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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

6 mars 2020

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2017 - Rétrospective


J – X semaines (en amont)

Pour le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte permettent de confirmer notre déplacement.
Pour les badges, nous échangeons avec nos libraires préférées afin qu’ils puissent commander des "pass" sachant que pour les librairies, les fêtes de fin d’année restent une période « tendue » qui ne laisse que très peu de temps. Donc j’en profite pour les remercier de nous en consacrer un peu.
Pour l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans mon compte rendu de l’édition 2016 reste d’actualité.
Il y a tout d’abord des connexions régulières sur la "toile mondiale" afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie généralement les noms des auteurs présents avant les sites des éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des différentes bulles (la disposition des stands des éditeurs ne change pas forcément d’une année à l’autre mais cette année, le retour de Depuis était une donnée à prendre en compte) et les lieux des expositions.
Enfin, il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre source non négligeable de partage d’informations sur la mise à disposition et la publication des plannings ou bien horaires des séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une fois que j’ai glané et affiné mes projets, tout comme l’an passé, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui doit faciliter mon organisation mais également « optimiser » mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du festival, tout comme mon cahier de note.


En revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus le nombre à l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une file d’attente peut imposer un plan B.

MARDI 24 JANVIER 2017 (les derniers préparatifs)

Les courriels et "proformas" d’accréditation nous ayant été transférés, je me charge de les imprimer.
C’est également le jour où j’édite la version "définitive" de mon programme prévisionnel (cf ci-dessus) de rencontres/dédicaces puisque les dernières infos des éditeurs ont été édités sur leurs sites et/ou facebook.
J’en profité également pour préparer mon sac et me faciliter le départ après le boulot.

MERCREDI 25 JANVIER 2017 (vers une immersion BD)

Après les contraintes professionnelles de rigueur, je termine mes derniers préparatifs avant départ. Il est 15h30 quand mon comparse arrive et 15h45 lorsque nous prenons la route pour ce qui va être durant au moins 4 jours, la référence "mondiale" de la Bande Dessinée.
Comme les conditions météos sont plutôt bonnes, nous roulons plus que convenablement et il est alors aux alentours de 18h00 lorsque Angoulême nous "accueille". Notre priorité : récupérer nos badges à l’Hôtel de Ville. Nous prenons donc la direction du centre d’Angoulême et trouvons à nous stationner sur l’avenue Georges Clémenceau, c'est-à-dire à quelques pas de la Mairie. Avant de pouvoir accéder à l’espace "pros" nous devons nous plier aux exigences de sécurité, à savoir le détecteur de métaux. En entrant dans le bureau, une "hôtesse" nous prend en charge et nous édite nos "pass" à l’aide de nos accréditations papiers. Il suffit juste de passer le code barre de l’accréditation sous une douchette pour que le badge soit imprimé. Certains festivaliers n’hésitent d’ailleurs pas à le faire par eux-mêmes. Nous demandons à avoir des portes badges transparents pour nous en faciliter le port et le rangement (puisqu’il sera exigé sur l’ensemble des entrées du festival). En deux temps trois mouvements nous avons donc pu obtenir nos "droit d’accès" au festival.
Nous reprenons alors la voiture en direction du logement ou nous devons récupérer un jeu de clefs. Cependant, suite à un léger quiproquo, notre hôte n’est pas présent. Nous le contactons et nous retrouvons à un autre lieu de rendez-vous pour qu’il puisse nous confier une clé. C’est l’occasion de prendre un petit apéritif en sa compagnie.
Nous retournons alors au logement afin d’y déposer nos affaires puis repartons en direction du centre ville (les voyages forment la jeunesse dit-on !!!). Après nous être stationnés bd Thiers, nous gagnons le CGR. Séance du soir : Resident Evil – Chapitre final. Après 1h45 de séance (3D) ou nous en avons pris plein les oreilles tout en laissant notre cerveau de coté nous filons au Quick afin de satisfaire notre estomac.
Il est alors près de 23h15 quand nous retrouvons le logement ou enfin nous nous installons tranquillement avant de "faire dormir nos yeux".

