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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

22 mai 2008

Davide FABBRI (suite)

J’ai réceptionné les ouvrages de Davidé que j’avais commandé sur le site internet de la librairie italienne Libreria Alessandro Distribuzioni.

Tout d’abord je suis admiratif de la manière dont a été traitée ma commande (saisie des données le mercredi 14/05 vers 18h15 et réception du colis le mercredi 21/05). Il est vrai que l’Italie ce n’est pas le bout du monde mais tout de même et une réception sans réclamation (surtout quand on ne maîtrise pas la langue) c’est d’autant plus rassurant. Le colis est arrivé impeccable (il n’a pas subit les foudres du transport) et en prime j’avais un petit cadeau, le tome 4 des Technopères en version italienne (là je n’ai plus d’excuses pour ne pas apprendre).

Passons aux ouvrages.

J’avais donc commandé le Sketchbook de Davidé et un ouvrage intitulé Fa un po’ male qu’il a illustré.

Distinguons les articles :

- Davide Fabbri Sketchbook = Couverture glacée en couleur avec rabat (donnant l’aspect d’une jaquette). Broché de 48 pages (24 feuilles) au format légèrement plus petit qu’un comic (soit environ 17 x 24 cm). Prix 10 €. ISBN 9788888960340. Edité en mars 2007

Après l’avoir feuilleté, je considère en avoir pour mon argent puisque de nombreuses illustrations m’étaient inédites. Et même les planches des séries Star Wars qui me sont connues m’intéressent car présentées sous leur forme de crayonné. Le sketchbook est organisé de la façon suivante : 23 pages sur les séries Star Wars, 2 pages de Xéna (superbes dessins inédits), 3 pages de recherches pour un projet tiré de l’univers de Pirates des Caraïbes (très sympas), 4 pages de concepts de figurines du jeu de stratégie AT-43 de chez Rackham, 1 page de concept de la notice de montage de figurines du jeu de stratégie Dust (tiré de l’univers de Paolo Parente), 4 pages d’illustrations pour le packaging d’accessoires et d’actions figures de la 2nd Guerre Mondiale de chez Twisting Toyz, 4 pages de concepts pour une série sur la 2nd Guerre Mondiale (en 2007, il ne pouvait certainement pas dire qu’il travaillait sur l’adaptation Brothers In Arms), 3 pages de crayonnés pour une série fantastique cyberpunk et 4 pages d’inédits sur Starship Troopers. Voilà pour résumer ce petit bijou que tout fan de Davide se doit de posséder.


- FA UN PO’ MALE = Couverture souple cartonnée. Broché de 180 pages au format du sketchbook ci-dessus. Prix 14,00 €. ISBN 88-06-16815-0. La première édition daterait de juin 2004.

Cet ouvrage est un recueil de trois histoires de Niccolo Ammaniti adaptées par Danielle Brolli pour un format BD avec un dessin noir et blanc de Davide Fabbri. La première histoire se nomme Bucatini e pallottole, la seconde Fa un po’ male et la dernière L’ultimo capodanno. Sur deux des histoires on retrouve l’encrage de Christian Dalla Vecchia. C’est un recueil d’histoires sombres d’un monde ou, selon l’éditeur, « on peut rire à en mourir ». L’ouvrage comporte quelques études de personnages (un carnet de croquis).

Ne maîtrisant pas l’italien, je ne détaillerai pas les histoires. En revanche le dessin est superbe et semble coller parfaitement aux ambiances.













Deuxième achat que je ne regrette pas.

Si cela a pu vous inciter à les commander tant mieux car je pense que vous ne serez pas déçus.

Il ne me reste plus qu’à me procurer les Benares Inferno.

14 mai 2008

Davide FABBRI

L’un des meilleurs dessinateurs de séries Star Wars de ces dernières années et le spécialiste des adaptations d’univers cinématographiques (imprégnés delittérature pour certains).


