Membres


Qui êtes-vous ?

79, France
Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

16 juin 2013

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2013 - Rétrospective (3)



VENDREDI 01 FEVRIER (l’apogée !!!).

 

Après une nuit de sommeil réparatrice, le réveil me sort du lit à 8h00. Commencent alors les tâches matinales et habituelles.

 

Nous décollons du logement aux alentours de 9h30 en espérant obtenir une place de stationnement sur nos parkings habituels. Malheureusement, comme le matin de la veille, c’est encore un bazar innommable pour trouver un emplacement gratuit. Une fois cette « quête » menée à bien, nous nous dirigeons vers l’espace du monde des bulles. Pour cette matinée, une invitée dont nous nous serions bien passés : la pluie.

 

Nous  avons la chance de pouvoir attendre l’ouverture des portes sous la protection de l’avancée du tivoli. L’attente est plutôt courte et dès notre entrée, nous nous dirigeons vers le pôle dédicace du stand Panini qui est déjà bien pris d’assaut.

Les modalités d’obtention d’une dédicace sont claires : inscription sur une liste pour participer au tirage au sort façon « loto » avec la consigne d’une seule dédicace par personne sur l’ensemble du festival. Certains doivent donc procéder à des choix cornéliens.

Pour cette matinée, nous nous inscrivons sur la liste pour Jim Cheung. En attendant le tirage, nous en profitons pour « grapiller » pour nos enfants/neveux divers gadgets gratuits dispersés dans les fameux bacs mis en libre service. Cette année, une multitude de toupies Pokemon, colliers Winx, crayons magiques Scoubidou, pistolets et bateaux Spider-Man seront déversés de manière régulière par le staff Panini tout au long du festival.

L’heure du tirage ayant sonnée, même si nous prêtons une oreille attentive aux résultats annoncés, nous n’entendons pas dans la bouche de Jeremy Manesse l’appelle de nos noms et prénoms. Qu’a cela ne tienne, nous en profitons pour changer de bulle puisque l’un de mes dessinateurs favoris est annoncé chez Delcourt pour 12h00.

 

Des files ont déjà commencé à se former (dont une importante pour Federici Riccardo sur le tome 2 de Saria  qui est annoncé à 15h00 !!!) et, par hasard, découvre celle pour Davide Fabbri. Je l’intègre derechef pour former le 6ème ou 7ème homme. Guillaume me rejoint peu de temps après. Le délai d’attente est l’occasion de discuter et découvrir les motivations de dédicace des personnes qui patientent avec moi (la plupart étant plutôt des fans de l’univers Star Wars que de l’artiste). Nous assistons également à la mise en place d’une séance de dédicace surprise pour Maïorana (dessinateur de Garulfo et D), apprenons que les trains de la SNCF arrivent encore avec du retard !!! (l’artiste Moritat en faisant les frais, le staff Delcourt distribue des tickets afin de faire patienter les fans),  voyons l’affluence pour le tirage au sort de Charlie Adlard sur Walking Dead (séance pour ce qui semble être uniquement des signatures) et sommes les témoins de l’arrivée de Davide. Celui-ci se trouve d’ailleurs en pleine discussion avec l’un des organisateurs du festival de Cusset (les Héritiers de la Force). Davide, qui me reconnaît, en profite tout de même pour me lancer un salut amical tout en continuant  sa discussion. Le membre des héritiers de la force vient alors à notre rencontre et s’ensuit alors une discussion sur l’artiste, son talent et sa disponibilité. Il en profite alors pour nous montrer une planche que Davide a réalisée sur commande pour être vendue aux enchères au bénéfice d’un service médical lors de l’édition 2013 du festival de Cusset. La planche, dont Davide a également réalisé la mise en couleur est tout bonnement splendide.

Une fois installé, Davide se lance avec sérieux et professionnalisme dans sa séance.

