Membres


Qui êtes-vous ?

79, France
Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

19 mai 2013

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2012 - Rétrospective (1)


JEUDI 26 JANVIER

 

Pour la première fois depuis plusieurs années mon départ sur Angoulême ne se fera pas le mercredi mais le jeudi. En effet, pour des raisons professionnelles je ne peux me rendre au salon qu’à partir du jeudi midi. Un peu déçu au départ, je relativise (et me rassure) en me disant que de toute façon, la plupart des auteurs ne sont pas présents dès le jeudi matin. N’empêche, je n’aurai pas la joie de découvrir en primeur le système de tirage au sort organisé par Panini.

 

Départ de ma réunion de boulot aux alentours de 12h15 pour une arrivée sur Angoulême vers 14h15. Ce qui, au passage, me permet d’éviter le déploiement du dispositif suite au coup de folie d’un policier qui tirera, aux alentours de 13h30, sur la façade d’un traiteur à la 22 long riffle (49 impacts relevés tout de même).

 

Finalement, après avoir trouvé une place de stationnement « gratuite » assez éloignée, je m’oriente vers la bulle du Champ de Mars « Mangasie et comics ». Premier constat lors de mon entrée dans la bulle, Panini a conservé son stand "ouvert", aéré et accueillant ou les festivaliers peuvent consulter librement les diverses publications de l'éditeur. Stand toujours accompagné des fameuses répliques échelle 1/1 de super héros (Iron Man, Hulk & Spider-Man. La réplique Batman a disparu, Panini n’en ayant plus les droits) qui font la joie des photographes et des enfants/ados (voire grands enfants). Au sein du staff Panini, on retrouve les gens de Pulp’s comics. Pulp’s Art est d’ailleurs présent dans cette bulle à la plus grande joie des amateurs de « art books ». Nouveauté pour le stand Panini, une mini expo de reproductions sur toiles d’œuvres de Ryan Meinerding, superviseur artistique sur différents films Marvel (Captain America, Thor, Iron Man et le futur Avengers). Le ton est donc donné a travers ces magnifiques concepts. J’ai à peine le temps de détailler l’ensemble des reproductions (une vingtaine environ) que la file d’attente pour les tirages au sort commence. Jeremy Manesse est aux commandes et les règles sont claires : Toute personne tirée au sort quel que soit le dessinateur ne pourra plus participer aux tirages suivants. Des choix cornéliens naissent alors pour certains fans. Panini sera d’ailleurs rigoureux jusqu’au vendredi puisque l’équipe confrontera toujours  les listes des gagnants des précédents tirages avec celles des inscrits afin de refouler ceux qui forceraient la chance. Cependant cette technique à ses limites car lorsqu’on est en groupe et que l’on a un prénom « commun », il est facile d’avoir des amis qui d’un seul coup portent tous votre prénom d’autant que la dédicace se fait au prénom et non au nom de familles. Par l’intermédiaire de ce tour, quelques uns arriveront à obtenir plus d’une dédicace chez Panini. Autre astuce qui, elle, reste « honnête », amener sa copine, sa femme et/ou ses enfants (j’ai bien tenté de convaincre ma femme de venir poireauter des heures à seule fin de satisfaire ma passion mais, à mon grand étonnement, elle a toujours refusé ne serait-ce que le déplacement sur Angoulême. La peur de la foule certainement !). Il semble qu’à partir du samedi la volonté de restriction d’une dédicace par personne soit tombée aux oubliettes puisqu’il était désormais possible d’obtenir plusieurs dédicaces. Pourquoi ce revirement ? Pressions et difficultés d’organisation liées à la foule du week-end ? J’aimerai bien en connaître les raisons car si l’information avait filtré le vendredi, j’aurai tenté ma chance pour Ramos et Immonen. En attendant, pour ce jeudi après-midi, tirage au sort pour Humberto Ramos et non pas Stuart Immonen [pour des raisons « techniques, Panini a du procéder à une inversion dans le planning sachant également que Stephano Caselli n’a pu faire le déplacement pour raisons familiales (dixit le site Panini)]. Une fois les inscriptions faites (1 heure avant le tirage), je déambule dans la bulle (plutôt poétique comme expression et encore plus lors d’un festival BD). La séance de dédicace étant programmée à 15h30, le tirage au sort est effectué un quart d’heure avant.