JEUDI 26 JANVIER 2017 (tranquillement mais sûrement)

Debout à 7h30 pour réaliser les usages matinaux de rigueur mais également préparer la composition de ma "besace", compagnon du festival depuis de nombreuses années.
Avant de partir, et cela fait bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé (aussi bien à mon domicile car garage qu’à Angoulême ou pas de garage), je dois dégivrer mon pare brise. En effet, lorsque j’allume le contact du véhicule, le thermomètre est à -8°C. Pour cette matinée, les gants et l’écharpe feront donc partie de notre "panoplie" de festivalier.
Nous quittons le logement aux alentours de 9h15 et prenons la direction du Bd Thiers. Cependant, il est impossible de se stationner le long de ce dernier d’autant que cette année encore, la municipalité a programmé l’élagage des arbres qui le borde, ce qui limite grandement le nombre de places de stationnement. Après avoir trouvé une place le long du Bd de la république au niveau de la place Victor Hugo, il est déjà 9h30 lorsque nous prenons la direction du Champ de Mars. Une fois arrivé à destination, notre optons pour le Hall 1 du Monde des Bulles et intégrons la file d’attente pour l’accès réservé aux badges (qui n’est pas un accès prioritaire, contrairement à ce qui peut être propagé sur divers forums). Nous patientons tranquillement jusqu’à l’ouverture du festival, c'est-à-dire 10h00. Ce matin, les accès seront même ouverts dès 9h55. Nous sommes alors soumis aux contrôles de rigueur qui tout en étant moins contraignants que les accès "grand public" se font deux étapes (contrôle badge et sacs puis détecteur). Enfin, nous pouvons nous rendre vers nos "objectifs". En ce qui me concerne, c’est passage par le stand Glénat afin d’acquérir un album pour obtenir un ticket de dédicace.
En effet, comme chez la majeure partie des éditeurs il est impératif d’acheter un album sur le stand afin d’obtenir un ticket de dédicace. Cette année Panini est même allée jusqu'à imposer un montant et/ou des achats précis pour obtenir un "doodle" (quésaco ? Après recherche cela semble être un crayonnage ou gribouillage) ou bien le droit de participer à un tirage au sort. De ce que j’ai pu voir, au champ de mars, les éditeurs qui n’imposaient pas d’achat se comptaient sur les doigts d’une main (Delcourt/Soleil comptant pour un seul doigt !).
J’achète donc l’album "Il faut sauver Hitler" de J.-C. Thibert dans sa version Noir & Blanc. Double occasion puisque en plus de pouvoir me le faire dédicacer, je souhaitais me procurer cette édition car j’avais trouvé que dans la version standard les cases se déroulant la nuit étaient beaucoup trop sombres et occultaient le trait de l’artiste. A la caisse, une personne devant moi a également acquis un album des aventures de Kaplan & Masson. Mon achat me permet d’obtenir un ticket dédicace. Pour cette journée du jeudi, les tickets sont imprimés sur du papier blanc.


Lorsque je me présente à l’emplacement attribué à J.-C. THIBERT, celui-ci est déjà en place et je me retrouve être le 5ème de la file. L'artiste prend le temps de discuter avec son lectorat tout en réalisant de superbes dessins.
Parallèlement, mon comparse a intégré la file de D. ETIEN pour la série les Quatre de Baker Street.
Il est un peu plus de 11h30 lorsque je me présente devant J.-C. THIBERT. C’est un moment d’échange avec l‘auteur très intéressant. Je lui évoque l’intérêt de cette version Noir et Blanc qui magnifie son dessin et notamment les détails apportés à chaque case. L’artiste reconnaît que les cases « nocturnes » sont trop sombres et qu’ils n’avaient malheureusement pas contrôlés avant la mise sous presse. Après un peu plus de 20 minutes d’échanges, voici la dédicace réalisée :


