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Né en 1973, je tombe très tôt dans la lecture de BD et comics. Cela ne m'a pas quitté et s'est transformé en une véritable passion que je souhaite partager grâce à ce blog.

6 mars 2020

FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME 2018 - Rétrospective




J – X semaines

Pour le logement, quelques coups de téléphone auprès de notre hôte permettent de confirmer notre déplacement.
Pour les badges, nos libraires préférées ayant fait le nécessaire en temps et en heure (un grand merci et clin d’œil à eux), Guillaume à pu les récupérer en amont.
Pour l’organisation hebdomadaire au sein des bulles en fonction des auteurs que l’on souhaite rencontrer, le processus évoqué dans mes derniers compte rendu reste d’actualité.
Il y a tout d’abord des connexions régulières sur le "web" afin d’accéder au site du festival et avoir un premier aperçu des éditeurs et auteurs présents (le site du festival publie généralement les noms des auteurs présents avant les sites des éditeurs). Ensuite, les connexions s’intensifient quelques jours avant le festival afin, notamment, d’obtenir les plans des différentes bulles.
Enfin, il faut affiner ses recherches en consultant les différents sites ou facebook des éditeurs afin de pouvoir s’enquérir des plannings de dédicaces (qui restent malgré tout sujet à modifications). Autre source non négligeable de partage d’informations sur la mise à disposition et la publication des plannings ou bien horaires des séances de dédicaces : le forum Bd’Gest.
Une fois que j’ai glané et "affiné" mes projets, je me réalise un planning/programme récapitulatif qui doit faciliter mon organisation mais également "optimiser" mes journées. Ce planning et les plans me suivront tout au long du festival, tout comme mon cahier de note.



En revanche, cela ne dispense pas de prendre connaissance des plannings affichés par les éditeurs tout au long de la durée du festival car il n’est pas rare qu’il y ait de nombreuses modifications selon les aléas des auteurs (transport, interviews …). De plus, à l’arrivée sur les stands, le nombre de personnes qui composent une file d’attente peut imposer un plan B.


MARDI 23 JANVIER 2018

J’édite mon planning prévisionnel et commence à anticiper la préparation de mes affaires pour le "grand" départ du lendemain.

MERCREDI 24 JANVIER 2018

Je termine au boulot aux alentours de 14h45.
Une fois de retour à la maison, je prends le temps de préparer mes affaires entre 15h30 et 17h30 (sans ma checklist, ce qui fera que j’en oublierai ma brosse à dent).
18h30, arrivée de mon "acolyte". Nous chargeons mon véhicule et prenons la route à partir de 18h50.
Il est aux alentours de 21h00 lorsque nous arrivons au logement. Nous déchargeons nos affaires et voilà que Sophie arrive une dizaine de minutes plus tard. Nous prenons chacun le temps de nous installer puis quittons le logement en direction du centre ville d’Angoulême pour dîner.
Nous stationnons Bd Thiers et prenons la direction de l’Hôtel de ville. C’est l’occasion de situer les différentes bulles à Sophie qui n’est pas venue au festival depuis plus de quinze ans.
Vu l’heure, le dîner se déroulera à Quick. Le repas est l’occasion d’échanges sur la BD (coups de cœur, blockbusters, débat animé sur la primeur de l’histoire par rapport au dessin ou bien l’inverse sans oublié la complémentarité selon les avis …).
Aux alentours de 23h00, nous prolongeons notre visite du centre d’Angoulême afin de montrer à Sophie les emplacements des bulles New-York et para-BD. Une fois cela fait, nous reprenons la direction de la voiture pour rentrer au logement et nous coucher aux alentours de 0h00.