Avant que n’arrive mon tour, il enchaîne un Obi Wan Kenobi padawan, un R2-D2, un Yoda, un Stormtrooper et un Han Solo. Seul ombre au tableau, un adepte qui ne cesse de l’interpeller et qui en devient un peu « lourd » sachant qu’il y a de nombreux fans qui attendent de pouvoir profiter un peu de l’artiste et son talent. Il est indéniable que les artistes ne sont pas des machines à dédicaces et qu’il est important de converser avec eux (je suis le premier à le faire lors de mon passage puisque cela permet d’obtenir des compléments d’information sur une série, une technique et l’auteur lui-même), cependant se permettre d’être insistant quand de nombreuses personnes attendent et que l’on sait pertinemment que notre tour viendra avant un bon nombre d’autres est, je trouve, légèrement déplacé.

Lorsque je me présente devant Davide, celui-ci m’appelle par mon prénom, ce qui fait réellement plaisir de se dire qu’un artiste italien qui vient rarement en France, n’oublie pas les fans qu’il a déjà rencontrés et avec lesquels il a échangé.

Lorsqu’il me demande ce que je souhaite, je lui propose un Predator (référence à son Alien VS Predator : Sandtrap) et il accepte avec « enthousiasme ». Avant de se lancer dans sa réalisation, il sort de sa mallette une multitude de feuilles sur lesquelles il a compilé des images de nombreux personnages qu’il peut être amené à réaliser et ce, afin de l’épauler sur les détails.

En près de 15 mn, Davide m’a réalisé la superbe dédicace que voilà.

 


Après l’avoir remercié vivement et souhaité obtenir de ses nouvelles rapidement concernant ses futurs publications, je laisse ma place à Guillaume qui souhaite un Obi-Wan Kenobi dans sa version Clone Wars (avec une armure de général). N’arrivant pas à se faire comprendre, il obtient tout de même cette superbe dédicace.

 

Nous poursuivons notre journée en nous rendant à la librairie Chapitre.com qui organise des séances de dédicaces un peu moins "encombrées" et dans une ambiance un peu plus "confidentielle". Mais avant cela, nous prenons le temps de manger un sandwich et boire un café.

Il est près de 15h00 lorsque nous entrons dans la librairie. Le principe des dédicaces est lui aussi clairement affiché et "mercantile". A l’achat d’une BD dans le magasin et sur demande, on se fait remettre un ticket à présenter aux auteurs (ceux-ci ne le demandent pratiquement jamais et le staff de la librairie ne contrôle pas forcément). Au regard des auteurs annoncés, je me dis que c’est la bonne occasion d’obtenir des dédicaces pour mes enfants. Après les achats de rigueur, je rencontre tour à tour Bannister, Nob et Lucile Thibaudier.

 

Concernant Bannister, que j’avais rencontré l’an passé pour Tib & Tatoum, c’est  l’occasion des découvrir sa première série, les enfants d’ailleurs. Cette série jeunesse mêlant aventure et enquête me fait penser au club des 5, et je ne doute pas qu’elle plaise à mes enfants car j’ai pris moi-même un réel plaisir à la lire.

 

 

A ses cotés, Nob arrive largement en avance. Comme je n’avais pas encore acheté le volume 3  des Souvenirs de Mamette, cela à été l’occasion de l’acquérir et obtenir la dédicace suivante :

 

 

Ces deux auteurs jeunesse sont très agréables et le nombre de personnes présentes démontre bien la qualité de leurs albums et l’intérêt porté par le public.

 

Guillaume en profite pour se faire dédicacer l’album Maharajah par Artoupan. Ce dernier réalise de très beaux dessins, très stylisés à l’image du contenu de cette BD pour public plus qu’averti.

 

Nous terminons notre visite sur les stands chapitre en allant à la rencontre pour ma part de Lucile Thibaudier et Joris Chamblain pour Sorcières, sorcières (en avant-première à Angoulême) et pour Guillaume, Joris Chamblain pour les Carnets de Cerise.