Ma première approche du travail de Davidé Fabbri, je l’ai faite en mai 1997 avec sa première mini série Starship Troopers : Insect touch , bien avant la sortie française du film éponyme de Verhoeven (janvier 1998). Etant un adepte de SF en général, j’ai tout de suite adhéré à cette série en 3 numéros scénarisée par Warren Ellis qui raconte une mission au cours de laquelle une unité terrienne doit faire face aux arachnides (le Raczak du film y est d’ailleurs présent). Comme pour bon nombre de séries Dark Horse, les couvertures ne sont pas de Davidé. Celles de cette histoire sont le fruit de son ami Paolo Parente qui participe à la série. Le trait de Davidé est droit, peut paraître froid mais colle parfaitement à ces ambiances fictionnelles. Sur ce type de séries, Davidé laisse s’exprimer son immense talent pour les designs, décors, constructions et vaisseaux qui font plus que compléter une histoire.

Sa seconde mini, Starship Troopers : Dominant Species (août 1998), n’est pas aussi intéressante, elle est en deçà de la première aussi bien pour le scénario (Jan Strnad) que pour le dessin (la faute à la mise en couleurs !) mais cela reste tout de même une histoire de l’univers du roman de R. A. Heinlein (Etoiles, garde-à-vous ! pour le titre français de l’ouvrage).


Ensuite on le retrouve sur deux épisodes de l’adaptation de la série Xena : Warrior Princess (# 07 & 08 de mars et avril 2000). Ce n’est pas une série sur laquelle il peut retranscrire une véritable ambiance et je m’avance à dire que c’est peut être le moins bon de ses travaux.


L’étape suivante est une entrée remarquée dans l’univers fictionnel de La Guerre des Etoiles avec la mini série Star Wars: Jedi Council - Acts of War (juin 2000). Cette histoire, qui se déroule avant l’épisode I – La Menace Fantôme, oppose les Jedi aux Yinchorris, une race reptilienne manipulée par le machiavélique Darth Sidious. Cette série est intéressante de par l’implication du Conseil Jedi et d’un nombre important de Chevaliers jusqu’alors inconnus. Il est également bon de croiser brièvement Darth Maul. Dans cette mini, Davide démontre qu’il est fait pour dessiner du Star Wars. On découvre réellement son potentiel dans cette série qui reste actuellement inédite en français. C’est également sa première collaboration avec Christian Dalla Vecchia, encreur de tous les projets Star Wars de Davide.

En mars 2001, le dessin de Davidé nous conte une aventure de l’impitoyable tueuse Aurra Sing dans les pages de la série régulière Star Wars (# 28 à 31) - The Hunt for Aurra Sing. C’est une nouvelle réussite aussi bien au dessin qu’au scénario (Tim Truman). Le sadisme d’Aurra Sing est bien retranscris tout comme les doutes et ombres auxquels sont en proies certains Jedi (la femme Sombre ou A'Sharad Hett).

Nouvelle adaptation pour Davidé en ce mois de Juillet 2001 avec le Planet of the Apes: Movie Adaptation dans lequel on retrouve l’histoire du Planète des Singe de Tim Burton. Pour moi, c’est du même acabit que Xena pour son dessin et il le reconnaît lui-même puisque n’ayant pas adhérer à l’histoire de Burton (qu’il apprécie beaucoup par ailleurs) il à eu du mal à le reporter sur ses planches. C’est donc un petit bémol dans son parcours qui prenait de l’essor.

Retour sur Star Wars en novembre 2001 avec Star Wars Republic (# 36 à 39) – The Stark Hyperspace War (Non ce n’est pas un crossover avec le Iron Man de Marvel). Davidé rempli de nouveau son contrat avec un dessin collant parfaitement à cette histoire de conflit armé et de traîtrise. Le scénariste Ostrander permet à Davidé de nous montrer ses versions de Plo-Koon et Quinlan Vos, d’intégrer Valorum et nous présenter un Maître Jedi Wookie : Tyvokka.

Depuis La Guerre de Stark, Davide n’aura dessiné que des projets Star Wars pour Dark Horse (en dehors certainement de publications italiennes qui me sont inconnues).


En mars 2002, les Star Wars Republic 40 & 41 – The Devaronian Version permettent d’apprécier de façon humoristique la version plus que déformée des événements de Jedi Council par le Devaronien Vilmarh Grahrk. C’est une fois de plus bien dessiné mais l’histoire n’est pas indispensable.