JEUDI 25 JANVIER 2018

Après une nuit "saccadée" (liée au changement d’environnement), je me réveille une première fois aux alentours de 5h30 (le rythme des jours de boulot a certainement un impact sur mon horloge biologique). Je me rendors pour me réveiller pleinement vers 6h30. Je fais durer l’attente de l’éveil total à 7h00 puis, estimant qu’il ne me sera plus possible de "somnoler", attrape mon petit cahier pour débuter mon compte-rendu habituel.
Je me lève à 7h30 et réalise les "nécessités" d’usage.
Le temps que tout le monde soit prêt, il est 9h10 lorsque nous quittons le logement en direction du centre-ville d’Angoulême.
La nuit a été pluvieuse mais le matin semble "serein".
Arrivé Bd Thiers, impossible de se garer. Nous retournons donc place Victor Hugo pour finalement nous garer Bd de la République et tout cela, sans perdre Sophie a également pris son véhicule.
Il est près de 9h20 lorsque nous prenons la direction du champ de Mars. Une fois arrivée sur place, Sophie va retirer son bracelet d’entrée et Guillaume l’accompagne. Quant à moi, j’intègre la file d’attente de l’entrée Professionnel du monde des bulles.
Alors que 10h00 s’annonce et que les portes du festival s’ouvrent, il est déjà possible d’entendre les festivaliers de l’entrée principale se ruer au pas de course vers les différends stands. Nouveauté de cette année d’un point de vue de la sécurité, la mise en place de "portiques" qui ne dispensent pas de devoir ouvrir les sacs et de déposer ses clefs dans des bacs plastiques.
Une fois les contrôles réalisés, je me dirige directement vers le stand Dupuis ou je saisie trois albums : Télémaque (dont les previews et le thème m’ont "alléché"), La Boite à Musique (dont les couleurs ont su attirer mon intérêt) et le troisième album de la série Frnck découverte l’an passée. J’intègre alors la file d’attente – conséquente – pour les caisses ou l’on nous distribue des jetons de dédicace (un jeton par album acheté).


Une fois mes achats réalisés, je jette un œil à l’organisation des zones de dédicaces avoisinantes. La nouvelle disposition des éditeurs laisse augurer quelques moments "difficiles" quand la fréquentation sera à son comble.
Je vagabonde un peu, observe les stands et constate au niveau du Lombard la présence de Benoit ERS et DUGOMIER pour les Enfants de la Résistance. Je profite qu’il n’y ait pas grand monde mais également de la sortie du tome 4 pour l’acquérir et obtenir un ticket de dédicace. Chez Le Lombard, les tickets sont donnés contre achat de la BD de l’auteur une heure avant que celui-ci ne dédicace. Il est donc inutile d’acquérir trop en avance les BD que l’on souhaite faire dédicacer. Une fois en possession de l’album, je rejoins la file d’attente qui est organisée de la manière suivante : dédicace du scénariste avant celle du dessinateur.
Je passe un très bon moment en compagnie du duo des Enfants de la Résistance qui réalise de sympathiques et belles dédicaces.



L’ingéniosité est présente dans la dédicace de DUGOMMIER sous la forme d’un laisser passer (ausweiss) pour coller parfaitement à l’esprit et au thème de cette série à mettre entre toutes les mains.
D’ailleurs le succès de la série est au rendez-vous puisque la file d’attente ne fait qu’enfler.
Une fois mon passage effectué (aux alentours d’11h10), j’arpente de nouveau la bulle car les auteurs que je me suis "assigné" ne sont présents qu’à partir de 14h00.
Toujours chez Le Lombard, voyant que le dessinateur de l’album The Regiment est annoncé pour 13h00, je me décide à revenir aux alentours de 12h00 pour faire mon achat et obtenir un ticket.
En attendant je vaque, allant de stands en stands, regardant les nouveautés chez Paquet, les files d’attente chez Glénat et en allant me renseigner des conditions de dédicace pour les auteurs chez Panini : achat d’un album dans une liste prédéfinie donnant droit à participer à un tirage au sort. Ces conditions "rédhibitoires" me découragent. Le passage chez Panini me permet de constater que de nouvelles figurines vont être éditées dont la plupart reprennent les moules de la collection en plomb d’il y a quelques années chez Eaglemoss. Cette collection en "résine" et aux couleurs plus vives semble comporter de nouveaux personnages (ceux mis en avant par les dernières productions cinématographiques Marvel qui n’avait pas trouvés leur place dans la collection précédente tels des persos des Gardiens de la Galaxy).
Aux alentours de 12h00, je retourne sur le stand Le Lombard et découvre qu’il y a déjà une personne avec un album The Regiment en position d’attente. Je prends un album, le rejoins et nous débutons une file d’attente qui enfle rapidement.
Peu après 12h00, une jeune femme apporte les tickets en caisse. L’achat nous donne droit au fameux ticket).


