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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

23 février 2011

ANGOULEME 2011 - Rétrospective



MERCREDI 26 JANVIER



Départ aux alentours de 16h00. Après près de 2h30 de bitume, la périphérie d'Angoulême s'offre à nous. Nous récupérons les clefs du logement vers 18h30 et filons vers l'Hôtel de Ville afin de retirer nos badges.

Première approche du festival lorsque nous nous garons à coté du théâtre, le long de la bulle New York. Seconde approche lors du retrait de nos badges puisque dans l'enceinte de l'Hôtel de ville est disposée une bulle d'expo consacrée au Monde de Troy. Celle-ci est d'ailleurs vaillamment gardée par, semble t'il, celui que l'on appelle Hébus. Vu sa taille (échelle 1) et son attitude menaçante, nous ne lui avons pas demandé confirmation ! (http://www.bdangouleme.com/le-festival-photo/preparatifsdufestivalle24janvier2011./_jaz8298.jpg.html).


Une fois en possession de nos précieux (badges), la quête d'un troquet débute alors car il n'est pas 19h00 et les restos sont à peine prêts. Après avoir étanché notre soif, nous nous dirigeons vers l'"éternel" Angolo d'Italia pour y savourer d'exquises pâtes.


A notre retour au logement, nous déplions nos paquetages et ne tardons pas à converser avec le marchand de sable à la rencontre de Morphée.



JEUDI 27 JANVIER


Réveil à 7h45. Après les impératifs du matin [douche, pause toilettes et considérations techniques (comment je dispose mon badge, qu'est-ce que j'emmène comme BD ce matin ... et j'en passe)] et un petit déjeuner copieux (pour tenir toute la journée), nous avons le plaisir d'avoir la visite de notre "hébergeur" que nous ne remercierons jamais assez pour son accueil. Après quelques infos locales (notamment les rigueurs financières concernant le festival) autour d'un café, nous le saluons et partons pour cette journée d'ouverture de la 38ème édition du Festival International de la Bande Dessinée.


Nous nous garons sans trop de difficultés vers 9h30 et prenons le chemin du Champ de Mars direction le Monde des Bulles et le stand Panini. Après une vingtaine de minutes d'attente, le festival est lancé et les portes s'ouvrent à nous.

Premier constat lors de notre entrée dans la bulle, la nouvelle approche de Panini avec un stand "ouvert", aéré et accueillant ou les festivaliers peuvent consulter librement les diverses publications de l'éditeur.




Nous retrouvons donc des nouveautés comme American Vampire, Superman Origines Secrètes, All Star Superman ou X-Men jeunes filles en fuite de Manara ainsi que l'ensemble des nouveaux mensuels avec ou sans leurs couvertures spéciales (G. Camuncolli ou M. Djurdevic).

La déco a également été améliorée du coté du pôle dédicace avec en impression une image d'une série de chaque artiste présent avec en dessous leur nom et les horaires de dédicace par journée (4 artistes pour 4 jours de festival, le hasard fait bien les choses non !).

C'est l'occasion de retrouver les fidèles avec lesquels il est toujours sympa de discuter de sa passion (petit clin d'oeil à Sparkler, si tu me lis) et notamment de découvrir les petits sketchbooks 2008 & 2009 de G. Dell'Otto grâce à des adeptes.

Le staff Panini semble vouloir mettre en place un système de tirage au sort organisé et ordré, ce qui est tout à leur honneur. Commence alors la distribution des tickets pour le premier artiste (les carnets à souche possèdent un bandeau de couleur qui différera selon le dessinateur). Aussitôt la première distribution effectuée, le staff éparpille les souches dans un sac et procède au tirage. Il y aura donc 3 distributions suivies de 3 tirages. Lors des distributions nous sommes, de manière juste et équitable, limités à un ticket.

La méthode, aussi différente soit elle de celle de l'année précédente (inscription sur liste puis tirage avec roulette de loto), n'en laisse pas moins l'impression d'une volonté de bien faire de la part de l'éditeur (malheureusement, cela ne se réitérera pas sur l'ensemble des tirages).

Les tirages de cette matinée ne nous sont pas favorables, qu'importe !

Nous poursuivons notre aventure et explorons les différents stands présents aux alentours. Chez Akileos j'en profite pour acheter l'album Opération Soleil de plomb alors que chez Soleil, notre regard s'attarde sur les éditions noir et blanc du volume 2 de Cixi et du nouveau V. Augustin. J'en profite pour faire remarquer que même si le trait d'O. Vatine se prête bien à de telles éditions et que cela pouvait sembler justifié et opportun à la sortie du numéro 1, c'est légèrement abuser de la part de l'éditeur de généraliser cette pratique à chaque volume de la série car je me doute qu'on y aura droit pour le tome 3. D'ailleurs même moi qui suis un inconditionnel de l'artiste, je ne me le suis pas pris (et j'espère ne pas céder).

En repartant, nous stoppons au stand Alca Comics qui propose de nombreux sketchbooks et Art of. C'est là que mon comparse s'etait procuré les sketchbook de Dell'Otto alors que moi, j'en profite pour acheter les deux recueils d'illustrations de J. S. Campbell édités par Brandstudio qu'il me manque (Code Orange et Blue Beauties pour être précis). Petite parenthèse, un flyer est dispo sur le stand pour faire la promotion de la future boutique Pulp's consacrée uniquement aux sketchbooks et Art of. Alors que je m'attarde à consulter les différents titres disponibles, Guillaume change de bulle et découvre lors de ses pérégrinations le stand Beijing Total Vision et ses artistes dont il obtiendra plusieurs dédicaces (Chen Kim sur l'ombre et le feu & Yu Qian sur un portfolio).