Lucile Thibaudier est une jeune et charmante dessinatrice qui réalise de superbes dédicaces qu’elle met elle-même en couleur.

 

 

L’album jeunesse qu’elle a réalisé sur un scénario de Joris Chamblain est tout en finesse et en arrondis, ce qui rend très attachant les différents personnages qui évoluent au fil de l’histoire. La mise en couleur est également un atout indéniable pour ce premier album qui, je l’espère, saura trouver son public.

Guillaume obtient une dédicace de Joris Chamblain sur les carnets de Cerise, comme quoi certains artistes ont plusieurs cordes à leur arc.

Ces brefs moments d’échanges avec ces jeunes auteurs et/ou artistes resteront l’un de mes moments forts de cette quarantième édition.

 

Il est alors temps pour nous de quitter les bulles pour une pause au café avant notre dernière séance (sans M. Eddy !!!) cinématographique.

Notre cure cinéphage du festival se termine par Lincoln, le biopic réalisé par M. Spielberg. Après 2h30 de film, nos avis divergent diamétralement. Mon comparse n’a vraiment pas apprécié et justifie son ressenti en motivant le coté trop bavard, monotone et sans action du film même s’il reconnaît l’importance du jeu des acteurs. Quant à moi, je contrebalance son point de vue par la force des mots et les joutes verbales qui le caractérise. M. Spielberg arrive à capter l’attention au travers d’évènement qui touchent à l’histoire des Etats-Unis (et l’Histoire en générale) et ce, malgré le coté éminemment « politique » du sujet.

 

Nous nous en retournons enfin au logement pour une dernière nuit sur Angoulême. Le sommeil nous gagne rapidement car la journée à été riche et, mine de rien, « fatiguante ».

 

 

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2013 - Rétrospective (2)



JEUDI 31 JANVIER (dans le feu de l’action).

 

Réveil à 7h00 pour appeler le boulot et faire un petit point. Impossible donc de se rendormir et après une brève période de somnolence, le réveil du portable me rappelle qu’à 8h00, il est enfin temps de se lever. Après un petit déjeuner copieux avalé et les impératifs hygiéniques et physiologiques du matin réalisés, les 9h00 sonnent et annoncent l’arrivée de notre hôte. Après un petit temps d’échange, se rapproche l’heure d’ouverture de la quarantième édition du FIBD d’Angoulême. Il est 9h35 lorsque nous quittons le logement.

 

Premier matin et là, première galère : impossible de trouver une place de stationnement. Après avoir tourné, viré et retourné, nous profitons du départ d’un véhicule.

 

Sur le chemin qui nous mène aux bulles du champs de Mars, nous convenons de débuter par le stand Panini puisqu’on m’a confié une mission : acquérir quelques albums qui bénéficient de jaquettes exclusives pour ce festival (100 % Marvel : X-Men Pixie contre attaque ; Marvel Deluxe Avenger : la croisade de enfants ; Marvel Deluxe Invincible Iron Man : Dans la ligne de mire. 

 

Lorsque nous arrivons, les bulles sont déjà ouvertes. Plan vigipirate oblige, nous devons présenter « patte blanche » et ouvrir nos sacs pour faciliter le travail de la sécurité.