En juillet 2002 est publiée la mini Star Wars Infinities - The Empire Strikes Back. Le concept d’infinitie suppose que les événements ne se déroulent pas comme ceux de la trilogie classique (un peu comme les What if de Marvel) et ici cela implique la mort de Luke sur Hoth et ses éventuelles conséquences. Une très bonne série qui permet à Davide de dépeindre pour la première fois les personnages de la trilogie classique (en dehors de Yoda). C’est avec plaisir que l’on retrouve Han Solo, Leïa, Lando, Darth Vador , Jabba ou Boba Fett (qui se montre à visage découvert) dans des contextes différents de ceux imaginés par G. Lucas (le Rancor remplacé par des Nexu ). Cette série doit être publiée en français par les éditions Delcourt en fin d’année 2008 (décembre ?).


Février 2003 : Star Wars : Empire # 05 & 06 - Princess... Warrior. Dans cette histoire en deux parties, le coté rebelle et déterminé de Leia est mis en avant. Stradley ne développe pas assez son histoire ce qui la rend peu attachante même s’il intègre un personnage que l’on retrouvera dans la série "du mauvais côté". En revanche, le dessin de Davidé relève le niveau avec des scènes de combat incroyables (les impériaux acculés et retranchés face aux troupes de Leia). Cette histoire a été publiée dans les numéros Star Wars BD magazines # 09 et 10 des éditions Delcourt.


En novembre 2003, Davidé nous gratifie d’une histoire courte (Planet of the dead) dans le Star Wars Tales # 17. Les Tales ou "contes" regroupaient plusieurs histoires courtes (entre 4 et 5) dans un même volume. Ce concept prend fin avec le numéro 24 et c’est bien dommage car même si les histoires pouvaient être très inégales, on pouvait y trouver quelques perles. Avec Planet of the Dead, Steve Niles offre un récit agréable brillament mis en image par le tandem Fabbri/Dalla Vecchia. Vous pouvez retrouver cette histoire dans le Star Wars BD magazine N° 1.


Janvier 2004, publication de Star Wars : Empire - To the Last Man (# 16 à 18). L’un des récits les plus dynamiques de Davidé sur un récit assez simple de Hartley mais, somme toute, très efficace. Pour la première fois, Davidé se colorise et c’est un énorme plus pour cette retranscription d’un détachement impérial traqué sur une planète hostile par les autochtones (les Amani). S’il y a un dessinateur à qui l’on doit confié des histoires sur les troupes de l'Empire, c’est bien Davidé. Il excelle dans le détail des équipement et du "militaria impérial" et il est très plaisant de retrouvé des troopers pris au pièges et ne devant leur salut qu’au sens tactique et au courage d’un seul homme : Janeck Sunber. Vous pouvez retrouver cette histoire dans le volume 1 de la série Rébellion publiée par les éditions Delcourt.


Octobre 2005 : suite des péripéties de Janeck Sunber dans Star Wars: Empire - The Wrong Side of the War (# 36 à 40). De nouveau une très grande réussite de la part du scénariste Hartley et du duo Fabbri/Dalla Vecchia. On retrouve avec plaisir cette ambiance militaire et froide de l’Empire dans une histoire riche en personnages et évènements ou des rebelles menés par Luke infiltrent une base impériale afin d’y récupérer un personnage qui détient des informations clefs sur l’Alliance. Ceci est la dernière contribution à Star Wars de Davide que l’on peut retrouver en français dans le volume 3 de Rébellion aux éditions Delcourt.


Mais que fait donc Davide depuis mars 2006 ?










Il aura collaboré à la série Dust de son ami Paolo Parente et a signé avec l’éditeur Dynamite Entertainment pour adapter (encore une fois) en BD, le jeu vidéo Brothers In Arms (premier numéro à paraître le 14 mai 2008). En 2007, il a également dessiné un comics exclusif au coffret DVD Alien VS Predator Exclusive Ultimate Showdown Collector’s Set édité pour la sortie de AVP : Requiem et vendu à 10000 exemplaires (AVP : Sand Trap). Entre temps, il a contribué à plusieurs sets de trading cards en dessinant des sketch cards (cartes avec un dessin original) insérés aléatoirement dans les paquets des séries Topps suivantes : Star Wars Clone wars, Star Wars Heritage, Star Wars Revenge of the Sith, Star wars 30th Anniversary, Lord Of The Ring Evolution.

On peut également trouver son sketchbook (sur les sites de librairies italiennes qui vendent également les travaux de Davidé pour le marché italien et qui me sont encore inconnus).

