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79, France
Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

30 mars 2008

Gary FRANK

Gary FRANK.











Grosse claque lors de l’achat en VF de la série Incroyable Hulk en 1992. Tout d’abord avec le dessin de Dale KEOWN (j’y reviendrai dans un prochain post) puis avec l’arrivée, en 1994, de Gary FRANK encré par Cam SMITH. Je me délecte à chaque page et mon passage à la VO me permet de découvrir les premiers travaux de G. Frank chez Marvel UK avec Motormouth (N° 1 à 5 & 6) puis je revends mes Hulk en VF pour me les procurer en VO (Incredible Hulk # 403 à 425). Je me mets alors à collectionner tous les titres dessinés par G. FRANK en recherchant également des numéros qui m’auraient échappé. Je récolte ainsi des titres de chez divers éditeurs avec un réel plaisir de lecture grâce à un graphisme fluide. Qu’il dessine Vampirella (Vampirella/Dracula: The Centennial), Batman (Batman: Dark Knight Dynasty), les Gen 13 (Gen13 Vol. 2 N° 26 à 41), sa série Kin (en 6 numéros), Midnight Nation (en 12 numéros scénarisés par Straczynski), Avengers (VoL. 3 # 61 & 62), Supergirl (Vol. 2 # 01 à 09), les Supreme Power (# 01 à 18) et Squadron Supreme (# 01 à 05 & 07) ou bien Superman , tout est bon à prendre.











Son retour sur Incredible Hulk (Vol. 02 # 100, 101, 106 & 107) n'aura été que de courte durée puisque l'appel de DC aura été plus fort avec, à la clef, le titre Action Comics.











Seul petit regret dans les dernières séries, l’encrage de Jon SIBAL qui est très bon mais que je trouve moins approprié que celui de Cam Smith pour le trait arrondi de Gary Frank.

Je vous recommande vivement la lecture du run actuel sur Actions Comics (Superman and the Legion of Super-Heroes!) et, bien entendu, les Incredible Hulk.

Vous pouvez également retrouver Gary Frank sur des titres tels que Black Canary/Oracle: Birds of Prey, Bullets and Bracelets, Tangent Comics Flash, SabretoothSpecial, Tom Strong # 07, Godwheel # 01, Dr STrange # 82, JLA # 15 ou Just Imagine Stan Lee with Gary Frank Creating Shazam!

Ed McGUINNESS

Ed McGUINNESS

Il commence sa carrière en dessinant pour l’éditeur HARRIS des épisodes de Vampirella (Vengeance of Vampirella # 21, 23 & 24 et Vampirella Strikes # 01 & 02) et travail également sur le numéro 06 de X-Nation 2099. Son trait n’est pas encore affirmé mais cela n’empêche pas MARVEL de lui confier le dessin de Wolverine 96’ (sa première collaboration avec Jeph LOEB). A partir de là, tout s’enchaine. Il est régulier sur les 9 premiers n° de la série Deadpool, se permet une encartade chez AWESOME (maison d’édition de Rob LIEFELD) pour la mini Fighting American : Rules of the Game avant de réaliser Cable # 58 et Incredible Hulk # 470-471, ses dernier travaux chez Marvel pour cette fin des années 90.











WILDSTORM lui confie alors le lancement de la série M. Majestic avant de se voir proposer par DC le crayon du mythique Superman. Après un run de près de 22 numéros de Superman entre le # 154 et le # 183 (dont certains sont réellement fantastiques), il dessine 4 numéros de la mini série Thundercats : Reclaiming Thundera.











A la fin de l’année 2003, il collabore de nouveau avec Jeph Loeb sur la série Superman/Batman pour laquelle il dessinera les histoires The World’s Finest (n° 1 au n°6), With a Vengeance (n° 20 au n° 25 ou Loeb intègre une équipe « clin d’œil » aux Ultimates) et le numéro 26, hommage à Sam Loeb.











En mai 2006 il signe de nouveau chez Marvel avec l’idée de mettre en image Ultimates 4. Il n’en sera rien puisque son choix se portera finalement sur la mise en route d’une nouvelle série Hulk (encore avec Loeb) dont le premier numéro sort en janvier 2008. Entre temps, il nous aura gratifié de petites histoires courtes dans le Wolverine Vol. 2 # 50 et le Stan Lee meets Dr Doom et d’un numéro de Fallen Son The Death of Captain America : Avengers.











Il aura également dessiner bon nombre de couvertures pour des titres tels que DV8, Captain Marvel ou des variantes pour AWESOME ou MARVEL (Civil War).

Il a également publié avec des petits camarades le Artxilla Tasty Threat recueil de différent concets et un sketchbook avec son encreur attitré Dexter Vines (d'où la signature EDEX)

Il est également prévu qu’il dessine quelques pages dans le Marvel Comics Presents Vol. 2 # 09.


Avec son crayon un peu « cartoon » McGuinness apporte une touche rafraîchissante au monde du comics. Son style ne l’empêche pas de faire ressortir la noirceur de certaines histoires et d’aborder des personnages plus « sérieux ». Le reproche qui lui était fait sur le trait (« grossier ») de ses personnages féminins semble s’estomper.


A quand Ed McGUINNESS sur les X-Men ?

13 mars 2008

Joe Madureira



MAD !


Petit sujet sur l’un des dessinateurs de comics des 90’ le plus décrié : Joe MADUREIRA.

