VENDREDI 31 JANVIER 2014 (Se laisser aller et profiter !!!)
J’avais réglé le réveil pour
8h00 mais suis déjà éveillé à 7h30. Je préfère donc procéder aux usages de
rigueur (douche, petit-déjeuner …) pour ne pas que nous soyons
« bousculés » au réveil de mes comparses.
A 9h00, notre hôte passe nous
saluer. C’est l’occasion de partager un café en sa compagnie et de prendre de ses
nouvelles. Il est alors près de 9h40 quand nous quittons le logement pour cette
seconde journée de festival.
A notre arrivée aux alentours
de la maison d’arrêt, plus une place de stationnement gratuite disponible. Nous
sommes donc contraints de refaire le tour du marché de la place Victor Hugo et
c’est en redescendant Boulevard de la République que l’on trouve à se stationner juste derrière un camion de livraison d’un
des commerçants du marché. Le peu de place disponible entre le camion (garé sur
des zebras) et ma petite 106 m’incite à
prendre sa plaque en photo « au cas où » il serait amené à me faire
du rentre dedans lors de ses manœuvres de dégagement.
Ayant perdu un peu de temps,
nous prenons alors la direction du Champ de Mars et à notre arrivée au Hall 1,
qu’elle n’est pas notre surprise de constater une file d’attente qui se
prolonge jusqu’au niveau des Galeries Lafayettes. Il est pourtant 10h10 et nous
ne sommes que le vendredi. Que nous réserve le samedi ?
Nous arrivons
malgré tout à pénétrer dans la bulle du Hall 1 et nous dirigeons vers le stand Panini ou attendent déjà bon nombre de personnes.
Nous pensons qu’ils attendent le début des inscriptions alors qu’en fait,
celles-ci ont déjà commencées. Nous en profitons alors pour nous inscrire avant
qu’elles ne soient définitivement closes. Deuxième jour, et les règles ont déjà
changé. Il n’est plus possible de s’inscrire sur les deux listes et il y a donc
nécessité de faire un choix entre les deux dessinateurs annoncés pour cette
matinée : Clayton CRAIN ou Giuseppe CAMUNCOLLI. J’opte pour le premier et
Guillaume pour le second. Avant que le tirage ne commence, nous en profitons
pour nous inscrire chez Ankama sur la liste
consacrée à Olivier VATINE. Nous passons
ensuite devant le stand Akileos pour rejoindre
le tirage Panini. J’en profite alors pour
regarder les dédicaces du dessinateur du dernier opus de Block 109 puisque Ronan TOULHOAT a passé la main pour se consacrer à la
série Chaos Team. Je constate même avec
étonnement qu’ils ont encore quelques exemplaires de «La
vengeance du Béret Vert », un tirage limité au format comics
qui avait été vendu en exclusivité lors de l’édition 2012 du festival.
Arrivés sur le stand Panini, nous n’avons que très peu de temps à
attendre puisque, comme la veille, ce ne sont que 4 heureux gagnants par
artiste qui sont tirés au sort. Nous n’en ferons pas partie tout comme chez Ankama pour O. VATINE ou pourtant les probabilités étaient plus
grandes avec 10 gagnants.
Loin d’être découragés puisque
le principe est clair et la pratique quasiment généralisée pour certains
auteurs, nous nous dirigeons maintenant vers l’espace para-BD de la place des
Halles ou l’on trouve les éditions Comix-Buro
et leurs fameux sketchbooks. La veille,
Guillaume avait fait 2 achats découverte/nouveauté et en avait profité pour se
les faire dédicacer. En feuilletant le sketchbook
de MARA, j’ai été « contaminé » et la
beauté de ses dédicaces me pousse à l’achat. J’acquiers donc l’ouvrage et me
joins à la file d’attente pour me le faire dédicacer. La file étant plutôt
réduite, cela permet de voir l’artiste réaliser de superbes visages féminins
ainsi qu’une magnifique sirène (personnage mythique qu’elle affectionne
particulièrement).