Une fois en possession dudit ticket, nous gagnons l’espace dédicace ou la première personne a déjà pris position pour de nouveau former une file. L’attente jusqu’à 13h00 est l’occasion de lire l’album.
Quand T. LEGRAIN arrive, il discute aisément avec le premier de la file. Lorsque arrive mon tour, je lui demande le personnage de dont voici le rendu.


Tout en dessinant, T. LEGRAIN m’explique que le cycle est prévu en trois tomes avec la possibilité d’un autre cycle mais qu’il doit d’abord terminer son autre série en cours (Sisco). T. LEGRAIN est vraiment attentif à son lectorat.
Il est près de 13h20 quand je quitte le stand Le Lombard pour rejoindre mes objectifs suivants : Télémaque et/ou La Boite à Musique. Les auteurs et dessinateurs étant annoncés à partir pour 14h00, je file directement sur le stand Dupuis ou des files d’attente sont déjà composées. Au regard du nombre, j’intègre celle pour Télémaque et je n’ai pas à attendre longtemps avant que K. RUIZ et KID TOUSSAINT n’arrivent. La question en suspend : à quelle place le staff va-t-il les disposer ?
Un quart d’heure avant l’heure "fatidique", le staff défini les emplacements en disposant un album de la série dans un support PVC.
Je dois être le 3ème ou bien 4ème dans la file.
Lorsque les auteurs arrivent, ils dédicacent aussi bien du Télémaque que du Magic 7. C’est leur première séance de dédicace sur Télémaque puisque l’album est une "avant-première" de Dupuis pour le festival.
Quand je me présente face à K. RUIZ, je demande le personnage de Zéphyr.


A la suite KID TOUSSAINT réalise ses dédicaces et en réalisant la mienne, il trouve sa « phrase d’accroche » (bonne lecture mythique), c’est pour cette raison qu’il ajoutera n° 1 à ma dédicace.
C’est très sympa de discuter avec le scénariste et, tout comme pour la série Frnck l’an passé, on sent que Dupuis mise sur cet album jeunesse (mais pas que).
Une fois mon passage effectué, j’intègre la file pour La Boite à Musique où il y a près de 5 à 6 personnes déjà présentes. La motivation de CARBONE, la scénariste, est communicative. Elle est en verve et met parfois autant de temps que le dessinateur GIJE dans la réalisation de ses dédicaces. CARBONE qui est professeur des écoles à temps partiel explique qu’avec la charge et la passion qui l’animent dans son travail de scénariste elle va très prochainement quitter l’Education Nationale. Quand je me retrouve face à GIJE, je lui demande le personnage d’Igor.



Là encore, je passe un agréable moment en compagnie de cette équipe dont la série est très prometteuse.

Mon périple sur le stand Dupuis n’en est pas terminé pour autant puisque je gagne la file d’attente pour A. HENRIET. Celle-ci est déjà composée de 6 à 7 personnes, le premier se trouvant même être là depuis 13h00 pour une séance annoncé à 16h30. La question en suspend, à quel endroit va-t-il être installé ?
Une fois en place, A. HENRIET réalise de nombreuses Hannah mais c’est agréable de le voir dessiner tout en échangeant avec lui d’autant qu’il explique qu’il y a près de quinze ans qu’il n’est pas venu au FIBD. Lorsque je me présente face à lui, je lui demande "fatalement" une Hannah.
Au premier abord, A. HENRIET ne semble pas loquace mais au final, il s’avère qu’il est désireux de faire partager son travail en racontant des anecdotes sur la conception et la réalisation des albums de la série Dent d’Ours.
C’est un véritable plaisir et une réelle satisfaction d’avoir enfin pu le rencontrer et obtenir la superbe dédicace que voilà :


