passage sur le joli stand Ankama réalisé dans l’esprit de Dofus, j’aborde celui de Delcourt et repère une file qui s’est créée dans l’attente de Reno sur le dernier tome d’Aquablue. La séance doit débuter à 13h00 et il est un peu plus de 11h00. Deux heures d’attente, cela me semble « honnête ». Je m’arme donc de patience alors que Guillaume, lui, préfère allez arpenter d’autres stands en quête de nouvelles découvertes BD. 

Les personnes qui patientent avec moi sont très sympathiques et les échanges autour du monde de la BD très intéressants. Plus l’heure approche, plus nous scrutons les allez et venus de la responsable des planning qui doit placer le dessinateur et son scénariste. Quand le moment arrive, nous sommes obligés de décaler toute la file car les auteurs sont placés à l’opposé d’où  nous nous trouvons. Lorsque mon tour arrive, je découvre un jeune dessinateur enjoué et à la bonne humeur communicative. Je leur explique qu’ils m’ont redonné goût à la série après quelques numéros qui m’avaient laissé indifférent. Je discute également avec Reno de la série Womok, édité chez Glénat. Celui-ci me dit alors qu’il en referai bien un album après son « cycle » sur Aquablue qui devrait encore durer au moins 4 numéros (nombre d’album équivalent au cycle d’origine).

 

 

Je contacte mon comparse qui se trouve à l’espace Para BD et qui en a profité pour se faire dédicacer les sketchbooks Comix Buro de Ned, Bill Pressing et Bengal ainsi que le Voyage au  Japon de Rémi Maynègre et Sandrine Garcia édité par CFSL Ink.

 


 


    Avant de le rejoindre et dans le but d’acheter le Tib et Tatoum de Bannister qui dédicace à la librairie Chapitre, je vais retirer du liquide et c’est alors que m’arrive une bien désagréable aventure puisque par inattention, je ne retire pas assez rapidement ma carte qui, du coup, se fait « absorber » par le distributeur. S’ensuit alors une course (pas contre la montre mais presque) entre banques afin d’organiser les démarches pour la récupérer sauf qu’au final, ma seule alternative sera de faire opposition. Je me retrouve donc sans CB mais en ayant tout de même pu récupérer du liquide auprès da ma banque. Ouf ! Il ne manquait plus que je ne puisse plus acheter d’album.

Après ces péripéties, je retrouve Guillaume avec lequel je vais boire un café dans la galerie de la librairie Chapitre. Je ne serai donc pas très loin de ma future session de dédicace qui doit débuter à 17h00. La pendule indique 16h30 lorsque nous pénétrons dans la librairie qui est bien plus grande que ne le laisse paraître sa devanture. Je recherche l’album « bienvenue au clan » que  je m’empresse d’aller régler avant de rejoindre la file d’attente. Les auteurs ne sont pas encore affichés mais les organisatrices ont la gentillesse de nous situer le futur emplacement de la dédicace. C’est alors que débute le show puisque, David Foenkinos, auteur de « La Délicatesse » est également présent pour dédicacer son roman. Une file assez importante d’un public majoritairement féminin rentre alors en « ébullition » lorsque l’auteur est présenté par le responsable de la librairie. Clou du spectacle, l’arrivé d’un énorme gâteau afin de célébrer la nomination aux Césars de l’adaptation cinématographique de l’ouvrage. Auteurs, dessinateurs et clients profitent allègrement de la pâtisserie.

Nicolas Bannister arrive alors et s’installe tranquillement. A toutes les personnes présentent pour la dédicace, il laisse le choix entre Tib ou Tatoum. Voici donc ce que j’ai choisi pour mes enfants.

 

 

 

 Il est alors un peu plus de 17h30 et la journée a déjà été bien remplie. Nous nous retrouvons avec Guillaume pour aller flaner de nouveau dans les espaces du Monde des bulles et notamment le stand Panini ou j’achète quelques couvertures variantes des titres de février (dont une X-Men de Camuncolli très sympa), ce qui me permet d’obtenir le tee-shirt « exclusif » (mais grandement moins joli que celui de 2011 puisque le flocage de cette année correspond à un des premiers visuels photo pour le film Avengers) et récupèrer les gadgets habituels distribués par le staff  (pistolets Spider-Man ou Batman, Badges Spider-Man …). 18h30 s’affiche sur nos portables et nous décidons d’aller dîner puisque c’est une nouvelle séance ciné qui s’annonce pour ce soir. Nous retournons dans le fameux bar/resto l'Esplanade (lieu incontournable de notre édition 2011) ou nous apaisons notre soif d’une petite bière avant que la choucroute du menu ne me « tape dans l’estomac ». Après nous être sustentés, nous filons au Mega CGR ou après quelques hésitations nous choisissons la séance de 20h00 pour J. Edgar, « biopic » consacré au premier directeur du FBI, qui a « régné » pendant près de cinquante ans à la tête de ce service sous les mandats de 8 présidents différents.