Je retrouve alors Guillaume et tandis que nous nous apprêtons à faire un tour de bulle, je suis interpellé par un journaliste de France Bleue Poitou qui me demande s’il peut m’interviewer. Après un peu moins de 10 minutes de questions/réponses, il me libère et nous pouvons donc pérégriner au sein du Hall 1. Nous passons notamment au stand Panini ou les conditions d’obtention d’une dédicace sont tellement drastiques (voir ci-dessus) que nous ne faisons même pas l’effort d’acquérir des albums (dont certaines nouveautés en avant première).
Après avoir jeté un œil aux différents stands, nous quittons le champ de Mars pour les Halles afin de là aussi découvrir l’organisation et les stands des différents exposants dont Attakus/Comix Buro.
Qu’elle n’est pas notre surprise de trouver (ou bien retrouver) un espace ou se vendent des comics "récents" dans de nombreuses comics box. Il y a bien la présence depuis quelques années du stand Art of Comics mais celui-ci vend principalement des planches et des "oldies". Il y avait également l’an passée un satnd d'italiens mais avec Comicage, c’est un peu de oldies cotés (première apparition de Savage Dragon par exemple) mais aussi du comics récent dont énormément de lots de séries complètes ou bien variantes et éditions limitées (à des tarifs élevées du fait de leur rareté (250,00 € pour la couverture d'un numéro 1 de Wonder-Woman dans l’édition, me semble t-il, Rebirth.
Nous décidons ensuite de pousser jusqu’à la bulle New-York pour là encore procéder à un repérage/découverte. Nous ne nous attardons pas et après un échange concernant les publications FBLBD sur leur stand, nous retournons aux Halles ou nous sommes contactés par Alain. Nous décidons de nous fixer un lieu de rendez-vous pour pouvoir aller déjeuner ensemble.
En attendant, je croise le fils d’un copain qui se trouve lui-même être un copain de mon fils (je ne sais pas si vous avez suivi). En effet, ceux-ci sont pour la journée (petite journée) sur le Festival dans le cadre d’une sortie scolaire organisée par le Lycée. Je n’aurai pas le loisir de croiser mon fiston qui, je pense, a préféré profiter du salon en compagnie de ses camarades puisque le temps leur était compté.
Une fois qu’Alain nous a rejoint, nous trouvons une pizzeria afin de nous rassasier.
Nous passons un agréable moment de détente et d’échange autour de la BD sachant qu’Alain faisait son grand retour au festival après plus de 15 ans d’absence.
Il est alors près de 15h00 lorsque nous décidons de rejoindre le champ de mars tous ensemble.
Arrivés dans le Hall 1, nous en profitons pour visiter les stands dont celui de DelSol (Delcourt/Soleïl) et perdons de vu Alain qui renoue des contacts auprès d’éditeurs et réseaux de distributions. Nous en profitons pour changer de bulle et basculer vers le Hall 2 pour découvrir l’espace Dupuis.
J’en profite pour arpenter la mini-exposition consacrée à la série Seuls et sa transposition cinématographique. En plus de planches et de la diffusion de la BA du film, nous pouvons admirer des objets du film tels qu’une arbalète, le costume du maître des couteaux ou bien un casque de moto (et les recherches de design correspondantes). Je récupère également un masque en carton publicitaire représentant le masque du maître des couteaux version BD. Nous avons l’occasion de feuilleter l’album FRNCK qui est en vente en exclusivité pour le festival puisque sa sortie librairie n’est programmée que pour le mois de mars (le dernier album de Magic 7 est également en vente en avant première). Voyant que des auteurs sont positionnés pour cet album à l’espace dédicace, nous en faisons l’acquisition pour nous le faire dédicacer. Les conditions de dédicace imposent l’achat et un ticket correspondant à l’album. Nous ne constatons pas de distribution de tickets et il n’y a personne face à celui que nous pensons être le dessinateur. Et pour cause puisque ce n’est pas le dessinateur mais le scénariste, le premier étant malade et n’ayant pu arriver le jeudi. Nous en profitons pour discuter avec l’auteur qui dédicace son album à Guillaume. Il nous affirme que le dessinateur sera présent dès le lendemain matin. Qu’à cela ne tienne, le rendez-vous est pris.
Guillaume souhaite alors retourner à l’Espace Para BD pour des auteurs qu’il avait repéré.
Sur le chemin, au niveau de la place Franquin, a été disposée une "pseudo" yourte au sein de laquelle dessinateur (Zao GOLO) et scénariste (Patrick MARTY) de la nouvelle série Kushi des éditions Fei dédicacent leur nouvelle production. J’en profite pour l’acquérir et le faire dédicacer pour ma fille. L’échange est bref car le public nombreux.


Nous poursuivons donc jusqu’aux Halles et filons auprès du stand Comix Buro ou mon comparse acquière le sketchbook de DE FELICI pour se le faire dédicacer. A coté de ce dessinateur italien est installé Etienne LE ROUX qui dédicace un bestiaire "incroyable". Comme il n’est pas trop sollicité, j’en profite pour acheter le volume 1 de la série Le Temple du passé réalisée dans la collection "les univers de Stefan Wul ".


