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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

29 juillet 2014

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2014 - Rétrospective (3)



VENDREDI 31 JANVIER 2014 (Se laisser aller et profiter !!!)

J’avais réglé le réveil pour 8h00 mais suis déjà éveillé à 7h30. Je préfère donc procéder aux usages de rigueur (douche, petit-déjeuner …) pour ne pas que nous soyons « bousculés » au réveil de mes comparses.
A 9h00, notre hôte passe nous saluer. C’est l’occasion de partager un café en sa compagnie et de prendre de ses nouvelles. Il est alors près de 9h40 quand nous quittons le logement pour cette seconde journée de festival.
A notre arrivée aux alentours de la maison d’arrêt, plus une place de stationnement gratuite disponible. Nous sommes donc contraints de refaire le tour du marché de la place Victor Hugo et c’est en redescendant Boulevard de la République que l’on trouve à se stationner  juste derrière un camion de livraison d’un des commerçants du marché. Le peu de place disponible entre le camion (garé sur des zebras)  et ma petite 106 m’incite à prendre sa plaque en photo « au cas où » il serait amené à me faire du rentre dedans lors de ses manœuvres de dégagement.
Ayant perdu un peu de temps, nous prenons alors la direction du Champ de Mars et à notre arrivée au Hall 1, qu’elle n’est pas notre surprise de constater une file d’attente qui se prolonge jusqu’au niveau des Galeries Lafayettes. Il est pourtant 10h10 et nous ne sommes que le vendredi. Que nous réserve le samedi ? 


 


  Un aperçu de la file d'attente






Nous arrivons malgré tout à pénétrer dans la bulle du Hall 1 et nous dirigeons vers le stand Panini ou attendent déjà bon nombre de personnes. Nous pensons qu’ils attendent le début des inscriptions alors qu’en fait, celles-ci ont déjà commencées. Nous en profitons alors pour nous inscrire avant qu’elles ne soient définitivement closes. Deuxième jour, et les règles ont déjà changé. Il n’est plus possible de s’inscrire sur les deux listes et il y a donc nécessité de faire un choix entre les deux dessinateurs annoncés pour cette matinée : Clayton CRAIN ou Giuseppe CAMUNCOLLI. J’opte pour le premier et Guillaume pour le second. Avant que le tirage ne commence, nous en profitons pour nous inscrire chez Ankama sur la liste consacrée à Olivier VATINE. Nous passons ensuite devant le stand Akileos pour rejoindre le tirage Panini. J’en profite alors pour regarder les dédicaces du dessinateur du dernier opus de Block 109 puisque Ronan TOULHOAT a passé la main pour se consacrer à la série Chaos Team. Je constate même avec étonnement qu’ils ont encore quelques exemplaires de «La vengeance du Béret Vert », un tirage limité au format comics qui avait été vendu en exclusivité lors de l’édition 2012 du festival.
Arrivés sur le stand Panini, nous n’avons que très peu de temps à attendre puisque, comme la veille, ce ne sont que 4 heureux gagnants par artiste qui sont tirés au sort. Nous n’en ferons pas partie tout comme chez Ankama pour O. VATINE ou pourtant les probabilités étaient plus grandes avec 10 gagnants. 
 
Loin d’être découragés puisque le principe est clair et la pratique quasiment généralisée pour certains auteurs, nous nous dirigeons maintenant vers l’espace para-BD de la place des Halles ou l’on trouve les éditions Comix-Buro et leurs fameux sketchbooks. La veille, Guillaume avait fait 2 achats découverte/nouveauté et en avait profité pour se les faire dédicacer. En feuilletant le sketchbook de MARA, j’ai été « contaminé » et la beauté de ses dédicaces me pousse à l’achat. J’acquiers donc l’ouvrage et me joins à la file d’attente pour me le faire dédicacer. La file étant plutôt réduite, cela permet de voir l’artiste réaliser de superbes visages féminins ainsi qu’une magnifique sirène (personnage mythique qu’elle affectionne particulièrement). 