Après un échange artistique enrichissant entre MARA et une jeune dessinatrice qui attendait devant
moi, arrive alors mon tour. Lorsqu’elle me demande ce que je souhaite, je lui
propose une « démone » ce qu’elle accepte volontiers en me précisant
que c’est la première fois qu’on lui fait une telle demande.
Le résultat est
fantastique :
Nous faisons ensuite le tour
de cette bulle avant de nous diriger vers celle du Nouveau Monde qui comprend
bon nombre de « petits éditeurs » (le terme n’est pas péjoratif
puisqu’ils ont bien souvent un catalogue de qualité), indépendants et la BD alternative. La disposition
au sein de cette bulle reste sensiblement la même que celle de l’année
précédente. Les éditions FLBLB semblent même
avoir conservé leur emplacement. Cette année encore, les éditions Tartamundo sont absentes du festival, ce qui est
bien dommage.
Espace Nouveau Monde
Après cette brève visite, nous
regagnons le Champ de Mars avec dans l’idée de participer au tirage pour Enrico MARINI. Il est alors près de 13h00 et nous
sommes en avance d’une demi-heure sur l’heure de distribution des tickets.
Quelle n’est pas notre surprise de constater que la file d’attente atteint déjà
près de 100 personnes dans une file en colimaçon avec des séparations sur les
cotés mais qui n’en a aucune sur le haut .
Conséquence, à l’arrivée du staff Dargaud, ce qui devait arriver se produit
immanquablement. Les personnes amassées sur le haut de la zone s’engouffrent se
répartissent dans les files sans respecter l’ordre d’arrivée et d’attente. Pour
certains, la pression est telle que le ton monte vite. Plus rien n’est
respecté, les séparations ne servent plus à grand-chose et nous participons à
un véritable capharnaüm. Lorsque les tickets nous sont distribués, nous n’avons
pas de gagnant, même si chaque ticket permet l’obtention d’une signature.
Dommage !!! la chance qui avait été la nôtre sur GUARNIDO
l’an dernier à changé de main. Qu’importe !!!
Le stand Panini étant tout proche, je m’y dirige pour
participer aux inscriptions des tirages de l’après midi, à savoir Darick ROBERTSON et Marco
CHECHETTO. En attendant, j'observe Clayton Crain terminer sa dernière dédicace de la matinée.
Clayton CRAIN en plein travail
A l’ouverture des inscriptions, ROBERTSON
est largement plus sollicité que CHECHETTO.
J’opte donc pour ce dernier afin de maximiser mes chances. Devant l’afflux
d’inscriptions pour ROBERTSON, certains forcent
même la chance en se désinscrivant pour intégrer la liste de CHECHETTO. Au moment du tirage, le staff Panini est
plus que vigilant puisqu’il confronte les listes de gagnants des sessions
précédentes. Ils vont même jusqu’à annoncer la présentation obligatoire d’une
pièce d’identité pour les futurs gagnants. Le tirage s’effectue tranquillement
et malgré le nombre moins important d’inscrits pour CHECHETTO
(une trentaine), je ne suis pas dans le quarté gagnant (l’absence de port de casaque m’a elle été
préjudiciable ?).
J’en profite pour retrouver
mes comparses au café avant que nous ne rejoignions le stand Comix Buro
ou Alberto VARANDA est annoncé à partir
de 16h30. A son arrivée à 16h20, nous sommes à peu près une dizaine à
l’attendre. Lorsque l’une des responsables du stand organise le décompte, je
suis le 11ème et comme elle estime à 10 le nombre de dédicaces qu’il
pourra réaliser, elle préfère m’informer que cela s’arrête à mon prédécesseur,
c'est-à-dire Guillaume. Etant là et ne comptant pas faire autre chose, je
préfère tenir compagnie à mon comparse out en ne perdant pas espoir. Cette
ténacité me donnera raison puisque le rythme régulier et ininterrompu de
superbes dédicaces que réalise VARANDA va me permettre d’en profiter
« aisément ». Ma persévérance aura été récompensée. Dommage pour ceux
qui n’ont pas pu « résister » après moi, cela fera le bonheur
d’autres personnes arrivées bien après.