Pour l’anecdote, je ne me rappelai plus l’avoir déjà rencontré lors d’une séance de dédicace à la librairie Bédélire de Tours car c’était pour un tout autre univers (sa série actuellement inachevée "La mémoire dans les poches"). D’ailleurs, coïncidence ou pas, à l’époque cette séance comprenait également la présence de deux autres dessinateurs qui eux aussi ont "officié" sur des albums de la collection "les univers de Stefan Wul", à savoir Didier CASSEGRAIN (Piège sur Zarkass) et Olivier VATINE (Niourk) respectivement, en 2006, pour Code McCallum et Angela.
Pendant que je patiente en regardant Etienne LE ROUX réaliser de superbes "monstres", Guillaume est allé se faire dédicacer un album aux Editions BD Must. En attendant, un jeune homme évoque avec "passion" un projet participatif qu’il a aidé à financer. Il "vante" de manière dithyrambique le talent de l’illustrateur et la qualité de l’album publié grâce au "crowfunding"». Qu’elle n’est pas ma surprise lorsque j’apprends que l’illustrateur dont il est question n’est autre que le choletais DAV membre "imminent" du collectif ? et que j’ai eu l’occasion de rencontrer au Yéti (j’aurai par la suite la possibilité de consulter et acquérir ce recueil de crayonnés suite à une discussion avec Tofy puisque le Yéti est dépositaire de quelques exemplaires. Comble du plaisir, chaque exemplaire de cet imposant recueil au tirage "limité" est personnalisé par un dessin original en fin d’album.
A son retour sur le stand Comix Buro, mon comparse achète le sketchbook de MIG pour se le faire dédicacer. Il en profite également pour acheter le tome 2 de la série Le temple du passé pour là aussi obtenir un dessin.
Pour la petite info, un achat sur le stand Attakus/Comix Buro garantie l’obtention d’un ticket permettant de participer à un tirage au sort quotidien permettant de gagner pour chaque journée du festival des produits Attakus/Comix Buro (Statuettes, sketchbooks …). L’an dernier, Guillaume avait été l’heureux gagnant d’une Statuette Navïs et avec ses différents achats il "force" de nouveau la chance mais que ce soit aussi bien pour le tirage du jour que ceux des jours suivants, nous ne serons malheureusement pas contactés.
Il est alors près de 18h40 lorsque nous quittons l’espace Par BD pour rejoindre le bar-restaurant de l’Esplanade afin de dîner.
Après nous être désaltérés avec un Monaco et avoir pris une salade en guise de repas, nous gagnons le CGR pour la séance de 20h15 de la comédie L’Ascension.
Après 1h45 de projection, mon avis a bien changé car avant la séance ma motivation envers ce film n’était pas des plus grande. Cependant, cette libre adaptation, en plus d’être un très bon moment de détente, est portée par des acteurs au jeu léger mais juste et "authentique" ce qui permet de bénéficier d’un agréable divertissement.
Il est alors aux environs de 22h45 lorsque nous retrouvons le logement. J’en profite pour lire les deux tomes de la série Le Temple du passé ainsi que le premier volume de Kushi. Ensuite, je "m’attelle" à la rédaction de ce topo avant que le sommeil ne me gagne.

VENDREDI 27 JANVIER 2017 (tranquillement mais sûrement …)

Pas besoin d’attendre 7h30 et la sonnerie du réveil pour me lever. Après les divers préparatifs de rigueur, nous pouvons quitter le logement aux environs de 9h15. Ce matin, pas besoin de gratter les vitres du véhicule puisque les températures sont bien remontées (4° ce qui fait un sacré différentiel avec la température de la veille).
Nous arrivons place Victor Hugo et il n’y a déjà plus de places de stationnement gratuites aussi bien aux alentours (en raison notamment du marché) mais aussi bien le long du Bd Thiers. Après une "errance"  de près de 10 mn en quête d’une place, c’est finalement le long du Bd Denfert-Rochereau que nous pouvons nous garer, ce qui, par conséquent, nous oblige à marcher quelque peu avant de rejoindre le Champs de Mars et notamment le Hall 2 pour le stand Dupuis.
Pour accéder à la bulle, nous coupons directement par la rue père Joseph Wresinski qui donne directement sur la rue des Frères Lumière ou est installé l’Espace Manga. Nous intégrons la file d’accès Public puis constatant que l’accès badges est vierge de toute attente, nous composons une file qui gonflera au fur et à mesure que les 10 heures approchent. Le Vigile présent à l’entrée est « incorruptible » car une charmante jeune femme détentrice d’un badge Pro tentera bien de l’amadouer mais celui-ci sera intransigeant puisqu’elle ne possède pas le badge de couleur et d’accréditation approprié (éditeur, auteur …) lui permettant un accès avant l’heure d’ouverture officielle.
Nous patientons tranquillement et à l’heure H, dès que l’ordre est donné de permettre l’accès des festivaliers, nous nous soumettons aux consignes de sécurités puis filons vers le stand Dupuis. Comme nous avions déjà acquis notre album FRNCK la veille, nous nous adressons directement à la responsable dédicaces auprès de laquelle nous retirons un ticket spécifique pour l’album concerné (il n’est possible d’obtenir que deux tickets pour deux albums différents). Le passage en caisse nous est donc épargné et nous pouvons nous présenter directement à l’équipe créative de l’album qui est au complet puisque ce ne sont pas moins que le scénariste, le dessinateur et le coloriste qui sont présents. Dupuis semble miser beaucoup sur cette série car outre la présence des auteurs pour cette avant-première, c’est tout un pan de mur qui est à l’image de la série via une immense fresque.
Nous nous trouvons donc face à une équipe jeune et motivée (voir même dopé aux médicaments pour ce qui est de COSSU) avec laquelle il est très sympa d’échanger alors qu’ils réalisent de superbes dédicaces telles que celle-ci :