Lorsque je cède mon tour, il est un peu plus de 17h15. J’en profite alors pour arpenter de nouveau la bulle du Champ de Mars en attendant de retrouver Guillaume qui quant à lui aura navigué de bulles en bulles sous un ciel peu clément. Sophie qui l’a accompagné une bonne partie de la journée à quant à elle prit le chemin du retour.
Nous nous retrouvons aux alentours de 17h50 et décidons d’aller boire un verre au bar de l’Esplanade. Une fois installés, il nous paraît évident de commander un Monaco (Angoulême doit être le seul endroit ou je vais dans un bar et commande un Monaco). Un rituel en quelque sorte.
Après échanges sur nos plannings respectifs de la journée et découverte des dédicaces obtenues par l’un et l’autre nous décidons de demander la carte pour dîner avant de terminer la soirée au cinéma. Le service étant rapide, nous pouvons prendre le temps de déguster notre salade (une biquette agrémentée de miel et éclats de marrons).
Nous quittons le bar de l’Esplanade aux alentours de 19h35 pour rejoindre le Méga CGR tout proche.
Séance du soir : séance sans prise de tête, à savoir The Passenger avec Liam Nesson. Il semble que dernièrement et ce depuis Takken, Liam Nesson soit abonné à ce genre de films d’action qui reposent sur un cumul d’improbabilités. Heureusement, le film est bien rythmé pour ne pas décevoir mais laisse tout de même un arrière goût de "facilités".
Il est presque 22h00 quand la séance se termine et que nous optons pour rentrer au logement.
Une fois installé dans le lit, j’ambitionne de lire mes achats et poursuivre mon compte rendu mais malheureusement pour moi, dame fatigue en décide autrement et me "brise" dans mon élan en me projetant dans les bras de Morphée.

VENDREDI 26 JANVIER 2018

Réveillé à 7h20, j’en profite pour rattraper le retard de la veille concernant mon compte rendu. Après une demi-heure passée à composer des lignes, je me stoppe afin de réaliser les rites matinaux (ablutions, petit déjeuner …).
Aux alentours de 8h00, notre hôte arrive pour nous saluer et échanger avec nous.
Quand nous décidons de partir, il est déjà près de 9h20 et se profile la difficulté à trouver un emplacement de parking. Après un tour Bd Thiers et place Victor Hugo, nous redescendons par le Bd de la République où se présente à moi une belle place en créneau. Heureusement que je dispose d’une petite Twingo car sinon, nous étions repartis pour un tour de piste.
Vu l’heure à laquelle nous arrivons au champ de mars et n’ayant aucun objectif pour la matinée, nous décidons de débuter par la librairie Cosmopolite qui, à partir du vendredi, ouvre ses portes dès 9h30.
Il n’y a pas foule au sein de la librairie et constate qu’une file pour Olivier DAUGER est déjà constituée. Je décide de l’intégrer mais avant cela, je dois acquérir un album de l’auteur et je décide de prendre celui qu’il a réalisé dans la collection Agatha Christie chez Paquet. Cependant, il me faut attendre car la librairie ne dispose plus d’albums en stock et doit se réalimenter par un autre biais. Après une dizaine de minutes, une pile d’albums est apportée. Je m’enquiers donc d’un exemplaire, obtient mon ticket et attend mon tour.


Je suis le cinquième juste derrière un couple venu se faire dédicacer des albums de Ciel de Guerre. Olivier DAUGER est à l’image de la dernière fois ou je l’ai rencontré : discret, serein, attentif (il semble se souvenir de moi) et avide d’évoquer ses futurs projets (notamment un album sur la pilote Hélène BOUCHER à sortir en mai) tout en n’en dévoilant pas trop (une future série d’aviation qui se déroulera en 1940 mais traitée différemment que Ciel de Guerre et qu’il doit commencer en mars).
Olivier DAUGER me réalise Josie, personnage clé de l’album.