En entrant dans la bulle, force est de constater que Panini à toujours la côte et que le comics a su s’attirer un lectorat croissant. Une foule non négligeable est déjà en train d’attendre pour les dédicaces tandis qu’un nombre important de lecteurs passionnés s’affairent à leurs achats. Cette année, pour cette première journée, nous entrons dans la seconde catégorie. Je récupère donc les albums de ma mission sur les piles en libre service qui agrémentent le stand pour me diriger ensuite vers les caisses. Il est alors nécessaire de patienter car de nombreux acheteurs étant de véritables « paninivores », le traitement en caisse est assez long. Les jaquettes exclusives sont également distribuées lors du paiement. Après mon passage en caisse, j’ai le réflexe de contrôler les jaquettes qui m’ont été remise et bien m’en prend puisque je m’aperçois qu’il en manque une. Je retourne voir Monsieur le vendeur (quelqu’un du staff Pulp’s Comics) qui répare cet oubli involontaire « derechef ». Mon montant d’achat m’a fait également prétendre à l’obtention d’un tee-shirt. Je dois alors choisir entre les X-men (tee-shirt noir) ou les Avengers (tee-shirt blanc). Mon choix se porte sur le noir (non pas parce qu’il me va si bien !!!).

Une fois nos achats effectués, nous constatons que les tirages au sort sont déjà terminés. C’est à ce moment là que je croise et salue Sparkler que nous retrouverons dans la file d’attente du tirage pour Guarnido).

 

Avant de basculer vers l’autre bulle du champs de mars, nous en profitons pour découvrir le stand Urban Comics, un stand Devil May Cry, le stand habituel des tablettes graphiques Wacom, le stand des éditions Indeez, mais également, à coté du stand Pulp’s Art, un stand du fan club officiel italien de Gabrielle Dell’Otto qui vend des sketchbooks et tirés à part de l’artiste qui, à l’achat, sont susceptibles de permettre l’obtention d’une dédicace. Seulement, comme l’artiste est très prisé et qu’il ne déçoit pas ses fans par la qualité de ses réalisations, il y a aura chaque jour très peu de prétendants.

 


 

Après être passés dans l’autre bulle, nous faisons un petit tour du propriétaire et déambulons en reconnaissance des stands d’éditeurs divers et variés.

 

Je m’oriente vers le stand Akileos pour connaître les horaires de dédicace des auteurs de la série Block 109 qui pour cette année sorte leur nouvel album « Chaos team ». Ils avaient « alléchés » leur lectorat l’année précédente avec la sortie d’une avant première en édition limitée. Cette nouvelle série conserve  un esprit « militaria »  mais elle orientée plus fantastique/ anticipation que la fiction de l’uchronie des titres Block 109. Leur séance de dédicace du matin étant reportée à l’après midi, j’en profite pour regarder les autres artistes du stand à l’œuvre, ce qui me permet de découvrir Ted Naifeh sur Courtney Crumrin.

 

Alors que je retrouve Guillaume dans l’allée centrale, une masse difforme est en train de se constituer aux abords du stand Dargaud. C’est en fait la conséquence de l’annonce de la distribution de tickets pour la séance de dédicaces de Juanjo Guarnidos. Nous nous consultons et il ne faut pas longtemps pour nous décider à intégrer la file qui commence à se former à la demande du staff. Nous avons droit ensuite à une distribution de tickets en bonne et due forme sans avoir à se dire que l’on a pas pioché le bon ticket puisque celui-ci nous est remis sans possibilité de choix par une membre de l’équipe Dargaud. De nombreuses personnes passent avant que notre tour arrive. Lorsqu’on me remet un ticket, celui-ci est gagnant dédicace (il n’y a pas de ticket perdant puisqu’un ticket non gagnant dédicace permet tout de même l’obtention d’une signature). Guillaume, qui passe à deux ou trois intervalles derrière moi obtient également ce fameux ticket gagnant dédicace qui permet l’obtention d’un dessin. Nous étions loin de penser participer à ce tirage et encore moins de gagner tous les deux. Comme quoi, il faut parfois profiter des opportunités qui s’offrent à vous. Maintenant, il faut aller justifier de l’achat d’un album en échangeant en caisse notre ticket gagnant contre un autre ticket qui en plus de confirmer notre « statut » de vainqueur atteste de l’acquisition d’un album sur le stand.