Après avoir remercier l’équipe, je retrouve Guillaume qui, étant passé le premier, a déjà rejoint un stand Japanim afin de s’acheter des friandises typiques du marché asiatique (tels que M & M’s au café ou bien Kit Kat au saké). Alors qu’il finalise ses achats, je bascule vers le Hall 1 du monde des bulles en direction de Glénat afin d’acquérir des albums permettant l’obtention de tickets de dédicace. Mon objectif "prioritaire", Davide Fabbri qui est programmé de 14 à 16h00. Parmi mes achats, un album de la série Lady Mechanika pour lequel est offerte une affiche de la série signée par l’auteur Joe BENITEZ. Guillaume me retrouve après avoir à son tour acquis un album Glénat pour un ticket dédicace (qui sera vert ce vendredi). Nous faisons ensuite un tour dans la bulle, passant notamment chez Delcourt/Soleil (Delsol) afin de consulter les horaires de Lolita SECHAN dont l’album intéresse mon comparse.
Nous nous rendons ensuite à la librairie Cosmopolite pour prendre "la température" et nous en profitons pour faire une pause à la Mie Caline.
Une fois notre café absorbé, nous regagnons le stand Glénat. Il n’est que 12h00/12h15 mais l’affiche pour Davide FABBRI est déjà en place. Je décide donc d’augmenter la file puisqu’il y a déjà une personne à attendre. Guillaume dont l’attente n’est pas trop le fort m’emboîte tout de même le pas. Au bout d’un quart d’heure, le jeune homme qui était devant moi "quitte le navire" lorsqu’il apprend que la séance ne débute qu’à 14h00. Il préfère tenter sa chance chez Delcourt.
Nous attendons patiemment l’horaire annoncé et pouvons profiter des dédicaces de BRUCERO (notamment sur la série Druiz) ainsi que de bon nombre de ses œuvres qu’il vend sous forme d’affiches/reproductions. Ses illustrations sont somptueuses.
Nous voyons également s’installer le dessinateur de l’album Elizabeth Ière qui fait partie de la série "Ils ont fait l’Histoire". Et là aussi, ce jeune dessinateur italien réalise de biens belles choses.
Davide arrive à l’heure prévue. Nous nous saluons alors qu’il s’installe et dispose ses nombreuses trousses sur la table.
Je lui présente alors l’édition "collector"» de son art book et lui demande s’il accepterait de me dessiner K2SO le droïde du film Star Wars : Rogue One. Même s’il ne l’a jamais dessiné, celui-ci accepte volontiers avec l’aide d’une photo stockée sur mon vieux Nokia (NDR : penser à faire l’acquisition d’un smartphone pour faciliter ce genre d’exercice mais également me faciliter des recherches internet et permettre la réalisation de photos convenables).
Voici donc sa version de ce personnage "majeur" du film :


Nous en profitons pour échanger quelques mots avant que je ne laisse la place à mon comparse qui m’emprunte une feuille Canson pour sa dédicace. Après avoir vu des illustrations sur l’Instagram de Davide, celui-ci lui demande un dessin sur le thème de la série Opération Overlord mais avec un ton plus « léger ». En voici la preuve :