Il est alors aux environs de 10h30 lorsque je quitte la librairie Cosmopolite pour prendre la direction de l’espace Para-BD. Chemin faisant, qu’elle n’est pas ma surprise au coin de la place des Halles de croiser Antoine de Caunes et une partie de son équipe de France Inter puisque leur émission POPOPOP du jour est en direct de l’espace Franquin.
Mon passage au sein de l’Espace Para-BD est des plus rapide. En effet, très peu d’auteurs chez Comix-Buro et le vendeur de comics de l’an passé n’est pas présent. Seule hésitation, la présence d’Oscar MARTIN. En effet, le dessinateur de la série SOLO publiée chez Delcourt est en dédicace sur le stand OMINIKY EDICIONES à l’achat d’un sketchbook. La raison étant plus forte que la tentation, je passe mon chemin.
Je m’oriente alors vers la place New-York. C’est l’occasion en passant rue de Genève de découvrir un magasin de BD (éphémère ?) dans lequel dédicacent plusieurs auteurs dont Isabelle DETHAN.
Une fois entré dans le Nouveau Monde, c’est une foule du week-end qui est présente alors que nous ne sommes que le vendredi. Je scrute l’ensemble des exposants jusqu’au bout de l’espace BD Alternative. C’est l’effervescence dans cette bulle des "indépendants".
11h15, c’est l’heure ou je retrouve mon comparse avec lequel nous décidons de nous consacrer aux expositions du centre ville sachant que mon prochain et dernier objectif, Bruno DEQUIER, est annoncé pour 17h00 chez DUPUIS.
Nous débutons notre tournée par l’exposition Sonny LIEW puisque le théâtre se trouve à coté de la place New-York. Nous découvrons de superbes planches mais également de magnifiques portraits.




Etape suivante, le musée d’Angoulême qui héberge l’exposition consacrée au Maître Ozamu TEZUKA. La notoriété de l’artiste n’est pas à démontrer au regard de la foule qui s’empresse pour profiter des œuvres exposées. C’est à la fois un "enchantement" visuel mais également nostalgique. Quel bonheur de retrouver des personnages ayant accompagné mes jeunes années : Princesse Séphyr, Léo le roi lion, Astro le petit robot (et la non moins fameuse et mémorable chanson du dessin animé). Le "geekomètre" est à son comble avec l’attraction permettant de découvrir l’intérieur d’Astro grâce à une lampe à UV.















 




  
A la sortie, mon comparse craque pour le « goodies » qui est une transposition au format A4 de l’attraction avec lampe à UV. Il en profite également pour acquérir le catalogue de l’exposition, un ouvrage superbe qui permet d’apprécier pleinement les planches exposées.
Le public est tellement nombreux que l’organisation est obligée de restreindre l’accès en régulant les entrées des groupes.
Terminus dans notre circuit des expositions, l’espace Franquin et l’Art de Naoki URASAWA (il est près de 12h50). C’est un artiste que je ne connaissais pas mais dont la production est riche et foisonnante.

 




Nous quittons la salle d’exposition aux alentours de 13h30 et avons la surprise de découvrir, dans une salle jouxtant la boutique, une bonne partie de l’équipe de l’émission Par Jupiter. Les membres sont en pleins travaux préparatoires pour l’émission de 17h00. Chacun est "affairer" devant un ordinateur portable que ce soit le "troublion" Guillaume MEURICE, la "caustique" Charline VANHOUENECKER, le "troubadour" Frédéric FROMET et j’en passe (ceux-là voudront bien m’en excuser).
Vu l’heure, nous décidons d’aller déjeuner et nous poser un peu. Nous optons pour la Mie Caline qui nous rapproche du Monde des Bulles.
Après avoir bien pris le temps d’avaler notre sandwich, nous prenons des chemins différents puisque je m’oriente vers le stand Dupuis alors que Guillaume prend la direction du pavillon Manga.