Ce film est très intéressant même si l’on sent bien qu’il retranscrit le ressenti des américains. A travers cette histoire, c’est un pan de l’histoire des Etats-Unis qui nous est conté en toile de fonds avec un jeu d’acteur saisissant. Après 2h15 de film, il est alors près de 22h30 avant que nous ne regagnions notre véhicule pour retrouver notre logement et un peu de « relâche » (lecture de nos différents achats) avant une nuit de sommeil bien méritée.

 

 

 


 

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2012 - Rétrospective (1)


JEUDI 26 JANVIER

 

Pour la première fois depuis plusieurs années mon départ sur Angoulême ne se fera pas le mercredi mais le jeudi. En effet, pour des raisons professionnelles je ne peux me rendre au salon qu’à partir du jeudi midi. Un peu déçu au départ, je relativise (et me rassure) en me disant que de toute façon, la plupart des auteurs ne sont pas présents dès le jeudi matin. N’empêche, je n’aurai pas la joie de découvrir en primeur le système de tirage au sort organisé par Panini.

 

Départ de ma réunion de boulot aux alentours de 12h15 pour une arrivée sur Angoulême vers 14h15. Ce qui, au passage, me permet d’éviter le déploiement du dispositif suite au coup de folie d’un policier qui tirera, aux alentours de 13h30, sur la façade d’un traiteur à la 22 long riffle (49 impacts relevés tout de même).

 

Finalement, après avoir trouvé une place de stationnement « gratuite » assez éloignée, je m’oriente vers la bulle du Champ de Mars « Mangasie et comics ». Premier constat lors de mon entrée dans la bulle, Panini a conservé son stand "ouvert", aéré et accueillant ou les festivaliers peuvent consulter librement les diverses publications de l'éditeur. Stand toujours accompagné des fameuses répliques échelle 1/1 de super héros (Iron Man, Hulk & Spider-Man. La réplique Batman a disparu, Panini n’en ayant plus les droits) qui font la joie des photographes et des enfants/ados (voire grands enfants). Au sein du staff Panini, on retrouve les gens de Pulp’s comics. Pulp’s Art est d’ailleurs présent dans cette bulle à la plus grande joie des amateurs de « art books ». Nouveauté pour le stand Panini, une mini expo de reproductions sur toiles d’œuvres de Ryan Meinerding, superviseur artistique sur différents films Marvel (Captain America, Thor, Iron Man et le futur Avengers). Le ton est donc donné a travers ces magnifiques concepts. J’ai à peine le temps de détailler l’ensemble des reproductions (une vingtaine environ) que la file d’attente pour les tirages au sort commence. Jeremy Manesse est aux commandes et les règles sont claires : Toute personne tirée au sort quel que soit le dessinateur ne pourra plus participer aux tirages suivants. Des choix cornéliens naissent alors pour certains fans. Panini sera d’ailleurs rigoureux jusqu’au vendredi puisque l’équipe confrontera toujours  les listes des gagnants des précédents tirages avec celles des inscrits afin de refouler ceux qui forceraient la chance. Cependant cette technique à ses limites car lorsqu’on est en groupe et que l’on a un prénom « commun », il est facile d’avoir des amis qui d’un seul coup portent tous votre prénom d’autant que la dédicace se fait au prénom et non au nom de familles. Par l’intermédiaire de ce tour, quelques uns arriveront à obtenir plus d’une dédicace chez Panini. Autre astuce qui, elle, reste « honnête », amener sa copine, sa femme et/ou ses enfants (j’ai bien tenté de convaincre ma femme de venir poireauter des heures à seule fin de satisfaire ma passion mais, à mon grand étonnement, elle a toujours refusé ne serait-ce que le déplacement sur Angoulême. La peur de la foule certainement !). Il semble qu’à partir du samedi la volonté de restriction d’une dédicace par personne soit tombée aux oubliettes puisqu’il était désormais possible d’obtenir plusieurs dédicaces. Pourquoi ce revirement ? Pressions et difficultés d’organisation liées à la foule du week-end ? J’aimerai bien en connaître les raisons car si l’information avait filtré le vendredi, j’aurai tenté ma chance pour Ramos et Immonen. En attendant, pour ce jeudi après-midi, tirage au sort pour Humberto Ramos et non pas Stuart Immonen [pour des raisons « techniques, Panini a du procéder à une inversion dans le planning sachant également que Stephano Caselli n’a pu faire le déplacement pour raisons familiales (dixit le site Panini)]. Une fois les inscriptions faites (1 heure avant le tirage), je déambule dans la bulle (plutôt poétique comme expression et encore plus lors d’un festival BD). La séance de dédicace étant programmée à 15h30, le tirage au sort est effectué un quart d’heure avant.

