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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

29 juillet 2014

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2014 - Rétrospective (2)


JEUDI 30 JANVIER 2014 (Passion = Déraison ?)

Levée programmée à 7h15 afin de récupérer les badges.
Après une nuit plutôt courte et « perturbée » (le stress de l’ambiance festival ?), je me retrouve debout dès 6h45.
J’engage donc les divers préparatifs d’usage, je décolle en direction du centre ville dès 8h25. Première difficulté, le stationnement, certainement liée à mon heure d’arrivée qui n’est pas encore celle de départ des Angoumoisins pour le travail. Après un second « tour de manège », j’arrive enfin à trouver une place mais assez éloigné du Champ de Mars. Qu’a cela ne tienne !!!  Mes baskets sont rodés et me voilà parti direction l’Hôtel de Ville afin de récupérer le Saint Graal, celui qui nous ouvrira les portes du festival, à savoir nos badges. Il est surprenant de traverser une rue piétonne déserte un matin de festival. Au niveau de l’Hôtel de Ville, certains attendent déjà devant les billeteries. Moi, je me dirige vers l’espace « Pros » afin de retirer les badges que nos ami(e)s libraires n’avaient pas reçu en temps et en heure. La première « hôtesse » qui m’accueille n’arrive pas à trouver les accréditations dans son logiciel. Après plusieurs tentatives et différentes typographies de la société et de nos prénoms, nous sommes finalement bel et bien dans la base informatique (sans être les Ghosts In The Machine du Dr Lanning d’I Robot d’après des nouvelles d’Asimov). Les badges édités, je peux appeler et rassurer mes comparses qui se trouvent encore au logement et qui reçoivent la visite de notre hôte. Je me dirige ensuite vers les bulles et même si j’ai préparé mon festival, je n’en ai pas étudié les divers emplacements des exposants, ce qui explique mon étonnement à l’absence de file d’attente au Hall 2 du Monde des Bulles. En effet cette année, Panini et Urban ont été intégrés au Hall 1 avec l’ensemble des éditeurs de franco-belge reportant ainsi les fans de comics vers la file d’attente de cette bulle. Je tourne donc les talons pour accéder à l’autre bulle. Il est près de 9h05 et des files d’attente assez importantes sont en place (le tivoli d’accueil est déjà plein).
J’attends patiemment (une des règles d’or de tout festivalier) à la fois l’ouverture des bulles mais également l’arrivée de mes comparses pour leur confier leurs badges. Ceux-ci arrivent « tranquillement » aux alentours de 9h50.
Une fois le festival lancé par l’ouverture des portes et après une fouille « obligatoire » liée au plan vigipirate, je peux donc me diriger vers le stand Panini pour m’inscrire sur les listes de CHECHETTO et ROBERTSON. Avant de procéder aux inscriptions, Jeremy Manesse rappelle les règles du tirage au sort. Calmement, chacun se présente afin de faire inscrire ses nom et prénom sur la ou les listes choisies. Une fois l’inscription faite, je bascule coté magasin afin d’effectuer quelques achats de variantes et bénéficier de lithos exclusives. Les tirages sont réalisés dès 10h30. Il ne nous serons pas bénéfiques puisque seulement 4 heureux élu(e)s (la gente féminine étant de plus en plus « adepte » aux comics) pour chaque artiste.

 


Je quitte le stand Panini pour procéder aux achats de Litteul Kévin # 10 sur le stand du Lombard et l’Armée de l’Ombre Vol. 1 en première édition et vol. 2 en version dos toilé chez Paquet. Sur le stand Paquet, il faudra d’ailleurs presque plus de temps pour régler ses achats que pour obtenir une dédicace. J’aurai également la chance de ne payer mon dos toilé qu’au prix de l’édition « normale » puisque les codes barres ont été mal saisis et que le staff ne s’en ai rendu compte qu’une fois mon règlement effectué. J’ai donc économisé 4,00 €.
 
Après cela, 11h00 pointe le bout de son nez et à partir de cet instant, je ne vais pas quitter le stand Le Lombard afin de pouvoir bénéficier des séances de dédicace de Joël JURION (à partir de 13h00) et COYOTE (à partir de 15h00). Quand la passion nous habite, la patience est de rigueur. Dans l’attente, il est toujours agréable de pouvoir échanger avec d’autres « mordus ».
Non loin de moi, quelqu’un a sorti un album pour COYOTE et s’engage à créer une file. J’en profite pour sortir mon album de Klaw afin de permettre la création d’une file et au fur et à mesure que l’heure fatidique se rapproche, plusieurs personnes désireuses d’une dédicace de Joël JURION m’ont rejoint. A nos cotés, la file pour COYOTE s’étoffe sensiblement puisqu’il n’est programmé qu’à partir de 15h00.
Au bout d’un certain temps, l’une des jeunes femmes chargée de la disposition des auteurs affiche l’album Klaw sans respecter les files qui s’étaient créées. Nous lui demandons donc de pouvoir procéder à la modification afin d’éviter une cohue, ce qu’elle accepte gentiment. Nous en profitons également pour faire disparaître le cordon qui sépare l’auteur du dessinateur afin d’éviter une double file plus préjudiciable au bon déroulement  de la séance de dédicaces.