Lors de ma rencontre avec Davidé au festival BD d’Angoulême édition 2008 (il était invité par le staff des éditions Delcourt – très bonne initiative au demeurant - et plus précisément Thierry Mornet qui chapeaute la collection Star Wars), celui-ci m’a dit être très content de changer d’univers et surtout qu’il était un passionné d’histoire et plus particulièrement par la seconde Guerre Mondiale. Il a également laissé entendre qu’il pourrait revenir l’année prochaine sur du Star Wars.

Soit, mais quoi qu’il dessine, je serai toujours acquéreur de ses travaux


Liens utiles :

http://www.starwars-universe.com/livres/fiche_auteur.php?laut_id=58

http://www.darkhorse.com/search/search.php?sstring=Davide+Fabbri&match=all&scope=products

http://www.starwarssketchcards.com/

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.scifi-universe.com/upload/actualites/2008/davide_fabbri_150actu.jpg&imgrefurl=http://www.scifi-universe.com/fiche_actu.asp%3Fid%3D6564&h=90&w=150&sz=4&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=G1dz8vpmBgCVwM:&tbnh=58&tbnw=96&prev=/images%3Fq%3Ddavide%2Bfabbri%2Bstar%2Bwars%2B%26um%3D1%26hl%3Dfr

http://www.succoacido.it/uscite/numero%2010/bastian10.html

http://www.scifi-universe.com/fiche_actu.asp?id=6564

9 mai 2008


Nävis 4 : Il vous reste de l’énergie ?

Fidèle à l’univers de Sillage et après ma "semi" déception suite aux Chroniques de Sillage Vol. 5, je me suis lancé et ai acheté le Nävis 4. J’aime le coté burlesque de cette série qui présente les très jeunes années d’une Nävis dont l’insouciance l’entraîne dans d’improbables mésaventures et c’est pour cette raison que je reste bon public à ces lectures.

L’histoire reste très basique mais mon indulgence évoquée précédemment m’a permis d’apprécier ce volume qui laisse une part belle à la robotique et aux questionnements élaborés par Asimov.

Le dessin de Jose-Luis Munuera se prête tout à fait à une série comme celle là et j’ai trouvé intéressant le rendu et effets du songe des premières planches.

C’est à nouveau un pari réussi pour ce volume qui assume sans prétentions l’aspect "enfantin "et innocent d’une Nävis déjà indomptable.


Le quatrième pouvoir : L’île D-7.

Inconditionnel du travail de Juan Gimenez, je me suis bien évidemment procuré Le quatrième pouvoir : l’île D-7.

Par son graphisme, Gimenez remplit une part du contrat, à savoir dépeindre des mondes futuristes comme il les aime et qui justifient le succès de ses différentes œuvres. En revanche le scénario de cet épisode m’a semblé confus dans sa narration. L’histoire est intéressante sans être réellement novatrice et cela n’apporte pas beaucoup au parcours de Gal, l’héroïne de la série.

Ce volume ne déçoit pas mais manque de fluidité. Affaire à suivre donc …

Les aventures de Blake et Mortimer : Le sanctuaire du Gondwana.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu une aventure de Blake & Mortimer, le Piège diabolique étant certainement ma dernière lecture des "tribulations" des deux compères britanniques. La sortie de cet album et l’envie de faire un cadeau à mon paternel m’ont donc poussé à l’achat.

Je ne suis pas déçu. J’ai pris un très grand plaisir à lire cet épisode d’une série ou le réel associé à la science croise naturellement le fantastique avec son lot d’intrigues et rebondissements.

L’histoire tient bien la route (pour peu que l’on aime l’anticipation) et le dessin y est pour beaucoup. Je trouve qu’André Juillard, a su s’approprier les personnages et qu’il nous livre, grâce à une histoire rondement "ficelée" d’Yves Sente, un album en "harmonie" avec les premières histoires d’Edgar P. Jacobs.

Cette "délectation" a avant tout raviver mon souvenir d’enfant bercé par diverses lectures de franco-belge (Des titres des collections Vedette ou Jeune Europe tels que Robin Dubois, Mr Magellan, Le club des Peur-de-rien, Spaghetti, Les Panthères ou Dani Futuro pour plus d’infos voir ICI ), mais m’a également donné l’envie de me plonger dans les albums qui me sont encore inconnus et dans ceux que l’on pourra encore nous proposer.

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