SAMEDI 02 FEVRIER 2014 (Surprise au pied levé)
Je suis réveillé dès 6h00 et
plutôt que de tourner en rond dans mon duvet (ce qui est fort peu pratique, je
dois l’admettre), je préfère reprendre le crayon et mon cahier afin de
poursuivre la rédaction de mes pérégrinations lors de cette 41ème
édition du FIBD. Après plus d’une heure de déliés sur mon petit cahier à
spirales, je me décide enfin à me lever pour prendre mon petit déjeuner suivi
d’une bonne douche « réparatrice ».
Mon hôte est de passage aux
alentours de 9h00 avec un invité, un Deux-Sévrien d’origine issu du village de
ma belle-famille. Nous discutons « allègrement » en prenant un café
et il est près de 9h50 lorsque nous quittons le logement. Mon départ vers le
centre ville me permet de déposer mon hôte vers le Champ de Mars. Une fois
arrivés devant l’espace du marché des droits et licences, nous nous quittons et
j’en profite pour le remercier chaleureusement de son hospitalité habituelle
(et annuelle).
Il est un peu plus de 10h15
lorsque je pars en direction du Hall 2 à la découverte de l’exposition
consacrée à la BD
phénomène Les Légendaires. Avant de
l’atteindre, je croise divers stands dont l’habituel Wacom et je me vois même
proposer un rafraîchissement sur le stand Soda Stream (dont la présence
soulèvera une polémique). La richesse de l’exposition provient de la présence
de planches originales qui permettent d’apprécier le talent de l’auteur car si
le style graphique est idéal pour s’attirer un jeune public, il n’en demeure
pas moins un travail d’une grande finesse notamment dans la mise en couleurs.
Les quelques objets disposés ça et là apportent une touche de
« concret » pour les enfants mais ce sont les planches qui, pour moi,
sont la force de cette expo.
Une fois sorti de cette
ambiance « fantastique », je retrouve la réalité du festival en
basculant vers le Hall 1 ou les contrôles de badges et bagages sont toujours
aussi drastiques, plan vigipirate oblige.
J’arpente la bulle tel un
« zonard » observant les
différents espaces et stands des éditeurs. Je passe devant le stand Panini ou des tirages vont débuter puis devant
celui des éditions Akiléos ou se sont les
dédicaces qui vont commencer. Déjà beaucoup de monde sur l’ensemble des stands
mais pas encore autant que l’an passé puisque les travées restent encore
praticables.
Sur le coup de 11h15,
j’aperçois une file le long du stand Dargaud.
Je m’approche et me renseigne sur le dessinateur concerné et l’on m’informe
qu’il s’agit de MARINI. J’intègre donc la file
puisque aucune autre obligation ne m’attend. Je dois être dans les 25ème
ou 30ème, ce qui est peu comparé à la veille mais ne garanti pas
l’obtention d’un ticket gagnant. Je passe le temps en poursuivant la rédaction
de mon compte rendu de cette édition 2014. A procéder de cette manière, l’attente
est beaucoup moins pesante. Arrive alors le moment tant attendu ou une jeune
femme du stand Dargaud procède à la
distribution des tickets. Premier constat : Il n’y aura pas de tickets
pour tous ceux qui patientent. Second constat : Mon ticket est GAGNANT.
Je m’empresse donc d’aller
acheter un album afin de procéder à l’échange de mon ticket
« gagnant » contre un ticket « dédicace – gagnant après
achat ».
Enrico MARINI |
Ayant laissé mon Aigle de Rome T. I en première édition dans la
voiture, je me vois contraint de racheter le tome IV. Heureusement, ils sont
encore en 1ère édition. Ensuite, direction la zone de dédicaces ou
un jeune homme créé une file en exhibant un album du Scorpion.
Il est près de 12h00 et MARINI arrive alors
qu’il n’est annoncé qu’à partir de 12h30. En effet, pour une question de
planning il est obligé d’avancer sa séance puisqu’il aura à s’absenter. Dans
les premiers de la file, nombreux sont ceux qui n’avaient qu’un ticket
permettant l’obtention d’une signature. Avec la dextérité de MARINI, je n’ai pas à attendre une demi-heure afin
que mon tour n’arrive. Je le laisse libre de réaliser un personnage qu’il
apprécie et qu’il n’a pas l’habitude de réaliser en dédicace. Tout en échangeant
sur son travail, il me réalise le dessin que voici :
Je m’oriente ensuite vers
l’espace para-BD afin d’observer une dernière fois les artistes en dédicace sur
le stand Comix-Buro.
L’arrivée d’une forte ondée me
fait rester un peu plus longtemps sous cette bulle. Il est alors près de 13h00.
Je regagne le Champ de Mars et décide d’aller me promener dans les locaux de la
librairie Cosmopolite (anciennement Chapitre). A cette heure ci, la
programmation est plutôt « maigre » ce qui fait que la navigation
entre les présentoirs est grandement facilitée. Après ce petit tour
d’observation, il est près de 13h30 et je décide de mettre fin à mon statut de
festivalier en regagnant mon véhicule pour rejoindre mon domicile familial et
reprendre mon rythme de vie quotidien habituel.
BILAN = Tout comme l’édition
2013, celle de cette année nous a apporté quelques grands moments de partage
avec de nombreux auteurs mais également passionnés tels que nous. Cette
éditions fut riche de rencontres inédites
(J. JURION, COYOTE,
MARA ou O. SPELTENS) mais également d’échanges
avec des auteurs déjà croisés lors d’anciennes éditions (A. VARANDA, O. VATINE
ou bien E. MARINI). Mon plaisir n’en a été que
plus Grand grâce, une nouvelle fois, à là gentillesse et la disponibilité des
« artistes » auquel je tiens à rendre hommage, notamment en raison de
la crise actuelle que connaît le monde de la BD.
Je remercie tout
particulièrement notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre notre aventure
bédéphile annuelle.
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