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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

16 juin 2013

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2013 - Rétrospective (2)



JEUDI 31 JANVIER (dans le feu de l’action).

 

Réveil à 7h00 pour appeler le boulot et faire un petit point. Impossible donc de se rendormir et après une brève période de somnolence, le réveil du portable me rappelle qu’à 8h00, il est enfin temps de se lever. Après un petit déjeuner copieux avalé et les impératifs hygiéniques et physiologiques du matin réalisés, les 9h00 sonnent et annoncent l’arrivée de notre hôte. Après un petit temps d’échange, se rapproche l’heure d’ouverture de la quarantième édition du FIBD d’Angoulême. Il est 9h35 lorsque nous quittons le logement.

 

Premier matin et là, première galère : impossible de trouver une place de stationnement. Après avoir tourné, viré et retourné, nous profitons du départ d’un véhicule.

 

Sur le chemin qui nous mène aux bulles du champs de Mars, nous convenons de débuter par le stand Panini puisqu’on m’a confié une mission : acquérir quelques albums qui bénéficient de jaquettes exclusives pour ce festival (100 % Marvel : X-Men Pixie contre attaque ; Marvel Deluxe Avenger : la croisade de enfants ; Marvel Deluxe Invincible Iron Man : Dans la ligne de mire. 

 

Lorsque nous arrivons, les bulles sont déjà ouvertes. Plan vigipirate oblige, nous devons présenter « patte blanche » et ouvrir nos sacs pour faciliter le travail de la sécurité.

En entrant dans la bulle, force est de constater que Panini à toujours la côte et que le comics a su s’attirer un lectorat croissant. Une foule non négligeable est déjà en train d’attendre pour les dédicaces tandis qu’un nombre important de lecteurs passionnés s’affairent à leurs achats. Cette année, pour cette première journée, nous entrons dans la seconde catégorie. Je récupère donc les albums de ma mission sur les piles en libre service qui agrémentent le stand pour me diriger ensuite vers les caisses. Il est alors nécessaire de patienter car de nombreux acheteurs étant de véritables « paninivores », le traitement en caisse est assez long. Les jaquettes exclusives sont également distribuées lors du paiement. Après mon passage en caisse, j’ai le réflexe de contrôler les jaquettes qui m’ont été remise et bien m’en prend puisque je m’aperçois qu’il en manque une. Je retourne voir Monsieur le vendeur (quelqu’un du staff Pulp’s Comics) qui répare cet oubli involontaire « derechef ». Mon montant d’achat m’a fait également prétendre à l’obtention d’un tee-shirt. Je dois alors choisir entre les X-men (tee-shirt noir) ou les Avengers (tee-shirt blanc). Mon choix se porte sur le noir (non pas parce qu’il me va si bien !!!).

Une fois nos achats effectués, nous constatons que les tirages au sort sont déjà terminés. C’est à ce moment là que je croise et salue Sparkler que nous retrouverons dans la file d’attente du tirage pour Guarnido).

 

Avant de basculer vers l’autre bulle du champs de mars, nous en profitons pour découvrir le stand Urban Comics, un stand Devil May Cry, le stand habituel des tablettes graphiques Wacom, le stand des éditions Indeez, mais également, à coté du stand Pulp’s Art, un stand du fan club officiel italien de Gabrielle Dell’Otto qui vend des sketchbooks et tirés à part de l’artiste qui, à l’achat, sont susceptibles de permettre l’obtention d’une dédicace. Seulement, comme l’artiste est très prisé et qu’il ne déçoit pas ses fans par la qualité de ses réalisations, il y a aura chaque jour très peu de prétendants.

 


 

Après être passés dans l’autre bulle, nous faisons un petit tour du propriétaire et déambulons en reconnaissance des stands d’éditeurs divers et variés.

 

Je m’oriente vers le stand Akileos pour connaître les horaires de dédicace des auteurs de la série Block 109 qui pour cette année sorte leur nouvel album « Chaos team ». Ils avaient « alléchés » leur lectorat l’année précédente avec la sortie d’une avant première en édition limitée. Cette nouvelle série conserve  un esprit « militaria »  mais elle orientée plus fantastique/ anticipation que la fiction de l’uchronie des titres Block 109. Leur séance de dédicace du matin étant reportée à l’après midi, j’en profite pour regarder les autres artistes du stand à l’œuvre, ce qui me permet de découvrir Ted Naifeh sur Courtney Crumrin.

 

Alors que je retrouve Guillaume dans l’allée centrale, une masse difforme est en train de se constituer aux abords du stand Dargaud. C’est en fait la conséquence de l’annonce de la distribution de tickets pour la séance de dédicaces de Juanjo Guarnidos. Nous nous consultons et il ne faut pas longtemps pour nous décider à intégrer la file qui commence à se former à la demande du staff. Nous avons droit ensuite à une distribution de tickets en bonne et due forme sans avoir à se dire que l’on a pas pioché le bon ticket puisque celui-ci nous est remis sans possibilité de choix par une membre de l’équipe Dargaud. De nombreuses personnes passent avant que notre tour arrive. Lorsqu’on me remet un ticket, celui-ci est gagnant dédicace (il n’y a pas de ticket perdant puisqu’un ticket non gagnant dédicace permet tout de même l’obtention d’une signature). Guillaume, qui passe à deux ou trois intervalles derrière moi obtient également ce fameux ticket gagnant dédicace qui permet l’obtention d’un dessin. Nous étions loin de penser participer à ce tirage et encore moins de gagner tous les deux. Comme quoi, il faut parfois profiter des opportunités qui s’offrent à vous. Maintenant, il faut aller justifier de l’achat d’un album en échangeant en caisse notre ticket gagnant contre un autre ticket qui en plus de confirmer notre « statut » de vainqueur atteste de l’acquisition d’un album sur le stand.