Le tirage au sort ayant eu lieu vers 12h00, nous nous orientons vers l’espace dédicace ou un heureux gagnant a déjà commencer à créer une zone de « stand-by » dans l’attente de l’annonce de la disposition officielle de l’artiste par l’affichage d’un album  à l’emplacement défini. Nous attendons patiemment et après un léger retard pour lequel il s’excuse, l’artiste s’installe et débute sa séance. Lorsque arrive mon tour, il me demande ce que je souhaite mais le tigre blanc que je lui propose ne semble pas convenir donc je le laisse libre de réaliser ce qu’il souhaite et j’obtiens donc le skip suivant (petit détail qui personnalise la dédicace : dans les albums l’unique rangée de moustache du personnage ne se situe pas de ce coté de son museau).

 

 

Derrière moi, Guillaume opte pour un Blacksad classique mais efficace.

 

Satisfait et ravi, je me dirige maintenant vers le stand Akileos ou une dizaine de personnes attend déjà. Ronan Toulhoat  arrive dès 14h00 et se lance à pleins crayons dans sa séance de dédicace. Le scénariste arrive quelques temps après et les auteurs alternent entre les albums du monde de Block 109 et leur nouveau « bébé ». Lorsque je présente mon album, Ronan dédicace de suite l’ouvrage en me réalisant le personnage de Dale.

 

 

J’en profite pour discuter un peu avec les auteurs qui, en très bons commerciaux/chargés de communication « vendent » très bien leur dernière création.

Pendant ce temps, Guillaume s’oriente vers la file de Ted Naifeh.

 

Une fois ma dédicace sur Chaos Team obtenue non sans avoir remercié les auteurs, je rejoins mon comparse et achète l’album Courtney Crumrin.

Ted Naifeh est très professionnel et « enchaîne » les dédicaces sans jamais décevoir.

Quand arrive son tour, Guillaume lui propose Courtney accompagnée du bébé, ce qui le fait hésiter dans un premier temps arguant qu’il y a beaucoup de monde mais au final, il se lance dans une superbe composition.

 


Il nous glisse en rigolant de ne pas l’ébruiter et que ce sera la première et la dernière fois du festival qu’il réalise une telle dédicace. Il semble très satisfait de son œuvre (et il a toutes les raisons de l’être) et la prend même en photo avec son smartphone.

Lorsque arrive mon tour, je lui propose soit le gobelin, soit un loup. Il me réalise alors le gobelin en mode loup-garou.

 


Ted Naifeh est un artiste vraiment charmant dont le travail a été pour moi une véritable découverte (en tant que lecteur de comics qui suis un peu les diverses actualités US, je connaissais son nom mais je ne m’étais jamais penché sur son travail).

Pendant ce temps, Guillaume se promène et découvre l’artiste Luis Royo en train de dédicacer sur son propre stand.


Après nous être retrouvés, nous prenons la direction de la bulle des halles pour ensuite rejoindre celle du nouveau monde. Guillaume en profite pour poursuivre ses prises de vues photographiques sur l’ensemble des bulles.

Les halles abritent toujours Comix Buro, de nombreux bouquinistes, le stand de Simone Bianchi tandis que New-York reste plus centré sur la bande dessinée indépendante, alternative et le fanzine. Il est agréable de voir la présence pour la deuxième année consécutive de l’artiste chinois Zao Golo, dessinateur de la balade de Yaya aux éditions Fei. Je constate également l’absence des éditions Tartamundo.

 

Ensuite, même s’il n’en est pas encore l’heure (il est près de 18h00), nous passons prendre un repas rapide. Nous prenons donc notre temps avant de rejoindre les bulles du champs de Mars ou nous faisons un petit arrêt pour profiter des démonstrations au stand Wacom.

Nous décidons finalement de quitter les bulles pour cette première journée du festival et passons boire un monaco au café de l’Esplanande.