Après un bref passage et une reconnaissance de la bulle principale du Champ de Mars, je m'oriente vers l'espace para BD à la découverte des nouveautés Comix-Buro. Après avoir acheté le Sketchbook Vol. 3 d'O. Vatine (on ne se refait pas hein !), j'en profite pour acquérir celui de Felix Meynet qu'il a la gentillesse de me dédicacer.

Avec Guillaume qui m'a rejoint, nous faisons le tour de la bulle croisant tour à tour Simone Bianchi exposant et vendant certaines de ses planches, le staff Pulp's comics avec des TPB V.O. et des sketchbooks (tout comme Alca Comics) ou les Bruxellois de Forbidden Zone.

Alors qu'il est près de 13h00, nous retournons au Champ de Mars direction le stand Akileos ou Renan Toulhoat et Vincent Brugeat, créateurs de Block 109, sont déjà de retour afin de satisfaire les adeptes de leurs publications uchroniques. Au regard de leur succès, l'attente est plutôt brève (il faut dire que nous ne sommes que le jeudi) avant que je n'obtienne une superbe dédicace tout en discutant de manière fort sympathique avec deux auteurs réellement investis dans leurs projets.

Le nouveau tirage Panini pointe bientôt le bout de son nez et après l'organisation "convenable" du matin, nous assistons à un véritable "chaos" puisqu'il faut quasiment hurler son nom pour être inscrit sur les listes interminables composées par l'une des membres du staff. La demoiselle nous demande gentiment d'être civilisé dans le déroulement des inscriptions alors qu'elle met en place un système complètement "anarchique".

Les tirages ne nous sont toujours pas favorable. Soit ! Nous nous vengeons en pillant les bacs que Panini remplit de gadgets à longueur de journée (jeux de cartes Batman; stylos, gants ou yoyo Spiderman; set d'écriture Scoubidou et j'en passe ...). Nous allons faire des heureux à notre retour sans, pour l'instant, nous rendre compte que nous sommes en train de nous encombrer sérieusement.

Avant de basculer vers l'autre bulle, nous allons retirer nos places pour l'avant première du film Largo Winch 2. C'est ensuite pour nous l'occasion d'errer sans but précis en allant du Lombard à Delcourt en passant par Ankama et bien d'autres.









Alors que Guillaume décide de retourner à l'espace para BD, je préfère rester sur place et aller de stands en stands découvrir les artistes présents. Et c'est à cette occasion qu'au stand Paquet je découvre l'album Ria qui, du fait de la présence du dessinateur (Thorsten Kiecker) et de celle de son coloriste (Fabian Schlaga), se vend plutôt bien. Je feuillette donc cet album qui ne me laisse pas indifférent. J'en profite pour l'acheter et me le faire dédicacer (les deux jeunes artistes allemands ne cesseront d'avoir du monde tout au long du festival avec un planning de dédicace souvent bien plus large que celui annoncé).











Entre-temps, mon comparse m'a rejoint avec son sketchbook Meynet également personnalisé. Alors que j'attends l'arrivée d'Olivier Dauger pour le Vol. 4 de Ciel en Ruine, Guillaume achète l'album Ria et obtient lui aussi un joli petit dessin. Nous ne sommes pas très nombreux à attendre O. Dauger alors que la séance de dédicace pour Romain Hugault est déjà complète [30 tickets ont été distribués pour les adeptes ayant acheté (ou racheté) un album de l'artiste sur le stand]. Lorsque je me présente devant O. Dauger, celui-ci semble me reconnaître et me demande ce qu'il m'a déjà dessiné et ce que je souhaite. Je lui demande donc Nikolaus, le personnage central de sa série. Et voici le résultat :

Il est alors près de 18h00 et avant que nous quittions cette bulle, Guillaume souhaite retourner à l'espace Mangasie ou il achète et se fait dédicacer l'album Zobo et les fleurs de vie de Jun Nie.

18h30, nous filons dans le café le plus proche (l'Esplanade) qui nous servira également de restaurant car nous ne souhaitons pas trop nous éloigner en raison de la proximité du cinéma (et il faut dire aussi que nous en avons plein les pattes).

Après un bon petit repas, nous filons vers le méga CGR afin d'assister à l'avant première nationale (voir même internationale, interplanétaire, intersidérale ... oh là, je m'égare !) de Largo Winch 2. Cette séance se déroule en présence de l'équipe du film composée pour l'occasion de Tomer Sisley (acteur), Jérôme Salle (réalisateur) et Julien Rappeneau (scénariste) mais aussi de Jean Van Hamme et Philippe Francq, les créateurs. Le film est très rapidement lancé par l'équipe qui nous gratifie à la fin de la séance d'un échange de questions/réponses de près d'une demi-heure. Celui-ci se déroule de manière "bon enfant" malgré quelques interventions "débiles" (selon les propres mots de T. Sisley et il n'a pas vraiment tort) qui laissent à penser à la présence de "psychopates" [toujours selon les termes de T. Sisley qui manie très bien le public et la scène (souvenir des ses années de stand-up ?)]. Le film est plutôt bien fait et ce malgré un début que j'ai trouvé un peu confus, mais cela n'engage que moi. Cette production rivalise largement avec certains "blockbusters" étrangers.

Nous quittons le cinéma alors qu'il est plus de 0h00. Nous nous activons jusqu'à la voiture et retournons au logement pour une – petite – nuit de sommeil réparatrice afin d'être frais et dispo pour la seconde journée qui s'annonce. En attendant, je prends le temps de coucher très rapidement sur papier le compte rendu de ce premier jour de festival qui, pour l'instant, nous fait bonne impression.



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