Le tirage au sort ayant eu lieu vers 12h00, nous nous orientons vers l’espace dédicace ou un heureux gagnant a déjà commencer à créer une zone de « stand-by » dans l’attente de l’annonce de la disposition officielle de l’artiste par l’affichage d’un album  à l’emplacement défini. Nous attendons patiemment et après un léger retard pour lequel il s’excuse, l’artiste s’installe et débute sa séance. Lorsque arrive mon tour, il me demande ce que je souhaite mais le tigre blanc que je lui propose ne semble pas convenir donc je le laisse libre de réaliser ce qu’il souhaite et j’obtiens donc le skip suivant (petit détail qui personnalise la dédicace : dans les albums l’unique rangée de moustache du personnage ne se situe pas de ce coté de son museau).

 

 

Derrière moi, Guillaume opte pour un Blacksad classique mais efficace.

 

Satisfait et ravi, je me dirige maintenant vers le stand Akileos ou une dizaine de personnes attend déjà. Ronan Toulhoat  arrive dès 14h00 et se lance à pleins crayons dans sa séance de dédicace. Le scénariste arrive quelques temps après et les auteurs alternent entre les albums du monde de Block 109 et leur nouveau « bébé ». Lorsque je présente mon album, Ronan dédicace de suite l’ouvrage en me réalisant le personnage de Dale.

 

 

J’en profite pour discuter un peu avec les auteurs qui, en très bons commerciaux/chargés de communication « vendent » très bien leur dernière création.

Pendant ce temps, Guillaume s’oriente vers la file de Ted Naifeh.

 

Une fois ma dédicace sur Chaos Team obtenue non sans avoir remercié les auteurs, je rejoins mon comparse et achète l’album Courtney Crumrin.

Ted Naifeh est très professionnel et « enchaîne » les dédicaces sans jamais décevoir.

Quand arrive son tour, Guillaume lui propose Courtney accompagnée du bébé, ce qui le fait hésiter dans un premier temps arguant qu’il y a beaucoup de monde mais au final, il se lance dans une superbe composition.

 


Il nous glisse en rigolant de ne pas l’ébruiter et que ce sera la première et la dernière fois du festival qu’il réalise une telle dédicace. Il semble très satisfait de son œuvre (et il a toutes les raisons de l’être) et la prend même en photo avec son smartphone.

Lorsque arrive mon tour, je lui propose soit le gobelin, soit un loup. Il me réalise alors le gobelin en mode loup-garou.

 


Ted Naifeh est un artiste vraiment charmant dont le travail a été pour moi une véritable découverte (en tant que lecteur de comics qui suis un peu les diverses actualités US, je connaissais son nom mais je ne m’étais jamais penché sur son travail).

Pendant ce temps, Guillaume se promène et découvre l’artiste Luis Royo en train de dédicacer sur son propre stand.


Après nous être retrouvés, nous prenons la direction de la bulle des halles pour ensuite rejoindre celle du nouveau monde. Guillaume en profite pour poursuivre ses prises de vues photographiques sur l’ensemble des bulles.

Les halles abritent toujours Comix Buro, de nombreux bouquinistes, le stand de Simone Bianchi tandis que New-York reste plus centré sur la bande dessinée indépendante, alternative et le fanzine. Il est agréable de voir la présence pour la deuxième année consécutive de l’artiste chinois Zao Golo, dessinateur de la balade de Yaya aux éditions Fei. Je constate également l’absence des éditions Tartamundo.

 

Ensuite, même s’il n’en est pas encore l’heure (il est près de 18h00), nous passons prendre un repas rapide. Nous prenons donc notre temps avant de rejoindre les bulles du champs de Mars ou nous faisons un petit arrêt pour profiter des démonstrations au stand Wacom.

Nous décidons finalement de quitter les bulles pour cette première journée du festival et passons boire un monaco au café de l’Esplanande.

 

Après, nous être désaltérés, nous filons au Mega CGR  pour la séance de 19h30 du film Zero Dark Thirty. Ce thriller/action qui s’appuie énormément sur le coté « documenté » des évènement démontre avant tout à quel point l’opiniatreté des services secrets américains a pu amener à l’épilogue que nous connaissons. Autre point intéressant abordé par ce film : aucune guerre, qu’elle qu’en soit le moteur, n’est « propre ». La réalisation est irréprochable et maîtrisée de bout en bout (même lors des séquences de « bureaucratie ») et le jeu des acteurs (principalement Jessica Chastain, la superbe rousse qui se roule dans de la peinture pour une célèbre marque de parfum) en parfaite adéquation.

 

A l’issue de plus de 2h30 de film, nous regagnons mon véhicule et rentrons au logement vers 23h00. Nous ne tardons pas à gagner nos lits et j’en profite alors pour coucher sur papier les premières pages de ce que vous êtes en train de lire soit mon compte rendu et mes impressions de ce FIBD édition 2013). Après plus d’une heure de prise de notes, je laisse le sommeil prendre le dessus et gagner une lutte perdue d’avance.

 

 

Voici quelques photos du 31/01 en vrac :

 

 

 

 

 

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