Après avoir remercié vivement Davide, nous refaisons un circuit au sein de la bulle puis Guillaume souhaite reprendre le « pouls » pour la séance de Lolita SECHAN. Je l’abandonne donc chez Delcourt et retourne chez Glénat.
Constatant que la file d’attente pour Davide FABBRI ne grossit plus, je la réintègre. D’ailleurs, elle ne s’étoffera pas plus à ma suite. C’est l’occasion de retrouver une connaissance par amie interposée puisque Valérie, grande adepte de Bande Dessinée, est également à attendre pour un album de la série Opération Overlord. Preuve que le dessin de Davide plaît puisqu’elle s’était déjà fait dédicacer un album en 2015.
En attendant, Guillaume me contacte pour m’annoncer que la séance pour Lolita SECHAN a été annulée et qu’il file sur la bulle New York.
En ce qui me concerne, il y a encore 4 personnes devant moi. C’est à ce moment qu’un membre du staff Glénat décide d’arrêter la file à ma personne. Davide s’adresse à moi et me signale «  Valérian, tu es le dernier ». Valérie se retourne alors et s’exclame « il y en a qui sont connus ». Le temps s’écoule paisiblement au gré de dédicaces de Davide composées principalement de GI et de quelques Landser allemands. Lorsque je lui fais de nouveau face et sachant que je suis le dernier, j’en profite pour prendre le temps de discuter plus longuement avec lui. Je m’enquiers de l’état d’avancement du prochain album d’Opération Overlord, de l’éventuelle date de sortie ou bien d’un projet « avorté » dont des planches composent son art book (une histoire qui devait être publié dans le cadre de la série uchronique Dust, créée par Paolo Parente et pour laquelle Davide avait déjà officié).
Davide me demande alors ce que je souhaite et je lui propose un Mace Windu car c’est l’un des jedis préféré de l’un de mes gars (et seul Jedi avec un sabre violet !!!). Il débute sa dédicace puis devant la "pression" du staff pour permettre les rotations d’auteurs, il préfère arrêter son dessin. Davide me demande alors si je suis présent le samedi et me propose d’achever la dédicace à l’hôtel pour me la remettre le lendemain. En ce qui me concerne : Pas de problème !!! Je quitte Davide en le remerciant vivement puis contacte mon comparse Guillaume qui est toujours dans la bulle New York.
Je file ensuite à la librairie Cosmopolite afin de faire faire une dédicace pour l’un de mes fils sur l’album Assasin’s Creed. Il y a très peu de monde face au scénariste accompagné du dessinateur. Je n’ai donc pas très longtemps à attendre pour obtenir la dédicace que voici :


Une fois cette "mission" réalisée, je prends la direction de la bulle des Halles mais arrivé au niveau de l’église de la place Saint Martial, je bifurque en direction de l’espace Franquin afin d’aller contempler l’expo HERMANN. En plus de l’exposition et uniquement ce vendredi de 17h00 à 18h00, l’espace Franquin "héberge" l’émission de France Inter "Si tu écoutes, j’annule tout". Fameux rendez-vous radiophonique animé par les non moins fameux Charline Van Hounecker et Alex Visorek (l’invasion belge est en marche). Il y a donc énormément de monde même si la salle pour l’émission (sur réservation) est déjà complète. En ce qui me concerne, j’en reste à mon objectif principal : l’œuvre d’HERMANN.
 


Cette exposition est tout aussi riche que celle de l’an passé consacrée à Hugo Pratt. Les nombreuses planches exposées des diverses séries réalisées par Hermann témoignent de l’immense talent de l’Artiste et des nombreuses qualités "graphiques » dont il fait preuve dans la maîtrise des diverses techniques employées. Cette exposition me rappelle un titre de la série Bernard Prince que j’avais pu lire enfant dans la collection Vedette (histoires du journal de Tintin) que possédait mon père (avec également Dani Futuro de Carlos GIMENEZ et Víctor MORA, Le club des peur-de-rien de TIBET mais aussi Robin Dubois de TURK et DE GROOT ou bien Mr Magellan de GERI et A.P. DUCHATEAU). Que de souvenirs !!!
Pour revenir à l’expo et pour le dire de manière simple et familière : on en prend plein les mirettes.
Je reste pas loin de 45 mn à poser un regard attentif sur certaines des nombreuses planches présentées.
Lorsque je sors de la salle d’exposition, il est près de 17h50 et l’on entend l’émission de France Inter qui est en cours. Je décide d’attendre la fin de l’émission pour voir les animateurs en "chair et en os". A la fin de l’émission, je peux observer des animateurs d’une touchante simplicité et proches de leur public. J’en profite pour faire quelques photos avec mon téléphone (donc de bien piètre qualité) pour les envoyer à ma femme qui est une "adepte" de l’émission et notamment des prestations de Guillaume Meurice et Frédéric Fromet.
Je quitte alors l’espace Franquin pour la bulle des Halles ou je retrouve mon comparse en discussion avec l’un des vendeurs du stand de comics.
Nous refaisons le tour de cette bulle puis nous décidons d’aller diner et là encore (pour des questions de "facilités", ce sera le bar de l’esplanade. Il est aux alentours de 20h15 quand nous quittons le bar et près de 20h45 quand nous arrivons au logement. Cet horaire me laisse le temps de me plonger dans plusieurs des BD acquises (Assasin’s Creed, Kushi …) puis j’en profite pour coucher sur le papier ce compte rendu de journée. La fatigue triomphant de ma motivation, il est près de 00h10 lorsque je pose le crayon au bout de 12 pages d’écritures sur mon cahier Seyes 17x22.