Joël JURION
COYOTE














COYOTE est également affiché dès 12h30, ce qui me fait craindre le pire puisque je souhaite également rejoindre la file après ma rencontre avec Joël JURION et OZANAM.
Aux alentours de 13h10, l’artiste s’installe. Ayant la chance d’être le premier, je lui demande un Dizzi du tigre mais version Dan puisque le personnage est plus âgé. Comme le dessinateur m’explique qu’il n’y a pas de réelle différence (hormis une cicatrice pour Dan) et alors qu’il m’invite à « contempler » les dessins des divers Dizzis qui se trouvent dans son portfolio, je me ravise et opte pour le dragon que voilà :


 Il y a un véritable échange avec Joêl JURION qui souhaite connaître « honnêtement » le ressenti et les impressions des lecteurs.
Une fois la dédicace terminée, j’en profite pour échanger avec le scénariste OZANAM qui me réalise la dédicace suivante :


Mon inquiétude grandissante vis-à-vis de la file pour COYOTE retombe quand je m’aperçois qu’à 13h45, il n’y a pas encore trop de monde. Lorsque j’intègre cette file d’attente, je dois être le 10ème. En revanche, après mon arrivée, la file ne cessera de grossir (des séances d’autres auteurs se terminant certainement vers 14h00) et les conditions de sécurité imposés par le staff du festival feront que les files ressembleront plus à des escargots qu’à des droites. 
COYOTE, programmé pour 15h, est loin d’arriver que l’on s’entend déjà dire qu’il aura du retard à cause de son train. En effet, après son arrivée aux alentours de 15h45, celui-ci s’excuse de son retard en confirmant un problème de train. L’attente aura été l’occasion de discuter avec de véritables amateurs de Litteul Kévin dont une femme enceinte avec des envies de Nutella© et le tricot comme passe temps. Les minutes défilent et alors qu’il ne reste que 3 ou 4 personnes devant moi, j’en profite pour appeler le futur récipiendaire de la dédicace et lui demander son personnage favori. La réponse en image avec cette magnifique dédicace de « Chacal » dans toute sa splendeur :


Même si je ne suis pas un adepte du travail de COYOTE et que la dédicace n’était pas pour moi, je dois admettre que j’ai passé un agréable moment en compagnie du « papa » de Litteul Kévin. Papa qui n’était pas peu fier de mettre en avant le travail de son véritable Kévin lorsqu’on est venu lui demander une signature sur un fluide glacial pour lequel le fiston avait œuvré.

Il est près de 18h20 quand je m’oriente finalement vers le stand Paquet dans l’espoir d’obtenir une dédicace d’Olivier SPELTENS dont j’ai acheté les albums le matin même. 

Olivier SPELTENS
A mon arrivée au stand, il y a près de 5 personnes qui attendent. J’intègre donc la file au bon moment puisqu’une responsable du staff Paquet se renseigne sur le dernier de la file. Je me fais donc connaître. Elle me demande alors de préciser aux éventuels « futurs » amateurs que la file est close. Il est très intéressant d’écouter O. SPELTENS répondre aux diverses questions qui lui sont posées, l’entendre parler des recherches qu’il a réalisé ou bien évoquer les « erreurs » qu’il a pu laisser passer (date de l’intégration de certains types de chars sur le front de l’est) et que les passionnés repèrent de suite et lui font gentiment savoir. Il est 18h45 lorsque O. SPELTENS me termine la dédicace suivante :


Il est alors temps de sortir des bulles pour retrouver mes deux comparses et nous diriger vers le fameux restaurant Angolo de l’Italia pour lequel Yohan avait réservé (nous ne serons donc pas « refoulés » comme la veille). Ambiance plutôt tendue au niveau de l’équipe du restaurant. On perçoit bien l’importance des services lors d’une période de festival et, pour ma part, j’ai un fort ressenti du coté mercantile d’une telle affaire. A peine une table libérée qu’elle doit être aussitôt réoccupée. Nous ne sommes pas poussés vers la sortie mais n’en sommes pas très loin. Qu’importe puisque la qualité est au rendez-vous. Les gars n’arriveront même pas à finir leurs assiettes alors que moi en ayant commandé une coupe ardéchoise en dessert, j’ai peut être présumé de la capacité de mon estomac et ne me sens pas très bien en quittant le restaurant.
Avant de filet directement au cinéma, nous nous arrêtons au bar de l’Esplanade pour prendre une boisson.
Il est 22h05 lorsque nous filons au MegaCGR pour notre seconde soirée cinéma et le visionnage de The Ryan Initiative, renouveau de Jack Ryan précédemment interprété par Alec Baldwin, Harrison Ford et Ben Affleck. Ce volet  mené par Chris Pine (le capitaine Kirk des Star Trek réalisés par J.J. Abrahams) et réalisé par Kenneth Brannagh est basé sur un scénario un peu « fantasque » voir même complexe dans le cheminement de la résolution des objectifs. En effet, ce film, malgré très peu de temps morts et une belle « pléiade » d’acteurs, m’a laissé dubitatif et ne m’a pas apporté les éléments qui me permettraient d’être dithyrambique à son égard. A trop insister en forçant les capacités intellectuelles et physiques du personnage (James Bond et John McLaine réunis ont un TGV de retard), celui-ci en perd, à mon sens, toute crédibilité.
La séance terminée, il est plus de minuit. Il est donc temps de regagner nos pénates « provisoires ». J’en profite pour commencer à coucher sur le papier ce compte-rendu de nos journées de festival.
Bilan de la journée = Ereintante (plus de 5h30 d’attente cumulée sur le stand du Lombard) mais riche de la rencontre de dessinateurs, auteurs et univers totalement différents.

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