En effet, pour être certain d’obtenir une dédicace de Bruno DEQUIER sur la série Louca, je décide d’arriver assez tôt, voir même très tôt. Il n’est que 14h30 (alors que le dessinateur est annoncé à 17h00) et j’observe si au niveau de l’espace dédicace Dupuis, une file a déjà été constituée. Il n’en ait rien. Je créé donc la file puis constate qu’un jeune homme attend également devant le stand ce qui permet de nous associer. Après une bonne dizaine de minutes, nous décidons de nous installer au sein de l’espace dédicace. Alors que nous attendons sagement, les files pour Arthur DE PIN et MUNUERA ne cessent d’enfler. L’heure tourne et aux alentours de 16h45/16h50, le staff Dupuis positionne les différents auteurs ce qui permet aux personnes dans les files "provisoires" de gagner les emplacements "définitifs".
Je laisse passer devant moi le jeune homme qui attendait également depuis 14h45.
Il est près de 17h10 quand Bruno DEQUIER s’installe et 17h20 quand mon tour arrive. Lorsque je me présente à lui, je lui demande le personnage de Nathan pour mon fils qui est un adepte de cette série centrée sur le football mais pas que. C’est l’occasion d’un échange très sympathique avec ce créateur/illustrateur ayant officié dans l’animation, ce qui se retrouve d’ailleurs dans son dessin.


Il est à peine 17h30 quand je quitte le stand Dupuis.
Nous nous retrouvons alors avec mon comparse afin de nous désaltérer au bar de l’Esplanade (Monaco à la clef, forcément !!!).
C’est l’occasion d’une pause avant de regagner de nouveau le Monde des Bulles et découvrir la fresque complète réalisée par Kenny RUIZ pour la série Télémaque.






En passant sur le stand Urban Comics, je découvre une édition exclusive de l’Album JLA vs Suicide Squad. J’en prends une photo afin de l’envoyer à une connaissance pour savoir s’il est intéressé. Alors que je me trouve dans le pavillon Manga, j’ai une réponse concernant l’album Urban. Je reprends donc la direction du Hall 1 pour acquérir cet album avec une couverture "spéciale" Angoulême.
Nous nous rejoignons de nouveau avec Guillaume et regagnons de nouveau notre bar habituel et reboire un verre avant de nous diriger vers le cinéma pour la séance "The Greatest Showman" avec Hugh Jackman.
La bande annonce de cette comédie musicale m’avait "aguiché" mais au-delà du divertissement, je n’en attendais pas grand-chose. Bien loin s’en faut car interprétations de qualités, casting hétéroclite et messages d’humanisme et tolérance composent cette fresque haute en couleur dont la cadence rythmée et rythmique vous emporte dans un vertige visuel et sonore.
Un seul mot à la fin de la séance : Ouah !!!
Avec mon comparse lorsque les lumières se sont rallumées nous étions en "phase" pour louer les qualités de ce divertissement.
C’est donc avec des images et des mélodies plein la tête que nous regagnons le logement. Sur le chemin, au détour des conversations, une évidence se dessine : ce vendredi sera notre dernière journée de festival. Le programme ayant été riche, nous ne voyons pas l’intérêt de rester une journée de plus.
Comme il n’est pas encore trop tard, j’en profite pour lire une partie des albums acquis ces derniers jours avant que le sommeil ne m’impose à poser les ouvrages.


SAMEDI 27 JANVIER 2018

Malgré notre décision de ne pas retourner sous les bulles du festival, il n’en demeure pas moins que l’heure du réveil n’en est pas pour autant tardive. Après les usages de rigueur et un bon petit déjeuner, nous avons le plaisir d’accueillir notre hôte. C’est l’occasion d’échanger avec lui sur de nombreux thèmes dont, bien évidemment, les actualités au sujet d’Angoulême et sa périphérie. Il est presque 9h30 lorsque nous quittons le logement pour le chemin du retour et il est aux alentours de 11h45 quand j’arrive au bercail.


BILAN = Une nouvelle fois, une édition riche en évènements (notamment les expositions et ce même en en ayant fait qu’une infime partie), en découvertes BD (Miss Marple, Télémaque, la Boite à Musique …) et en rencontres d’auteurs aussi bien ceux abordés pour la première fois (A. HENRIET, K. RUIZ, GIJE, B. DEQUIER, T. LEGRAIN) que ceux avec lesquels j’avais déjà eu l’occasion d’échanger (B. ERS et O. DAUGER).
Le plaisir est toujours présent grâce et surtout à la disponibilité et la gentillesse des « artistes » qui nous "comblent" via leurs dédicaces.
Comme tous les ans, je tiens à remercier tout particulièrement notre hôte sans qui nous ne pourrions vivre et partager cette passion et aventure bédéphile.


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