Alors que nous attendons
patiemment, j’ai l’immense plaisir de rencontrer Davide
FABBRI et sa femme, Angela, en séquence « détente » sur le
festival. Nous échangeons quelques mots et j’en profite pour lui offrir une
petite « babiole » en référence à ses travaux sur Star Wars (un porte
clé lampe Lego© à l’effigie de Yoda que j’avais acheté quelques
temps auparavant en me doutant que je le croiserai sur le festival). Il semble
très content et même un peu gêné mais je lui rétorque que le plaisir est pour
moi au regard de l’ensemble des dédicaces qu’il à eu la gentillesse de me
réaliser à chacune de nos rencontres sur le festival. Il m’explique profiter
pleinement de cette journée de détente puisque le lendemain, il doit enchaîner
les rendez-vous professionnels notamment avec le staff Glénat
pour ses albums Opération Overlord. Il en
profite également pour me préciser qu’il travaille assidûment sur ces albums
(il était encore à travailler sur des planches le matin même) puisqu’il aide
également Christian DALLA VECCHIA à tenir ses
délais sur le second tome. J’ai donc un court moment d’échange avec Davide mais
cela suffit pour maintenir les échanges « amicaux » que nous pouvons
avoir lors de nos rencontres ou bien
dans nos courriels.
Alors que Guillaume s’apprête
à se faire dédicacer son sketchbook par A. VARANDA, O. VATINE arrive pour dédicacer. J’en profite pour me
positionner et me retrouve à pouvoir obtenir une dédicace sur mon album de Niourk dos toilé des éditions Canal BD. Alors que VATINE
entame ma dédicace, VARANDA me demande ce que
je souhaite. Je lui propose alors un baby Conan dans l’esprit de sa série Petit
Pierrot. O. VATINE et
A. VARANDA, réalisent donc en même temps mes dédicaces. Non pas que
j’aime courir deux lièvres à la fois, mais l’occasion faisant le larron …
Aurais-je seulement pu l’imaginer ? Je suis véritablement « aux
Anges ».
Alberto VARANDA |
Olivier VATINE |
Un superbe Dragon par VARANDA |
Une fois les auteurs vivement
remerciés, je retrouve Guillaume et Yohan pour que nous filions au cinéma pour
notre ultime séance du festival. Mais avant cela, il faut trouver un endroit
pour que Yohan puisse s’acheter un en-cas et tenir jusqu’à la fin de la séance
et la prochaine pause repas.
Alors que nous avions
programmé d’aller voir Le vent se Lève du Maître Myasaki, Yohan préfère de son
coté aller visionner « Les Mondes de Walter Mitty ». Avec Guillaume,
nous embarquons donc pour un vol poétique et onirique de près de 2 heures. Je
suis réellemnt subjugué par ce film. Aussi bien visuellement,
qu’émotionnellement. Le Maître Myasaki – et le titre n’est pas usurpé- sait
encore une fois fasciner le spectateur et ce malgré des passages d’une lenteur
« captivante ». Au travers d’une histoire de passion et de mort où
s’entremêlent les rêves du personnage principal, Myasaki nous parle de vie et
nous rappelle tristement que celle-ci est éphémère comme l’indique la maxime
« le vent se lève … il faut tenter de vivre » (Paul Valéry).
Pour une fois, ce film touchera plus particulièrement les adultes que les
enfants.
Il est près de 22h15 lorsque
nous quittons le cinéma pour nous diriger vers le Latitude Pub afin que mes
comparses puissent se restaurer avant leur départ. Nous rejoignons ensuite le
logement où attendent les bagages de mes compagnons de festival qui, aux
alentours de 23h30, me laissent terminer seul mon périple Angoumoisien.
Avant que le sommeil ne me
gagne, j’en profite pour coucher sur le papier la suite de mes aventures de
festivalier. Il est près de 0h45 quand je décide de procéder à l’extinction des
feux …. et de mes yeux.
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