SAMEDI 02 FEVRIER (le déclin).
Le réveil se fait un peu plus tôt que les matinée précédente car comme c’est notre dernière journée sur Angoulême, il faut préparer le départ en commençant par rassembler ses « petites affaires » sans rien oublier (pas comme l’année ou j’avais oublié mes papiers). Il faut donc organiser les sacs et le rangement dans le véhicule en fonction de ce que l’on a acheté et en fonction de la fragilité des différentes acquisitions.
Notre hôte est de passage et nous prenons le temps de discuter autour d’un petit café avant de passer au chargement de la voiture. Il est près de 9h15 lorsque nous quittons le logement sans avoir oublier de remercier chaleureusement notre hôte pour son accueil.
Ce départ un peu tôt que les matinées précédentes nous permet de ne pas être confronté aux difficultés de stationnement rencontrées le jeudi et le vendredi.
Après nous être facilement garé aux alentours de la prison, il ne nous reste pas beaucoup de chemin à parcourir pour accéder aux bulles.
Nos objectifs ayant été fixés en amont, c’est par le stand Panini que nous débuterons ce samedi.
En arrivant devant la bulle, qu’elle n’est pas notre surprise de ne pas faire face à une file d’attente « monstrueuse » comme cela a pu être le cas certaines années. Est-ce un petit moment de calme avant la « tempête » ?
Dans la file d’attente à l’extérieur de la bulle, nous sommes placés comme la matinée précédente ce qui nous facilite, au moment de l’ouverture, l’accès rapide et sans bousculade au stand des dédicaces Panini.
Au fur et à mesure, ume masse compacte se forme dans l’attente de l’organisation des tirages au sort. Ce matin, Jeremy Manesse ne s’y colle pas et plutôt que ce soit le staff qui note les noms sur les listes pour les différents auteurs, c’est à chaque participant de s’inscrire après être parvenu à se « frayer » un chemin pour de simples feuilles A4 qui, chez nous autres passionnés, sont à la fois source d’excitation, d’espoir et, trop souvent, de déception. Mais comme le dit la fameuse machine à rêve : « 100% des gagnants ont tenté leur chance ».
Nous choisissons de nous inscrire sur les listes de Jim CHEUNG et Sara PICHELLI. Il n’y aura cependant que très peu d’élu(e)s (car il ne faut pas oublier le public féminin, de plus en plus présent sur les stands comics au fil de ces dernières années). Seul(e)s 6 gagnant(e)s par liste auront la chance d’obtenir une superbe dédicaces de ces talentueux artistes.
La chance n’ayant pas penchée en notre faveur, nous quittons cette bulle pour rejoindre celle d’en face. Il y a un petit temps d’attente avant de pouvoir y entrer, mais c’est encore « supportable ». Après nous être de nouveau soumis aux impératifs du plan Vigipirate qui ralentissent sensiblement l’accès, nous pénétrons dans la bulle éditeur. Premier constat, il y a nettement et logiquement plus de monde que les jours précédents mais la première partie de bulle est encore facilement « praticable ». C’est en arrivant à la hauteur du stand Dargaud que les choses se compliquent et que l’on peut réellement constater et ressentir l’ampleur de la foule présente. En effet, 5 des éditeurs les plus sollicités (Dargaud, Glénat/Vents d’Ouest, Delcourt, Soleil et Ankama) ont été disposé les uns soit à coté soit en face des autres. Nous nous retrouvons face à un véritable mur humain. C’est la première année ou je constate que les membres de la sécurité soient obligés de se positionner au sein de la foule pour faciliter le flux des passages en demandant au public de ne pas rester en attente en plein milieu des allées.
Emporté par la foule .... |
Nous réussissons péniblement et à régime « d’escargot » à atteindre le stand Soleil qu’il faut déjà se dire que l’accès à la sortie sera tout aussi fastidieux.
Après cette « délicate » expérience, il est près de 12h00 et nous décidons d’aller nous restaurer au bar l’Esplanade.
Vu le monde et les difficultés rencontrées pour accéder aux bulles, nous décidons d’abréger notre séjour et de fixer notre départ aux alentours de 14h30-15h00.
Après notre repas, dernière « imprégnation » de l’ambiance festival en retournant pour la dernière fois sur le stand Panini afin de contempler les artistes en pleine séance de dédicaces. Ce sera pour moi l’occasion d’apprécier la réalisation d’un magnifique Captain America par Jim CHEUNG.
En plein travail |
Le résultat !!! |
Nous quittons définitivement cette 40ème édition du Festival International de la Bande Dessinée en regagnant notre véhicule. Le trajet de retour est l’occasion pour nous de tirer un bilan de cette nouvelle édition. Mon inattention et le manque de signalisation me feront même prendre à contresens sur une voie de bus une rue à sens unique et cela sous le regard désapprobateur d’un motard de la Police Nationale qui me le signale par un coup de klaxon, mais cela ne va pas plus loin. Mon périple se termine tout de même plutôt bien, non !!!
BILAN = L’édition 2013 n’a pas
été aussi riche que celle de 2012 mais elle nous a tout de même apporté
quelques grands moments de partage avec de nombreux auteurs mais également
passionnés tels que nous. Les tirages au sort pour les « notoriétés du
moment » semblent être devenus la norme chez de nombreux éditeurs mais ils
ont au moins l’avantage d’être devenus mieux organisés. Passons sur le coté
« mercantile » du festival qui soulèvera toujours de nombreux
mécontentements. Comme à chaque bilan que je fais du festival, je tiens à
remercier vivement et chaleureusement les auteurs et dessinateurs qui ont eu la
gentillesse de me consacrer un peu de leur temps (merci une nouvelle fois à Davide Fabbri pour sa disponibilité) car n’oublions
pas que la dédicace n'est pas un dû mais un présent, une valeur ajoutée.
Bye, Bye Messieurs, à l'année prochaine !!! |
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