Je précise que j’apprécie énormément le travail de MAD ! donc ne vous attendez pas à une critique exacerbée du monsieur (même s’il n’est pas exempt de tout reproche).

Le début de carrière de Joe MAD est présenté comme une "légende urbaine" qui s’amplifie ou "rêve américain". Recruté en 1991 comme stagiaire chez Marvel (se chargeant de la distribution du courrier !), il dessine quelques histoires courtes de 1991 à 1993 dans Marvel Comics Present ( # 89, 92, 99 & 121), dans le X-Factor Annual # 07, se voit confié le dessin de 2 numéros d’Excalibur (# 57 & 58 du Volume 1) et la mini série en 4 n° Deadpool : The circle chase.

Cette introduction prometteuse et remarquée lui ouvre, en 1994, les portes d’"Uncanny X-Men" avec les numéros 312 & 313, prélude au Phalanx Covenant (qui touche toutes les série X avec des éditions comprenant des bandes holographiques, que de souvenirs) pour lequel il dessine les numéros 316 et 317.

Ayant acquis une certaine notoriété, il prend les rennes d’Uncanny X-Men en commençant par 4 numéros de l’Ere d’Apocalypse rebaptisés pour l’occasion Astonishing X-Men. Il sera régulier sur Uncanny du n° 325 au n° 350 (avec quelques pauses et collaborations comme souvent aux USA).

Avec deux autres grandes figures du comics de cette époque (J.S. CAMPBELL & Humberto RAMOS), il intégre le label Cliffhanger chez WILDSTORM [maison d’édition créée par Jim LEE puis absorbé par DC comics (lui même absorbé par Warner Bros)]. Cette opportunité permet à chacun des dessinateurs de publier des séries qu’ils ont eux-mêmes conçues.

Pour MAD !, c’est le début fulgurant de Battle Chasers avec une promo, notamment par Wizard, phénoménale. Le succès est bien présent et le titre tient ses promesses d’Heroic Fantasy efficace et dynamique. L’aventure est quasi régulière jusqu’aux 5 premiers numéros mais l’intérêt et l’enthousiasme de MAD ! pour les jeux vidéos l’emporteront sur la série qui reste en plan au bout de 9 numéros (entre février 1998 et septembre 2001) et ce malgré les promesses faites.

Sa notoriété est telle qu'il est sollicité pour contribuer à de nombreuses variantes pour le lancement de divers titres (Kaboom, EVE Promothea, Soul Saga ... et je passe celles de magazines pour les jeux vidéos).

Il délaisse donc le comics pour occuper des postes de Conceptual artist au sein de plusieurs compagnies de jeux vidéos successives (Tri-Lunar puis NCSoft).

Ses fans sont en émoi et aux abois (j’exagère un peu mais je sais de quoi je parle), guettant le moindre de ses travaux (concept de videogame sur le net, couvertures, planches par ci par là …) en attendant l’annonce d’un éventuel retour de Battle Chasers.

Son retour dans le monde de la BD U.S. est annoncé en 2005 et c’est avec Jeph LOEB qu’il travaillera sur le volume 3 des aventures des Ultimates. Cette annonce fait grincer de nombreuses dents car il est vrai que c’est une lourde tâche de poursuivre les 2 volumes de Mark MILLAR & Bryan HYTCH (très bons dans leur approche).

Il faudra attendre plus de deux ans pour voir pointer le premier numéro de Ultimates 3 : Sex, lies & DVD.

Le premier numéro (sur 5 prévus) est donc sorti en décembre avec une mise en couleur de Christian LICHTNER qui est très (trop) sombre (ce qui amènera Marvel à réclamer une retouche pour la réimpression afin de mieux cerner le crayon du dessinateur qui se passe d’encreur). L’histoire de LOEB ne semble pas inintéressante mais le traitement de certains personnages (dont Hawkeyes ou Thor) ne permet pas d’emporter une réelle adhésion. Il sera également difficile d’approfondir sur 5 numéros les diverses intrigues qui sont lancées (même si l’on sait déjà qu’il y aura un Ultimates 4).

Quoi qu’il en soit, l’équipe se fait plaisir sans innover en exploitant des personnages existants de l’Univers Marvel à la sauce Ultimates. Apparition de Spidey, entrée en scène de Wolverine intégration de Ka-Zar et Sheena. Hulk dans un des 2 prochains numéros ? (le concept existe et MAD ! ne l’a pas caché lors d’un entretien pour Wizard).


Les n° 4 & 5 sont décalés d’un mois. Le spectre de Battle Chasers viendrait il contaminer Ultimates 3 ? En attendant, les premiers numéros sont déjà épuisés et des rééditions sont en cours, les acheteurs sont donc bien présents et ce malgré le flot de critiques.


Pour conclure, MAD ! on aime ou pas. Il n’y a pas de juste milieu.

Pour moi, ses qualités graphiques sont indéniables, les morphologies sont parfois exagérées à outrance (sans égaler H. RAMOS) mais son trait est dynamique et percutant. On peut lui reprocher un découpage épuré et la proéminence de « splash page » mais on ne peut pas dire qu’il laisse indifférent.

Quand le monde du comics paiera plus que celui des jeux vidéos, nous aurons peut être la chance de poursuivre les aventures de Garrison, Gully & Calibretto dans un Battle Chasers # 10.

Les liens sympas :
Le site de Nathen
Le blog de Mike
Le site de Marvel

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