Jérémy Manesse procède donc au tirage sur le modèle d’il y a deux ans, c'est-à-dire avec un système de roulette pour loto. Je ne fais pas partie des 15 heureux élus ce qui me permet de retrouver mon comparse Guillaume qui vient d’arriver sur Angoulême.  Nous décidons donc de procéder à un premier repérage de l’ensemble des bulles en allant du Champ de Mars (Monde des bulles) à New York (Nouveau monde) en passant pas les Halles (Para BD). Nous découvrons donc la nouvelle disposition des différents exposants. Ankama (l’éditeur qui monte et qui passe aux dédicaces sur tirage au sort), Paquet (avec un stand d’achat obligatoire pour être éligible à certaines  dédicaces que l’on obtient sur un stand séparé), Delcourt et Soleil  (et leurs tirages au sort pour les plus « bankable ») se retrouvent dans un mouchoir de poche et occupent à peine 1/3 de la bulle. Surprise également concernant l’organisation des entrées dans les bulles avec une seule entrée pour la bulle comprenant les plus gros éditeurs (cela présage d’une file d’attente énorme, ce qui se confirmera le samedi matin).

 

Après avoir fait ces différents constats et nos repérages, nous retournons en fin de journée dans la bulle « Mangasie ». Au détour de nos pérégrinations, nous passons par le stand Pulp’s Art et nous en profitons pour acheter le Faery Quest d’H. Ramos. Guillaume se laisse également convaincre par le Sketchbook de Faery Quest  alors que moi je résiste face aux derniers recueils d'illustrations de J. S. Campbell édités par Brandstudio (dans lesquels je trouve qu’il y a moins d’inédits que les précédents). Ensuite, nous stoppons au stand d’Akileos afin d’acheter l’album Delilah et le lieutenant turc que son sympathique dessinateur, Tony CLIFF, à la gentillesse de nous dédicacer.

 

Guillaume en profite pour acheter le Rose et Isabel de Ted Mathot pour lequel il obtient  également un dessin.



Quant à moi, j’achète le petit comics édité sous le label Vinwatt qui comprend une histoire de Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat et une preview de leur futur « spinoff » de Block 109, Ritter Germania. Le concept de comics tiré à 1000 exemplaires pour faire découvrir leur nouvel univers est plutôt intéressant et est une bonne « mise en bouche » (cela éveille les papilles et laisse dans l’expectative d’une suite encore plus goûteuse). On retrouve avec plaisir la patte de Ronan Toulhoat dans un contexte futuriste. Rien de bien nouveau sous le soleil si l’on peut dire mais le dessin et les couleurs de Ronan Toulhoat rendent ce duel des plus attrayant.

 

Il est alors 18h45 et nous décidons de nous orienter vers mon véhicule afin d’aller récupérer les clefs du logement de notre hôte. En passant près du cinéma, nous regardons les horaires des différentes séances et portons notre choix sur celle de 22h 15 de Sherlock Holmes 2.

 


Nous ne pouvons refuser l’invitation à dîner faite par nos hôtes et passons un agréable moment de convivialité en leur compagnie. Nous les quittons aux alentours de 21h30 afin de rejoindre le cinéma ou nous assistons à un très bon divertissement. Action, rebondissements et humour sont les maîtres mots de cette libre adaptation des romans de Sir Arthur Conan Doyles. Il est près d’1 heure du matin lorsque nous rejoignons le logement pour une – petite – nuit de sommeil réparatrice afin d'être frais et dispo pour la seconde journée qui s'annonce et qui sera encore plus longue que celle-ci.


Aucun commentaire:

Libellés