Jérémy Manesse procède donc au tirage sur le modèle d’il y a deux ans, c'est-à-dire avec un système de roulette pour loto. Je ne fais pas partie des 15 heureux élus ce qui me permet de retrouver mon comparse Guillaume qui vient d’arriver sur Angoulême.  Nous décidons donc de procéder à un premier repérage de l’ensemble des bulles en allant du Champ de Mars (Monde des bulles) à New York (Nouveau monde) en passant pas les Halles (Para BD). Nous découvrons donc la nouvelle disposition des différents exposants. Ankama (l’éditeur qui monte et qui passe aux dédicaces sur tirage au sort), Paquet (avec un stand d’achat obligatoire pour être éligible à certaines  dédicaces que l’on obtient sur un stand séparé), Delcourt et Soleil  (et leurs tirages au sort pour les plus « bankable ») se retrouvent dans un mouchoir de poche et occupent à peine 1/3 de la bulle. Surprise également concernant l’organisation des entrées dans les bulles avec une seule entrée pour la bulle comprenant les plus gros éditeurs (cela présage d’une file d’attente énorme, ce qui se confirmera le samedi matin).

 

Après avoir fait ces différents constats et nos repérages, nous retournons en fin de journée dans la bulle « Mangasie ». Au détour de nos pérégrinations, nous passons par le stand Pulp’s Art et nous en profitons pour acheter le Faery Quest d’H. Ramos. Guillaume se laisse également convaincre par le Sketchbook de Faery Quest  alors que moi je résiste face aux derniers recueils d'illustrations de J. S. Campbell édités par Brandstudio (dans lesquels je trouve qu’il y a moins d’inédits que les précédents). Ensuite, nous stoppons au stand d’Akileos afin d’acheter l’album Delilah et le lieutenant turc que son sympathique dessinateur, Tony CLIFF, à la gentillesse de nous dédicacer.

 

Guillaume en profite pour acheter le Rose et Isabel de Ted Mathot pour lequel il obtient  également un dessin.



Quant à moi, j’achète le petit comics édité sous le label Vinwatt qui comprend une histoire de Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat et une preview de leur futur « spinoff » de Block 109, Ritter Germania. Le concept de comics tiré à 1000 exemplaires pour faire découvrir leur nouvel univers est plutôt intéressant et est une bonne « mise en bouche » (cela éveille les papilles et laisse dans l’expectative d’une suite encore plus goûteuse). On retrouve avec plaisir la patte de Ronan Toulhoat dans un contexte futuriste. Rien de bien nouveau sous le soleil si l’on peut dire mais le dessin et les couleurs de Ronan Toulhoat rendent ce duel des plus attrayant.

 

Il est alors 18h45 et nous décidons de nous orienter vers mon véhicule afin d’aller récupérer les clefs du logement de notre hôte. En passant près du cinéma, nous regardons les horaires des différentes séances et portons notre choix sur celle de 22h 15 de Sherlock Holmes 2.

 


Nous ne pouvons refuser l’invitation à dîner faite par nos hôtes et passons un agréable moment de convivialité en leur compagnie. Nous les quittons aux alentours de 21h30 afin de rejoindre le cinéma ou nous assistons à un très bon divertissement. Action, rebondissements et humour sont les maîtres mots de cette libre adaptation des romans de Sir Arthur Conan Doyles. Il est près d’1 heure du matin lorsque nous rejoignons le logement pour une – petite – nuit de sommeil réparatrice afin d'être frais et dispo pour la seconde journée qui s'annonce et qui sera encore plus longue que celle-ci.


Angoulême 2011 - Dédicaces

Voici les dédicaces que mon comparse a obtenu lors de la 38ème édition du FIBD d'Angoulême.

                  Didier Cassegrain                                                                                          Félix Meynet





             Florent Maudoux                                                                         Florent Maudoux & Singelin



















                  Nie Jun                                                                                                                Kim Chen
                                                                      




















               Isabelle Dethan                                                                                            Thorsten Kiecker















 Ricardo Burchielli





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