 

Après un échange artistique enrichissant entre MARA et une jeune dessinatrice qui attendait devant moi, arrive alors mon tour. Lorsqu’elle me demande ce que je souhaite, je lui propose une « démone » ce qu’elle accepte volontiers en me précisant que c’est la première fois qu’on lui fait une telle demande.
Le résultat est fantastique :


Nous faisons ensuite le tour de cette bulle avant de nous diriger vers celle du Nouveau Monde qui comprend bon nombre de « petits éditeurs » (le terme n’est pas péjoratif puisqu’ils ont bien souvent un catalogue de qualité), indépendants et la BD alternative. La disposition au sein de cette bulle reste sensiblement la même que celle de l’année précédente. Les éditions FLBLB semblent même avoir conservé leur emplacement. Cette année encore, les éditions Tartamundo sont absentes du festival, ce qui est bien dommage.





      Espace Nouveau Monde






Après cette brève visite, nous regagnons le Champ de Mars avec dans l’idée de participer au tirage pour Enrico MARINI. Il est alors près de 13h00 et nous sommes en avance d’une demi-heure sur l’heure de distribution des tickets. Quelle n’est pas notre surprise de constater que la file d’attente atteint déjà près de 100 personnes dans une file en colimaçon avec des séparations sur les cotés mais qui n’en a aucune sur le haut . 
 
La file d'attente pour le tirage Marini
 Conséquence, à l’arrivée du staff Dargaud, ce qui devait arriver se produit immanquablement. Les personnes amassées sur le haut de la zone s’engouffrent se répartissent dans les files sans respecter l’ordre d’arrivée et d’attente. Pour certains, la pression est telle que le ton monte vite. Plus rien n’est respecté, les séparations ne servent plus à grand-chose et nous participons à un véritable capharnaüm. Lorsque les tickets nous sont distribués, nous n’avons pas de gagnant, même si chaque ticket permet l’obtention d’une signature. Dommage !!! la chance qui avait été la nôtre sur GUARNIDO l’an dernier à changé de main. Qu’importe !!!
Le stand Panini étant tout proche, je m’y dirige pour participer aux inscriptions des tirages de l’après midi, à savoir Darick ROBERTSON et Marco CHECHETTO. En attendant, j'observe Clayton Crain terminer sa dernière dédicace de la matinée.





  Clayton CRAIN en plein travail


A l’ouverture des inscriptions, ROBERTSON est largement plus sollicité que CHECHETTO. J’opte donc pour ce dernier afin de maximiser mes chances. Devant l’afflux d’inscriptions pour ROBERTSON, certains forcent même la chance en se désinscrivant pour intégrer la liste de CHECHETTO. Au moment du tirage, le staff Panini est plus que vigilant puisqu’il confronte les listes de gagnants des sessions précédentes. Ils vont même jusqu’à annoncer la présentation obligatoire d’une pièce d’identité pour les futurs gagnants. Le tirage s’effectue tranquillement et malgré le nombre moins important d’inscrits pour CHECHETTO (une trentaine), je ne suis pas dans le quarté gagnant  (l’absence de port de casaque m’a elle été préjudiciable ?).