SAMEDI 28 JANVIER 2017

Levé dès 7h10. Préparatifs habituels, rangements avant le départ et chargement du véhicule.
A 8h35, notre hôte passe nous faire un petit "coucou". Nous échangeons un peu mais devons rapidement partir en raison d’un planning matinal plutôt "serré". Nous quittons le logement aux alentours de 8h45 après avoir vivement remercier Jean-Claude pour son accueil et sans qui nous ne pourrions profiter de ce périple de passion.
Il est un peu moins de 9h00 lorsque nous arrivons Bd Thiers afin de nous stationner ; Contrairement aux matinées précédentes, nous n’avons pas à faire plusieurs tours pour trouver une place "vacante". Une fois stationné, nous nous dirigeons vers le Champ de Mars et il est aux environs de 9h10 lorsque nous pouvons intégrer la file d’attente réservée aux possesseurs de badges. L’attente se fait tranquillement et sous de bonnes conditions puisqu’il ne pleut plus et que nous sommes bien au dessus de 0° C en ce qui concerne les températures (6° C pour être précis). C’est l’occasion d’entendre les conversations de divers "aficionados" dont un qui se félicite d’avoir obtenu 18 dédicaces ( ) rien que pour la journée du vendredi.
Lorsque les portes s’ouvrent, l’entrée principale à déjà lâché un flot de festivaliers qui avaient été fouillés en amont et mis en attente en "zone tampon". C’est la ruée totale vers les stands aux auteurs les plus convoités.
Mon objectif étant Patricia LYFOUNG, dès mon entrée dans la bulle et après la "palpation" à la raquette, je presse le pas vers le stand Delsol ou je constate qu’il y a une file importante déjà constituée. Je me renseigne et apprend que ce n’est pas pour l’auteure de la Rose Ecarlate. La personne en charge des tickets à déjà fait demi-tours (ce qui ne présage rien de bon pour moi). J’interroge un membre du staff qui, gentiment, va se renseigner à son tour en allant à la rencontre de la personne en possession des fameux tickets. A son retour, il m’indique que le responsable de la distribution des tickets doit arriver. Lorsque ce dernier se présente aux personnes qui attendent (dont ma pomme) pour distribuer les tickets d’un autre auteur, je l’interpelle poliment pour savoir s’il lui reste des tickets de Patricia LYFOUNG. Et en effet, il n’avait pas tout distribué, ce qui me permet d’obtenir le n° 9. En revanche, les tickets pour Les Légendaires sont partis à une vitesse folle. Je vais ensuite acheter le tome 12 de la série (le dernier qui manque à ma fille) et rejoint la file d’attente ou sont déjà positionnées plusieurs personnes. C’est l’occasion de discuter avec un couple de bordelais qui sont présents pour leur fille et qui n’ont pu obtenir de ticket pour Les Légendaires. D’ailleurs, la file constituée pour SOBRAL est majoritairement composée d’enfants et ados dont une jeune fille en Cosplay d’Elfe magnifiquement réalisé (elle est même allée jusqu’à se mettre des lentilles pour se faire des pupilles "blanches"). Pendant ce temps, mon comparse s’est arrêté au stand Canal BD afin d’acquérir et se faire dédicacer un album.
Alors que l’heure de dédicace de Patricia LYFOUNG approche, nous voyons arriver de nouvelles têtes qui s’imposent en tête de file au motif qu’elles sont dans les premiers numéros. Une de ces personnes demande à l’auteure si elle prend les tickets dans l’ordre et comme cette dernière n’a pas connaissance de la situation, elle répond par l’affirmative. Un léger "grondement" se fait entendre de la part de ceux qui attendent depuis le début et qui ne sont pas aller "courir plusieurs lièvres". J’estime également que c’est la patience qui doit être récompensée et non pas l’opportunisme et la "chasse" aux dédicaces. D’ailleurs, un couple ira expliquer la situation à l’auteure qui, compréhensive, réalisera les dédicaces selon l’ordre de la file.
Lorsqu’arrive mon tour, j’ai l’honnêteté d’avouer que je ne connais pas la série et que je suis là pour ma fille. Elle me dit alors que je vais très certainement faire une heureuse et apparaître comme le plus gentil des papas. L’auteure est vraiment très sympathique et c’est un réel plaisir d’échanger avec celle qui est aux manettes de cette série à succès qui me rappelle, pour ma génération, la série animée Lady Oscar. Lorsqu’elle me demande pour qui est la dédicace et que je lui explique l’origine du prénom de ma fille, celle-ci m’explique que ce sont des séries comme Garulfo ou de Capes et de Crocs qui l’ont motivé à se lancer dans la BD alors qu’elle n’était qu’étudiante. Elle m’avoue même n’avoir jamais rencontré l’auteur et les dessinateurs alors qu’ils publient chez le même éditeur.
Voici la dédicace réalisée.
Il est alors près de 12h00 et comme le dernier de mes "objectifs" est atteint, je me rends alors sur le stand Glénat afin de retirer auprès de Davide FABBRI la dédicace qu’il a du me réaliser. N’étant pas du genre à m’imposer et ne me voyant pas réclamer, je le laisse réaliser les dessins qu’il a en cours et préfère attendre qu’il termine sa séance d’autant que je n’ai pas d’autres "missions. C’est l’occasion de le regarder réaliser plusieurs dédicaces sur la série Opération Overlord (Les GI sont les plus nombreux). Constatant qu’Andréa MELONI, son voisin (qui l’était déjà la veille, l’éditeur ayant peut être rapproché les Italiens) réalise de superbes dessins et plutôt que d’attendre "en vain", je vais m’enquérir de l’album Elizabeth Ière de la collection "Les Grandes Figures de l’Histoire" et intègre la file avant que celle-ci ne soit stoppée. Alors que l’artiste signe la dédicace à la personne devant moi, il l’interpelle comme il peut (barrière de la langue) car constate qu’il est en train de "partir". En effet, je m’adresse également à lui à mon tour mais celui-ci ne répond pas et semble "absent". Je lui demande de s’assoir, en vain. Une personne qui attend pour Davide FABBRI, l’allonge sur le sol et on demande à faire appeler la sécurité pour prévenir les services de secours. Une fois allongé et mis en position proche de la PLS, je retire mon blouson pour qu’il serve à lui maintenir la tête en hauteur. Les services de secours sont très rapidement sur place et le prennent en charge. Revenant à lui, il explique avoir vu des "papillons blancs" et reconnait ne pas avoir pris de petit déjeuner et être debout depuis 6h00 sachant que les conditions ce samedi sous les bulles sont propices aux malaises (chaleur, position debout …).