 

Après, nous être désaltérés, nous filons au Mega CGR  pour la séance de 19h30 du film Zero Dark Thirty. Ce thriller/action qui s’appuie énormément sur le coté « documenté » des évènement démontre avant tout à quel point l’opiniatreté des services secrets américains a pu amener à l’épilogue que nous connaissons. Autre point intéressant abordé par ce film : aucune guerre, qu’elle qu’en soit le moteur, n’est « propre ». La réalisation est irréprochable et maîtrisée de bout en bout (même lors des séquences de « bureaucratie ») et le jeu des acteurs (principalement Jessica Chastain, la superbe rousse qui se roule dans de la peinture pour une célèbre marque de parfum) en parfaite adéquation.

 

A l’issue de plus de 2h30 de film, nous regagnons mon véhicule et rentrons au logement vers 23h00. Nous ne tardons pas à gagner nos lits et j’en profite alors pour coucher sur papier les premières pages de ce que vous êtes en train de lire soit mon compte rendu et mes impressions de ce FIBD édition 2013). Après plus d’une heure de prise de notes, je laisse le sommeil prendre le dessus et gagner une lutte perdue d’avance.

 

 

Voici quelques photos du 31/01 en vrac :

 

 

 

 

 

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2013 - Rétrospective (1)



MERCREDI 30 JANVIER (les prémices).

 

Mon comparse me retrouve à mon domicile aux alentours de 17h15 afin que notre départ soit effectif pour 17h30.

 

Après 2h30 de routes avalées par ma petite 106, nous arrivons en banlieu d’Angoulême vers 20h00. Nous commençons donc par aller déposer nos bagages au logement puis prenons la direction du centre ville.

 

Je me gare sans aucune difficulté aux abords de la prison. Guillaume en profite alors pour prendre quelques photos d’Angoulême « by night » (cela fait plus « glamour ») afin d’immortaliser notre arrivée au saint des saints mediatico-lucratif du 9ème Art.  Avec son nouvel appareil, il ne cessera d’effectuer une couverture – non médiatique – de notre pèlerinage annuel qui va durer près de 3 jours.

 



 

En nous dirigeant vers notre lieu de restauration (une enseigne abhorrée par les antis malbouffe), nous passons en revue les différentes bulles qui, bien qu’en étant vides de visiteurs, n’en sont pas moins animées par les derniers préparatifs des staffs techniques et par les rondes de la sécurité.

C’est également l’occasion d’observer l’animation en l’honneur d’Astérix projetée sur les murs de l’Hôtel de Ville.

 





 

 

 

 

 

 

 Après avoir pris notre repas « rapide », nous retournons sur nos pas pour rejoindre le Mega CGR en vue de la première de nos soirées cinématographiques.

Au regard des différentes programmations et de leurs versions (VO/VF) nous en arrivons au planning suivant :

Mercredi 30/01 – 22h30 – Django Unchained

Jeudi 31/01 – 19h30 – Zero Dark Thirty

Vendredi 01/02 – 19h30 – Lincoln

 

Après environ 3heures de western, nous quittons la salle obscure vers 1h30 avec l’impression d’avoir vu un bon film (très bon pour mon comparse).

Le trajet pour rejoindre la voiture est d’ailleurs l’occasion d’échanger nos points de vue sur le film. Car si j’estime avoir été le spectateur d’un bon divertissement (façon de filmer, plans, séquences, choix des acteurs), il n’en ressort pas moins quelques travers (surenchère, excès) qui caractérisent le cinéma de Tarentino et me paraissent être un bémol pour ce film, tandis que de l’avis de Guillaume, c’est ce qui fait l’une de ses « forces ».

 

De retour au logement, il est grand temps de « faire dormir nos yeux » et emmagasiner quelques heures de sommeil.

 

 

Angoulême 2012 - Dédicaces

Voici d'autres dédicaces que mon comparse a obtenu lors de la 39ème édition du FIBD d'Angoulême.

Sébastien Morice, Papetee, 1914.
 