J’en profite pour retrouver mes comparses au café avant que nous ne rejoignions le stand Comix Buro  ou Alberto VARANDA est annoncé à partir de 16h30. A son arrivée à 16h20, nous sommes à peu près une dizaine à l’attendre. Lorsque l’une des responsables du stand organise le décompte, je suis le 11ème et comme elle estime à 10 le nombre de dédicaces qu’il pourra réaliser, elle préfère m’informer que cela s’arrête à mon prédécesseur, c'est-à-dire Guillaume. Etant là et ne comptant pas faire autre chose, je préfère tenir compagnie à mon comparse out en ne perdant pas espoir. Cette ténacité me donnera raison puisque le rythme régulier et ininterrompu de superbes dédicaces que réalise VARANDA  va me permettre d’en profiter « aisément ». Ma persévérance aura été récompensée. Dommage pour ceux qui n’ont pas pu « résister » après moi, cela fera le bonheur d’autres personnes arrivées bien après.
Alors que nous attendons patiemment, j’ai l’immense plaisir de rencontrer Davide FABBRI et sa femme, Angela, en séquence « détente » sur le festival. Nous échangeons quelques mots et j’en profite pour lui offrir une petite « babiole » en référence à ses travaux sur Star Wars (un porte clé lampe Lego© à l’effigie de Yoda que j’avais acheté quelques temps auparavant en me doutant que je le croiserai sur le festival). Il semble très content et même un peu gêné mais je lui rétorque que le plaisir est pour moi au regard de l’ensemble des dédicaces qu’il à eu la gentillesse de me réaliser à chacune de nos rencontres sur le festival. Il m’explique profiter pleinement de cette journée de détente puisque le lendemain, il doit enchaîner les rendez-vous professionnels notamment avec le staff Glénat pour ses albums Opération Overlord. Il en profite également pour me préciser qu’il travaille assidûment sur ces albums (il était encore à travailler sur des planches le matin même) puisqu’il aide également Christian DALLA VECCHIA à tenir ses délais sur le second tome. J’ai donc un court moment d’échange avec Davide mais cela suffit pour maintenir les échanges « amicaux » que nous pouvons avoir lors de nos rencontres  ou bien dans nos courriels.
Alors que Guillaume s’apprête à se faire dédicacer son sketchbook par A. VARANDA,  O. VATINE arrive pour dédicacer. J’en profite pour me positionner et me retrouve à pouvoir obtenir une dédicace sur mon album de Niourk dos toilé des éditions Canal BD. Alors que VATINE entame ma dédicace, VARANDA me demande ce que je souhaite. Je lui propose alors un baby Conan dans l’esprit de sa série Petit Pierrot. O. VATINE et A. VARANDA, réalisent donc en même temps mes dédicaces. Non pas que j’aime courir deux lièvres à la fois, mais l’occasion faisant le larron … Aurais-je seulement pu l’imaginer ? Je suis véritablement « aux Anges ».


Alberto VARANDA
Olivier VATINE
Un superbe Dragon par VARANDA





Une fois les auteurs vivement remerciés, je retrouve Guillaume et Yohan pour que nous filions au cinéma pour notre ultime séance du festival. Mais avant cela, il faut trouver un endroit pour que Yohan puisse s’acheter un en-cas et tenir jusqu’à la fin de la séance et la prochaine pause repas.
Alors que nous avions programmé d’aller voir Le vent se Lève du Maître Myasaki, Yohan préfère de son coté aller visionner « Les Mondes de Walter Mitty ». Avec Guillaume, nous embarquons donc pour un vol poétique et onirique de près de 2 heures. Je suis réellemnt subjugué par ce film. Aussi bien visuellement, qu’émotionnellement. Le Maître Myasaki – et le titre n’est pas usurpé- sait encore une fois fasciner le spectateur et ce malgré des passages d’une lenteur « captivante ». Au travers d’une histoire de passion et de mort où s’entremêlent les rêves du personnage principal, Myasaki nous parle de vie et nous rappelle tristement que celle-ci est éphémère comme l’indique la maxime « le vent se lève … il faut tenter de vivre » (Paul Valéry). Pour une fois, ce film touchera plus particulièrement les adultes que les enfants.
Il est près de 22h15 lorsque nous quittons le cinéma pour nous diriger vers le Latitude Pub afin que mes comparses puissent se restaurer avant leur départ. Nous rejoignons ensuite le logement où attendent les bagages de mes compagnons de festival qui, aux alentours de 23h30, me laissent terminer seul mon périple Angoumoisien.
Avant que le sommeil ne me gagne, j’en profite pour coucher sur le papier la suite de mes aventures de festivalier. Il est près de 0h45 quand je décide de procéder à l’extinction des feux …. et de mes yeux.



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