Mon comparse, qui attend sur le stand Delsol l’arrivée de Lolita SECHAN pour son album les Brumes de Sapa, aura vent de cette mésaventure puisque la personne qui attend derrière lui est la femme du monsieur ayant fait le malaise.

Mais revenons-en à Andréa MELONI qui reprend ses dédicaces et me réalise le superbe dessin que voici :

Andréa MELONI étant italien et ne parlant quasiment pas français (tout comme je ne parle pas italien), il y a eu très peu d’échanges, ce que je déplore.
Une fois que Davide FABBRI a terminé sa séance de dédicaces, il me remet le magnifique dessin que voici.
Je remercie vivement Davide qui a eu l’extrême gentillesse de prendre sur son temps libre pour me réaliser ce magnifique Mace WINDU qui fera le bonheur de mon fils.
Je rejoins mon comparse sur le stand Delsol et attends qu’il ait terminé sa rencontre/dédicace avec Lolita SECHAN. Je recroise alors Davide FABBRI qui quitte le monde des bulles. C’est l’occasion de discuter de l’exposition Hermann mais aussi de Kim Jung Gi qu’il a rencontré et dont il a été stupéfait de la dextérité avec laquelle il réalise des dessins sans aucune trame préparatoire. Nous avions eu l’occasion de le constater par nous même le jeudi lorsque nous étions passés dans la bulle ?.
Après cette discussion, je retrouve enfin Guillaume qui en a terminé. Il est un peu plus de 13h30 et nous décidons d’aller au théâtre pour admirer l’exposition Marvel, 20 ans. A notre arrivée, la queue est telle qu’elle nous décourage. Nous rebroussons donc chemin et décidons de nous rassasier avant de quitter définitivement le festival et Angoulême. Après nous être pris des sandwichs à la Mie Caline du champ de mars, nous retournons à notre véhicule et prenons le chemin du retour. Il est alors près de 14h50 et il nous faut un peu moins de 2h15 pour rejoindre nos « pénates » et, en ce qui me concerne, retrouver toute ma petite famille.
BILAN = Cette édition 2017 est marquée par quelques regrets : ne pas avoir pris le temps de faire l’exposition consacrée au Château des Etoiles d’Alex ALICE ainsi que celle consacrée à Valérian (une gageure en ce qui me concerne). En revanche, gros coup de cœur pour l’exposition Hermann, même si ce n’est pas un style "graphique" que j’affectionne. Cette édition 2017 aura, là encore, été riche de rencontres souhaitées (THIBERT, P. LYFOUNG & D. FABBRI) mais également de découvertes (notamment l’équipe de Frnck) et d’échanges (le temps passé avec Alain le jeudi).
Le plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité des "artistes" qui nous remercient et nous comblent à leur manière, via leurs dédicaces.
Comme tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et aventure bédéphile.


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