 Lorenzo Nutti, Les bêtes de black City 


Batist Payen, Turcos 


Pascal Croci, Elizabeth Bathory


Mathilde Domecq, Paola Crusoé



FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2012 - Rétrospective (3)



SAMEDI 28 JANVIER

 

Rebelote pour un réveil à 7h30 afin, cette fois ci, de préparer notre journée mais aussi notre départ. Après un copieux petit-déjeuner et la toilette de rigueur, je plie mes bagages avant de recevoir notre hôte pour une brève visite. Pour ce début de matinée, nous avons fait le choix d’aller à la librairie Chapitre afin de rencontrer David Etien qui doit dédicacer Les Quatre de Baker Street à partir de 11h00. 

Après nous être garés plutôt facilement (il est vrai que nous sommes partis également plus tôt), nous arrivons dans la galerie ou se trouve la librairie aux alentours de 9h00. A notre grande surprise, il y a déjà une foule de près de 30 personnes en attente (mais pas tous pour David Etien). Je n’ose même pas imaginer les files qui doivent se former au dessus de nos têtes pour les bulles du Champs de Mars. L’attente avant l’ouverture prévue à 9h30 se fait dans la bonne humeur tout en discutant avec ceux qui patientent à nos cotés. A l’ouverture des grilles, commence un « filtrage »  des personnes. Lorsque nous sommes autorisés à passer, nous nous dirigeons à pas forcés vars les stand de dédicaces. Arrivé sur place nous constatons que pour David Etien, cela se fait par tickets donc retour aux caisses afin d’obtenir le « ticket d’or » (sans visite de la chocolaterie) mais après renseignement, tous les tickets ont déjà été distribués. Nous reposons donc la BD que nous contions acheter pour obtenir notre droit à dédicace et quittons la librairie avec une légère pointe de déception. Cela ne nous décourage pas pour autant et comme il n’est pas encore 10h00, nous décidons de nous rendre à l’espace du nouveau monde. Sur le chemin, nous constatons l’ampleur de la file d’attente pour le Champ de Mars en raison de la création d’un accès unique pour la bulle comprenant tous les plus gros éditeurs. 

L’attente n’est pas longue entre le temps de notre arrivée et celui de notre entrée dans la bulle New-York. Même si elle n’attire pas autant de monde que le pôle du monde des bulles du Champs de Mars, on ressent bien l’intérêt que porte de nombreuses personnes à cet espace qui regroupe des éditeurs de moins grande « ampleur » mais non dénués de talentueux auteurs et qui comprend également un espace pour la bande dessinée alternative.

En passant au stand des Poitevins du FLBLB, j’en profite pour acheter la petite histoire du grand Texas et me le faire dédicacer par Otto T aux dessins  « atypiques » mais o combien  sarcastique et en adéquation avec le texte de son auteur, Grégory Jarry.


Je prolonge mes pérégrinations et découvre avec plaisir les albums La balade de Yaya de Jean-Marie OMONT et  Golo ZHAO. Cette série, aux dessins « chaleureux » malgré son sujet et un contexte historique dramatiques (exode lié au conflit sino-japonais), est un pur plaisir de lecture et d’émerveillement graphique. Avec un trait proche des productions « Ghiblii » et une histoire de fonds universelle (la misère sociale qui touche les enfants reste, malheureusement, un thème d’actualité) qui peut rappeler des ouvrages tels Oliver Twist (Charles Dickens) ou Sans Famille (Hector Malot), cette série à réellement tout pour plaire à un large public. L’auteur n’étant pas présent, j’obtiens une dédicace du Dessinateur qui a fait le déplacement depuis la Chine.


De passage près des éditions Tartamudo, j’admire la qualité des dédicaces réalisées par Vincent POMPETTI, illustrateur du premier volume de La guerre des Gaules – Livre I – Caius Julius Caesar. Mes années de fac d’Histoire et mon intérêt personnel pour cette période (mon mémoire de maîtrise étant consacré aux fameux colliers celtes) me poussent à acquérir cet ouvrage qui, en plus d’être très bien réalisé, comprend, ce qui est fort appréciable que l’on soit un initié ou un novice, un cahier explicatif d’une quinzaine de pages. Discuter avec Tarek, l’auteur, permet de comprendre les choix qui ont été faits dans cette adaptation des Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. Je suis très satisfait de mon achat qui est couplé d’une très belle dédicace.


De son coté, mon comparse a également obtenu quelques superbes dédicaces à la rencontre d’auteurs et dessinateurs d’univers très différents (Turcos de Batist Payen, Les bêtes de black City de Lorenzo Nuti  et quelques autres).

Nous nous retrouvons donc et quittons cet espace du nouveau monde ou le public se fait de plus en plus présent et, en conséquence, l’atmosphère de plus en plus pesant.

Pour ma part, ne souhaitant pas rester sur « ma faim » en ce qui concerne David ETIEN, j’opte pour la séance de dédicaces organisé sur le stand Glénat à partir de 15h45. Il est un peu plus de 12h00, ce qui me fera, au bas mot, près de 3h00 d’attente. Mon comparse, pourtant adepte de l’auteur, n’est pas prêt à partager cette « folie » avec moi. Il prolonge donc son festival en errant de bulles en bulles au détour de découvertes et achats « compulsifs ». Pour ma part, je commence à faire le piquet en guettant la création d’une file d’attente. Je n’ai même pas à attendre puisque celle-ci à déjà commencé et que je dois en être le septième ou huitième (à quelques un(e)s près). L’attente est faite de discussions et lectures. Il y a bien quelques anicroches entre les premiers de la file et un couple qui estime avoir créé une autre file (à deux) bien avant mais tout rentre rapidement dans l’ordre et plus l’heure approche, plus la vigilance est soutenue afin de ne pas rater le placement et l’affichage de l’auteur par le staff organisateur. Et c’est là que l’expression « jouer avec nos nerfs » trouve tout son sens. Il semble que le staff sous les recommandations des personnes qui attendent, souhaite afficher l’auteur à la droite du stand. Finalement David Etien et Jean-Blaise Dijan seront placés complètement à  gauche ce qui provoque le déplacement (en bon ordre) de toute une file de personnes, chacun retrouvant la place d’origine qu’il occupait. Au fur et à mesure de l’attente, une file innombrable de fans s’était constituée et, malheureusement, il n’y aura qu’une quinzaine d’élu(e)s (la gente féminine étant très représentée). Mon attente me permet tout de même d’obtenir ce magnifique dessin :


Il est alors près de 17h00 et comme ma patience à été mise à rude épreuve tout au long de cette journée, il est temps pour moi de quitter définitivement cette 39ème édition du Festival International de la Bande Dessinée. Je retrouve mon comparse pour prendre un dernier bain de foule dans la bulle du stand Panini et dernier coups d’œil aux « étals » des auteurs avant que nous ne regagnions chacun nos véhicules pour retrouver nos foyers et relater à nos proches avec « passion », ces trois journées riches en évènements.

BILAN = L’édition 2012 confirme le sentiment de 2011 concernant mon regain d’estime pour un festival qui en avait perdu un peu durant quelques années. Il y a toujours les mêmes points sensibles comme l'organisation des tirages chez panini limité les 2 premiers jours puis semble t-il, complètement ouverts les 2 derniers ou bien l’achat obligatoire d’un album sur stand afin d’espérer obtenir une dédicace qui devient incontournable chez la plupart des « gros éditeurs ». En revanche, cette année est plutôt un bon crue grâce, là encore et toujours, à la gentillesse et la disponibilité de nombreux artistes auquel je tiens à rendre hommage car, même si je me répète d’une année sur l’autre, il ne faut pas oublier que la dédicace n'est pas un dû mais un présent. Une année riche de découvertes.


Libellés